Grand soir pour Jasper et ses copains: leur groupe de musique Alamanyar se produit sur scène pour la première fois! Bon, quand on dit sur scène... au Ring, un pub irlando-gallois, mais tout de même l'évènement vaudrait bien que Jasper savoure son triomphe avec ses deux potes, Romu et Jean-Lu. C'est compter sans les talents de Jasper pour se mettre dans les ennuis. Dans la même soirée, il se retrouve à voler au secours de l'agent Ombe et à faire ami-ami avec un troll féru de philosophie...
Un troisième tome à nouveau écrit par Erik L'Homme et toujours aussi drôle et rafraîchissant. J'aime toujours autant les jeux de mots idiots de Jasper (« J'aime quand les Doors me portent » ou « c'est agréable, hein, Alfred, de musser! »), et la spontanéité dans le style d'Erik L'Homme, qui retranscrit bien celle du garçon de 15 ans dont il cherche à rendre le ton, donne à l'écriture un côté vraiment fluide et dynamique. Comme pour le premier tome, donc, on tourne les pages à toute vitesse, et on regrette en tournant la dernière qu'il y en ait si peu. D'autant que la fin étoffe un peu l'intrigue générale qui prolonge celle du premier tome, et laisse présager un épaississement de cette intrigue dans les tomes suivants.
Encore une fois, l'intrigue du livre, sans être fondamentalement complexe, est malgré tout bien menée, et introduit des développements sur une espèce de créatures magiques que l'on n'avait jusqu'alors fait que croiser: les Trolls. Parmi lesquels tout particulièrement Erglug, citant à tout bout de champ des maximes de Hiéronymus, son philosophe troll favori, et sa soeur Arglaë, mignonne, mais entreprenante. Un des éléments qui ajoutent à l'humour de livres sont les débats intérieurs de Jasper quant à savoir s'il a bien eu raison de repousser les avances d'Arglaë, et ses tentatives pas toujours subtiles d'amener le sujet sur le tapis avec Erglug (qui ne voit pas cet intérêt d'un très bon œil, il faut le dire.)
Encore une fois, on retrouve des références précises à certains classiques de la fantasy, avec une citation directement tirée du Seigneur des Anneaux, cette fois (le début de la chanson en quenya de Galadriel dans le chapitre Adieu à la Lorien, livre II de la Communauté de l'Anneau, si mes souvenirs sont bons.). J'aime beaucoup tous les détails qui sont donnés sur la magie, et la manière dont Erik L'Homme utilise des éléments déjà connus et utilisés (le quenya ou les Graphèmes) pour créer une pratique de la magie qui soit propre à cette oeuvre (même si elle fait appel à beaucoup de lieux communs, j'en conviens.). J'apprécie à nouveau l'autodérision de l'auteur dans sa transcription des formules utilisant les Graphèmes. Autant dans le Livre des Etoiles les formules sont solennelles et poétiques, autant ici, elles sont tellement surchargées qu'elles en deviennent drôles (et vu la maîtrise des mots dont l'auteur fait preuve dans le Livre des Etoiles, on ne peut que conclure ici à de l'autodérision.)
Le seul regret, comme à chaque fois sur ce livre, c'est qu'il est court donc. C'est pourquoi sur un volume aussi bref, j'ai été surprise de voir l'auteur rappeler à nouveau au début du livre ce qui avait déjà été dit dans le premier tome à propos de l'Association. C'est naturellement utile si l'on a oublié ces détails depuis le tome 1 ou 2, mais j'ai trouvé que c'était dommage de répéter de la sorte les mêmes choses. Idem pour les formules de Jasper, pour lesquelles à chaque fois l'auteur nous donne la transcription en runes Tengwar, puis en quenya, puis enfin la traduction en français. C'est plus drôle pour les runes, parce qu'on voit que Erik L'Homme s'est simplement contenté de transcrire la phrase en français, avec les runes qui ressemblaient le plus aux lettres françaises =p. Mais tout de même, au bout d'un moment, cela devient un peu long.
