Pour l'avoir commencé deux jours avant la LC, je ne pensais pas pouvoir finir dans les temps, mais finalement, ce huitième tome s'est révélé tellement addictif que je me suis vue dans l'impossibilité de le lâcher avant d'avoir tourné la dernière page.
Fitz, Laurier et le seigneur Doré, en quête du jeune prince Devoir arrivent à la demeure des Brésinga, espérant recueillir là des informations sur ce qui est arrivé au fils de la reine Kettricken, et jusqu'à quel point sa disparition peut être liée au Vif que Fitz a pressenti chez le garçon. Mais obtenir des informations sans dévoiler leur objectif se révèle plus ardu qu'escompté, et Fitz ne peut plus, comme auparavant, compter sur l'aide d'Oeil de Nuit, bien moins alerte que dans ses jeunes années, et dont l'état lui cause bien des inquiétudes.
En comparaison avec le précédent, ce huitième tome se révèle plus riche en rebondissements, et ce, dès le début. Le jeu de dissimulation auquel se livrent le Fou et Fitz suffisent en soi à conserver une tension tout au long du roman, et on se sent vraiment soulagé quand ils décident de temps à autre de baisser les masques (même si le Fou sous les traits de Sire Doré peut parfois s'avérer fort drôle.) Mais le sort du prince Devoir qui est révélé par touches dans toute la première partie est également le grand élément de suspense de ce tome 8, et le fait qu'il ne soit au début perçu que par saccade à travers les rêves d'Art de Fitz permet de garder pendant un bon moment des interrogations tout en laissant deviner le plus gros du mystère.
J'ai trouvé que Fitz dans ce tome ci se révélait beaucoup plus blessé et torturé que d'ordinaire, ce qui n'est pas peu dire, tout de même. Disons qu'il était confronté à des choix difficiles qu'il acceptait parfois avec une froideur effrayante, et qu'il faisait parfois preuve d'un côté bourru et hargneux qu'on ne lui connaissait pas avec cette intensité. Tout comme au Fou et à Oeil-de-Nuit, Fitz m'a donc par moments fait vraiment peur, là où en général ses actes les plus durs étaient en général au moins tempérés par des remords ou des questionnements.
C'est là qu'intervient mon énorme coup de coeur de ce huitième tome en la personne du prince Devoir. J'ai été fascinée par ce personnage, par sa ressemblance avec Fitz, notamment le fait qu'il possède à la fois l'Art et le Vif, et ce qui m'a le plus passionnée, je crois, a été d'observer l'évolution de la relation entre ces deux personnages, d'une défiance proche de la haine à une certaine connivence et enfin à ce qui pourrait s'apparenter à de la confiance. On a beau être au début aussi distant que Fitz à l'égard du jeune prince, on finit peu à peu, en même temps que lui, à le comprendre et à l'apprécier.J'ai beaucoup aimé aussi le passage où tous deux se retrouvent sur l'île des Autres et j'espère que l'on comprendra mieux par la suite les implications de cet épisode dans l'ensemble de l'histoire.
Enfin, attention spoilers, mais ce passage est sans doute celui qui m'a le plus marquée, et donc je ne peux pas ne pas en parler: La mort d'Oeil-de-Nuit. On a beau s'y attendre et la redouter depuis le dernier tome, je ne l'ai pas vue venir (disons que je n'ai pas voulu la voir venir XD) et je trouve qu'elle a été magnifiquement bien amenée. J'avoue avoir versé mes larmichettes à ce moment, et avoir laissé le livre pendant un petit moment pour rester sur la dernière impression de ce chapitre, avant d'avoir à en affronter les conséquences. Loin de verser dans le mélodramatique, encore une fois Robin Hobb nous a mené tout en finesse pour finalement laisser le loup sur une note paisible et même poétique. J'ai tout simplement trouvé ce moment très beau.
Voilà pour ce huitième tome de l'Assassin Royal, encore une fois fort addictif, avec beaucoup de rebondissements et beaucoup d'émotions.
J'ai trouvé que Fitz dans ce tome ci se révélait beaucoup plus blessé et torturé que d'ordinaire, ce qui n'est pas peu dire, tout de même. Disons qu'il était confronté à des choix difficiles qu'il acceptait parfois avec une froideur effrayante, et qu'il faisait parfois preuve d'un côté bourru et hargneux qu'on ne lui connaissait pas avec cette intensité. Tout comme au Fou et à Oeil-de-Nuit, Fitz m'a donc par moments fait vraiment peur, là où en général ses actes les plus durs étaient en général au moins tempérés par des remords ou des questionnements.
