Comment une conque couverte de symboles en njomalil ou langue des étoiles, la plus ancienne et mère de toutes les langues, a-t-elle pu échouer sur les berges du Nahdor, alors que la rivière ne communique pas avec l'océan ? Quelqu'un l'a-t-il placée là délibérément ? Quel message renferme-t-elle ?
Le mage Felden, terriblement inquiet suite à la découverte de ce mystérieux coquillage, décide de quitter le Naharina pour rejoindre Kudram, la cité des mages. Se joignent à lui Imrou et Rânsa, deux adolescents qu'il a recueillis enfants, ainsi que leurs amis : Siméon, Dalim et Selma.
Ce long voyage parsemé d'embûches, de rencontres inquiétantes, fantastiques va révéler nos jeunes compagnons : les apparences sont souvent trompeuses...
Notre petit groupe sera-t-il le bienvenu à Kudram ? La prochaine guerre de l'Arbre serait-elle imminente ? Quel sera le destin de chacun d'entre eux ? Quel rôle décideront-ils de jouer dans cet avenir incertain ?
Alors pour être honnête, je ne sais pas comment parler de ce livre. Je n'ai pas envie de le critiquer réellement, parce qu'il n'est pas mauvais, loin de là et on ne peut pas dire que je l'aie détesté (bien au contraire!) Je n'ai pas envie que l'on pense qu'il ne faut surtout pas le lire, alors que ce qui m'a déplu n'est sans doute qu'une question de sensibilité personnelle. Mais je suis frustrée. Frustrée, parce que ce livre et la manière dont on me l'a vendu laissait présager une histoire originale, baignée par la mythologie orientale, très différent de ce qui se fait en général dans le genre... et ce n'est pas le cas. Alors, certes, on a des références à des créatures mythiques, comme les Rokhs, les Simorghs et certainement d'autres éléments auxquels je ne connais pas grand chose, et que je me faisais une joie, justement, de découvrir. Mais en réalité, ce roman, bien que plaisant, et riche, répond tout de même à la construction du récit classique de fantasy, et à ses normes occidentales, et l'on sent que, bien plus que la mythologie orientale, c'est la fantasy de Tolkien qui a réellement inspiré les récits du monde de Sîn.