J'arrête là mon roman pour dire simplement que le troisième tome de cette saga m'a encore une fois beaucoup plu. Il me tarde de lire le quatrième tome, qui m'a également été prêté par Marmotte (je fais d'ailleurs compter ce livre dans mon challenge personnel, intitulé par moi-même le challenge Marmotte dont voici l'objectif: lire tous les livres que Marmotte m'a prêté avant la fin de l'année. Me voilà donc à 1/9 =p)
Encore une fois, l'intrigue du livre, sans être fondamentalement complexe, est malgré tout bien menée, et introduit des développements sur une espèce de créatures magiques que l'on n'avait jusqu'alors fait que croiser: les Trolls. Parmi lesquels tout particulièrement Erglug, citant à tout bout de champ des maximes de Hiéronymus, son philosophe troll favori, et sa soeur Arglaë, mignonne, mais entreprenante. Un des éléments qui ajoutent à l'humour de livres sont les débats intérieurs de Jasper quant à savoir s'il a bien eu raison de repousser les avances d'Arglaë, et ses tentatives pas toujours subtiles d'amener le sujet sur le tapis avec Erglug (qui ne voit pas cet intérêt d'un très bon œil, il faut le dire.)
Encore une fois, on retrouve des références précises à certains classiques de la fantasy, avec une citation directement tirée du Seigneur des Anneaux, cette fois (le début de la chanson en quenya de Galadriel dans le chapitre Adieu à la Lorien, livre II de la Communauté de l'Anneau, si mes souvenirs sont bons.). J'aime beaucoup tous les détails qui sont donnés sur la magie, et la manière dont Erik L'Homme utilise des éléments déjà connus et utilisés (le quenya ou les Graphèmes) pour créer une pratique de la magie qui soit propre à cette oeuvre (même si elle fait appel à beaucoup de lieux communs, j'en conviens.). J'apprécie à nouveau l'autodérision de l'auteur dans sa transcription des formules utilisant les Graphèmes. Autant dans le Livre des Etoiles les formules sont solennelles et poétiques, autant ici, elles sont tellement surchargées qu'elles en deviennent drôles (et vu la maîtrise des mots dont l'auteur fait preuve dans le Livre des Etoiles, on ne peut que conclure ici à de l'autodérision.)
Le seul regret, comme à chaque fois sur ce livre, c'est qu'il est court donc. C'est pourquoi sur un volume aussi bref, j'ai été surprise de voir l'auteur rappeler à nouveau au début du livre ce qui avait déjà été dit dans le premier tome à propos de l'Association. C'est naturellement utile si l'on a oublié ces détails depuis le tome 1 ou 2, mais j'ai trouvé que c'était dommage de répéter de la sorte les mêmes choses. Idem pour les formules de Jasper, pour lesquelles à chaque fois l'auteur nous donne la transcription en runes Tengwar, puis en quenya, puis enfin la traduction en français. C'est plus drôle pour les runes, parce qu'on voit que Erik L'Homme s'est simplement contenté de transcrire la phrase en français, avec les runes qui ressemblaient le plus aux lettres françaises =p. Mais tout de même, au bout d'un moment, cela devient un peu long.
J'arrête là mon roman pour dire simplement que le troisième tome de cette saga m'a encore une fois beaucoup plu. Il me tarde de lire le quatrième tome, qui m'a également été prêté par Marmotte (je fais d'ailleurs compter ce livre dans mon challenge personnel, intitulé par moi-même le challenge Marmotte dont voici l'objectif: lire tous les livres que Marmotte m'a prêté avant la fin de l'année. Me voilà donc à 1/9 =p)
RépondreSupprimerMouarf, challenge Marmotte!!! Mais je vais alimenter ta PAL régulièrement, tu risques de ne pas t'n sortir avant un moment :p
RépondreSupprimerC'est bien pour ça que j'ai élévé la tâche au rang de challenge =p!