Vingt ans ont passé, les quatre amis ont toujours la même amitié, même si leurs priorités sont, elles, différentes : Athos a un fils Raoul, Porthos pense à son titre de noblesse, Aramis a ses intrigues amoureuses et d'Artagnan sert le cardinal Mazarin, de plus en plus impopulaire. Néanmoins leur solidarité et leur envie sont toujours au rendez-vous pour vivre des aventures en France ou même en Angleterre...
Alors que Les Trois Mousquetaires avait déjà été un coup de cœur, j'ai trouvé cette suite émotionnellement plus forte, et même plus prenante que sa première partie. Les Trois Mousquetaires était en effet, dans l'ensemble, drôle, rafraîchissant, avec une dernière partie plus sombre et une fin en demi teinte. Le deuxième tome, lui, est tout entier dans la droite lignée de cette dernière partie, un peu plus teinté d'amertume et de cynisme, et pourtant tout aussi prenant et rythmé que son prédécesseur.