Ayant échappé aux gardes de Royal, Fitz continue sa route vers le Royaume des Montagnes pour répondre à l'appel pressant de Vérité. Traqué, il s'efforce d'éviter les pièges tendus par Royal, tout en se protégeant des artiseurs royaux, et en dissimulant son identité, soutenu par l'espoir de pouvoir un jour revoir Molly et leur fille, pour l'heure laissées à la garde bienveillante de Burrich qui croit Fitz bel et bien mort. Avec l'aide de la ménestrelle Astérie, toujours à la recherche d'un événement glorieux à raconter dans une chanson, Fitz parvient à se mêler à une caravane de pèlerins en route pour Jhaampe. Mais la trahison peut désormais venir de n'importe où, et le jeune homme est loin d'être au bout de ses surprises.
Voilà un cinquième tome assez difficile à résumer dans l'ensemble. Malgé la continuité avec le tome 4, le début est un peu long à démarrer, et concrètement, il ne s'y passe pas d'évènement décisifs. On souffle un peu avec Fitz qui vient d'échapper aux gardes qui l'avaient capturés, et si l'on tremble un peu pour lui par la suite, on sent tout de même que son principal souci est de se rendre à Jhaampe et donc de trouver le moyen de faire le voyage sans se compromettre et sans y laisser la vie de préférence.
Mais par la suite, Fitz n'a plus le temps de respirer. A dire vrai, les malheurs lui tombent dessus comme la misère sur le pauvre monde, à croire que Robin Hobb prend un malin plaisir à infliger à son héros les tortures les plus diverses. Trahisons, brimades, blessures, froid, faim, solitude rien n'est épargné à ce pauvre Fitz, qui s'en prenait déjà pas mal dans la figure, mais jusque là à des intervalles moins réguliers tout de même (du moins c'est l'impression que j'ai eu...). Même sa magie du Vif finit par se retourner contre lui, et les trahisons viennent parfois de là où on les attend le moins. Pas vraiment de neuf en somme dans cette première partie, malgré le rythme assez soutenu qui est donné à l'histoire.
Malgré tout, j'ai littéralement adoré ce tome-ci, particulièrement à cause de la deuxième partie. Faute de retrouver Vérité ici (c'était lui que j'attendais en fait =p) on retrouve un autre de mes personnages préférés, qui est beaucoup plus présent, plus touchant qu'avant. Astérie, si elle a parfois tendance à m'exaspérer, reste tout de même un personnage que j'ai trouvé plutôt sympathique. Mais ce n'est rien à côté de la vieille Caudron qui m'a littéralement fascinée, et ce jusqu'à la dernière page. Je suis restée éveillée jusque 4 heures du matin pour finir le livre, simplement parce que je voulais en savoir plus, particulièrement sur elle.
Je l'avoue, Fitz m'a plus d'une fois exaspérée, dans sa conduite parfois puérile et la jalousie qu'il exprime par moments sans réelle justification. Il a tendance à s'apitoyer sur son propre sort, ce qui finit par le rendre sourd aux souffrances de ses compagnons et l'empêche de voir qu'ils agissent aussi pour son bien. Heureusement, il n'agit pas constamment de la sorte et malgré tout, rétrospectivement, on se dit qu'à sa place, on ne ferait sans doute pas mieux. Paradoxalement, ces faiblesses nous le rendent encore plus sympathique dans le sens où il n'a rien d'un héros et n'en paraît que plus humain. Dans l'ensemble, ses plaintes sont parfois déplacées, parfois excessives, mais aussi souvent justifiées, et très frustrantes parce qu'elles ne servent finalement à rien, et laissent une désagréable impression d'impuissance. Encore une fois, Fitz se retrouve torturé entre ce qu'il voudrait faire et ce que son devoir lui dicte, et parfois, on peut tout à fait comprendre qu'il ait envie de tout envoyer promener.
Difficile de faire une chronique cohérente sur ce livre sans dévoiler les points clés de l'histoire. En tout cas, je peux au moins dire que la dernière partie m'a littéralement captivée. Fitz perd complètement les pédales, il faut bien le dire, et Robin Hobb le décrit d'une telle façon que l'on a l'impression d'avoir soi même du mal à avoir les idées bien claires, et que l'on sombre avec lui dans cet état d'hébétude, ce sentiment de n'avoir plus prise sur sa propre pensée. D'autre part, des questions sont posées, sur les personnages, sur leur passé, et des doutes persistent jusqu'à à la fin. J'ai fini par tourner les pages à toute vitesse, complètement captivée, et à la dernière ligne je trépignais d'impatience (et je trépigne encore ^^) à l'idée de lire le tome 6.
