jeudi 21 juillet 2011

The Witches - Roald Dahl


Bien peu de choses différencient les sorcières des femmes normales. Elles passent parfaitement inaperçues, agissent comme tout le monde, dissimulent habilement les indices qui pourraient les trahir. Pourtant elles sont dangereuses, et elles n'ont qu'un seul but: éliminer les enfants. Aidé par sa grand-mère, un petit garçon va tenter de déjouer le plan maléfique que les sorcières ont mis au point pour se débarrasser d'un seul coup de tous les enfants du pays...

Lu juste après George's Marvellous Medicine, j'ai préféré ce roman de Roald Dahl dans lequel j'ai retrouvé la griffe de mes romans préférés de cet auteur (à savoir Le Bon Gros Géant et Danny le champion du Monde). C'est une histoire qui se passe certes dans un univers fantastique, décalé, digne de Roald Dahl, où des choses extraordinaires côtoient les choses les plus ordinaires, mais les personnages sont attachants, le récit à la première personne rend l'histoire prenante, et on y sent la pointe de tendresse, de complicité que j'aime toujours retrouver chez cet auteur.

Dès les premières pages le décor est planté et Roald Dahl nous happe: il donne vie au fantastique en nous mettant en garde contre les sorcières qui rôdent certainement autour de nous sans même que nous nous en doutions. On se laisse prendre au jeu, on frissonne même à la description de ces créatures effrayantes avant même que l'histoire ait commencé. Les récits de la grand-mère sur les enfants éliminés par des sorcières nous captivent tout autant que le petit garçon qui écoute ses histoires. Aussi, quand l'enfant (qui reste anonyme tout au long de l'histoire) se trouve véritablement confrontés aux sorcières, on n'a d'autre choix que de retenir son souffle et tourner les pages pour savoir ce qui va se passer ensuite.

On ne s'ennuie d'ailleurs pas une seule seconde en suivant les tribulations du jeune héros, sa découverte de la machination des sorcières, son plan pour les arrêter, avec l'aide de sa grand-mère, spécialiste de la question. J'ai adoré ce personnage de la grand-mère et la complicité qui existe entre elle et son petit fils (rien à voir avec George et son irascible harpie). D'autant que le héros est sympathique, imaginatif, débrouillard et courageux, et l'on ne peut que souhaiter le voir atteindre ses objectifs ^^.

Cette complicité entre ces deux personnages est d'ailleurs une manière pour Roald Dahl d'introduire en douceur des questionnements aussi délicats que la mort, l'intolérance ou la différence. La chance qu'a le jeune héros d'être si proche de sa grand mère contraste tristement avec le sort incertain du jeune Bruno. C'est là également que se retrouve cette tendresse de Roald Dahl car il aborde ce genre de thèmes délicats avec beaucoup de simplicité et d'imagination.

Bref, c'est un Roald Dahl comme je les aime, avec des personnages attachants, une histoire passionnante et un univers toujours aussi surprenant et magique.

dix-septième livre lu dans le cadre du Baby challenge Jeunesse

Dix-huitième lu dans le cadre de challenge God Save the Livre

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