En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu "refaire du dedans ce que les archéologues du XIXe siècle ont fait du dehors". Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout.
Après en avoir entendu énormément de bien (notamment de la part de Marmotte, qui me parle de ce livre à peu près depuis que l'on se connaît, et ça commence à faire quelques années) je me suis enfin décidée à me lancer dans ce livre qui me faisait depuis longtemps envie (Lettres Classiques, mes amours) et en même temps un peu peur, du fait de sa densité et de sa richesse. Au final, je ressors enchantée de ma lecture, et sous le charme de l'écriture de Marguerite Yourcenar.