Voilà, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à donner mon avis sur ce tome 5, car la plupart de ses points forts se trouvent dans la deuxième partie, à partir du moment où je considère que les révélations deviennent des spoilers XD. Mais je pense pouvoir dire que c'est la fin de tome qui m'a le plus emballée depuis le début, et je sens que je ne vais pas tenir en place d'ici à ce que puisse lire la suite.
Mais par la suite, Fitz n'a plus le temps de respirer. A dire vrai, les malheurs lui tombent dessus comme la misère sur le pauvre monde, à croire que Robin Hobb prend un malin plaisir à infliger à son héros les tortures les plus diverses. Trahisons, brimades, blessures, froid, faim, solitude rien n'est épargné à ce pauvre Fitz, qui s'en prenait déjà pas mal dans la figure, mais jusque là à des intervalles moins réguliers tout de même (du moins c'est l'impression que j'ai eu...). Même sa magie du Vif finit par se retourner contre lui, et les trahisons viennent parfois de là où on les attend le moins. Pas vraiment de neuf en somme dans cette première partie, malgré le rythme assez soutenu qui est donné à l'histoire.
Malgré tout, j'ai littéralement adoré ce tome-ci, particulièrement à cause de la deuxième partie. Faute de retrouver Vérité ici (c'était lui que j'attendais en fait =p) on retrouve un autre de mes personnages préférés, qui est beaucoup plus présent, plus touchant qu'avant. Astérie, si elle a parfois tendance à m'exaspérer, reste tout de même un personnage que j'ai trouvé plutôt sympathique. Mais ce n'est rien à côté de la vieille Caudron qui m'a littéralement fascinée, et ce jusqu'à la dernière page. Je suis restée éveillée jusque 4 heures du matin pour finir le livre, simplement parce que je voulais en savoir plus, particulièrement sur elle.
Je l'avoue, Fitz m'a plus d'une fois exaspérée, dans sa conduite parfois puérile et la jalousie qu'il exprime par moments sans réelle justification. Il a tendance à s'apitoyer sur son propre sort, ce qui finit par le rendre sourd aux souffrances de ses compagnons et l'empêche de voir qu'ils agissent aussi pour son bien. Heureusement, il n'agit pas constamment de la sorte et malgré tout, rétrospectivement, on se dit qu'à sa place, on ne ferait sans doute pas mieux. Paradoxalement, ces faiblesses nous le rendent encore plus sympathique dans le sens où il n'a rien d'un héros et n'en paraît que plus humain. Dans l'ensemble, ses plaintes sont parfois déplacées, parfois excessives, mais aussi souvent justifiées, et très frustrantes parce qu'elles ne servent finalement à rien, et laissent une désagréable impression d'impuissance. Encore une fois, Fitz se retrouve torturé entre ce qu'il voudrait faire et ce que son devoir lui dicte, et parfois, on peut tout à fait comprendre qu'il ait envie de tout envoyer promener.
Difficile de faire une chronique cohérente sur ce livre sans dévoiler les points clés de l'histoire. En tout cas, je peux au moins dire que la dernière partie m'a littéralement captivée. Fitz perd complètement les pédales, il faut bien le dire, et Robin Hobb le décrit d'une telle façon que l'on a l'impression d'avoir soi même du mal à avoir les idées bien claires, et que l'on sombre avec lui dans cet état d'hébétude, ce sentiment de n'avoir plus prise sur sa propre pensée. D'autre part, des questions sont posées, sur les personnages, sur leur passé, et des doutes persistent jusqu'à à la fin. J'ai fini par tourner les pages à toute vitesse, complètement captivée, et à la dernière ligne je trépignais d'impatience (et je trépigne encore ^^) à l'idée de lire le tome 6.
Voilà, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à donner mon avis sur ce tome 5, car la plupart de ses points forts se trouvent dans la deuxième partie, à partir du moment où je considère que les révélations deviennent des spoilers XD. Mais je pense pouvoir dire que c'est la fin de tome qui m'a le plus emballée depuis le début, et je sens que je ne vais pas tenir en place d'ici à ce que puisse lire la suite.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il est difficile d'ecrire son avis sans spoiler! Les tomes 4 et 5 sont simplement géniaux, deux coups de coeur, les évènements s'enchaînent et Robin Hobb est vraiment
douée pour développer les caractères de ses personnages! J'ai été ravie d'en apprendre plus sur le fou, et j'espère qu'on ne sera pas déçue par la suite! (tu l'as peut être déjà lu d'ailleurs!)