C'est là qu'intervient mon énorme coup de coeur de ce huitième tome en la personne du prince Devoir. J'ai été fascinée par ce personnage, par sa ressemblance avec Fitz, notamment le fait qu'il possède à la fois l'Art et le Vif, et ce qui m'a le plus passionnée, je crois, a été d'observer l'évolution de la relation entre ces deux personnages, d'une défiance proche de la haine à une certaine connivence et enfin à ce qui pourrait s'apparenter à de la confiance. On a beau être au début aussi distant que Fitz à l'égard du jeune prince, on finit peu à peu, en même temps que lui, à le comprendre et à l'apprécier.J'ai beaucoup aimé aussi le passage où tous deux se retrouvent sur l'île des Autres et j'espère que l'on comprendra mieux par la suite les implications de cet épisode dans l'ensemble de l'histoire.
Enfin, attention spoilers, mais ce passage est sans doute celui qui m'a le plus marquée, et donc je ne peux pas ne pas en parler: La mort d'Oeil-de-Nuit. On a beau s'y attendre et la redouter depuis le dernier tome, je ne l'ai pas vue venir (disons que je n'ai pas voulu la voir venir XD) et je trouve qu'elle a été magnifiquement bien amenée. J'avoue avoir versé mes larmichettes à ce moment, et avoir laissé le livre pendant un petit moment pour rester sur la dernière impression de ce chapitre, avant d'avoir à en affronter les conséquences. Loin de verser dans le mélodramatique, encore une fois Robin Hobb nous a mené tout en finesse pour finalement laisser le loup sur une note paisible et même poétique. J'ai tout simplement trouvé ce moment très beau.
Voilà pour ce huitième tome de l'Assassin Royal, encore une fois fort addictif, avec beaucoup de rebondissements et beaucoup d'émotions.
Un livre lu dans le cadre de la lecture commune organisée par Ptitetrolle (à la suite de celle sur le tome 7, donc) avec
RépondreSupprimerJ'ai aussi versé ma larme et je suis d'accord avec toi sur tout ! Encore un tome palpitant !
RépondreSupprimerPareil que toi, après le chapitre fatidique j'ai arrêté la lecture et je n'ai repris que le lendemain (ou le surlendemain je sais plus), ça m'a trop chamboulée j'arrivais pas à y croire...
Enfin bon, toi tu as du te faire une pause de 30 mn vu le rythme auquel tu l'as lu ^^
RépondreSupprimerJe l'ai également lu sur 2 jours, j'avais peur de ne pas être dans les temps !!
La future relation entre Devoir et Fitz promet ! Je me demande si elle tiendra plus de celle que Fitz avait avec Umbre, avec Vérité ou avec Burich...
Avec l'épisode de Chatte, je pensais que Robin Hobb serait plus douce avec Fitz... Je me suis laissée avoir malgré mes craintes dans le tome précédent...
RépondreSupprimerCa me rassure de ne pas être la seule à me sentir obligée de parler de ce passage... Tu as très bien décrit ce que j'ai ressenti à ce passage : même s'il est d'une incroyable tristesse, il est
surtout merveilleusement beau. Je pense que vais le relire très souvent à l'avenir !
RépondreSupprimerOuf, je ne suis pas la seule à être super émotive XD.
RépondreSupprimerMoui, à peu près parce que je me suis dit que sinon, je n'allais vraiment pas réussir à finir ^^. Mais j'ai quand même eu un blocage après ce passage, pareil, j'avais du mal à y croire, ça m'a
toute retournée.
RépondreSupprimerWouip, pareil, mais en même temps, je me suis dit que ça permettait de créer aussi un autre lien entre Fitz et Devoir... au final c'est un peu aussi grâce à ça qu'ils arrivent à se comprendre au
bout d'un moment, enfin c'est un peu comme ça que je l'ai ressenti (une fois le choc passé XD)
RépondreSupprimerCe qu'il y a de remarquable, c'est que ça n'a vraiment pas un parfum de tragédie, on a même vraiment une impression de félicité en lisant ce passage, c'est à la fin seulement qu'on se rend compte
de ce que ça veut dire... Bref, j'ai trouvé cette scène admirablement écrite, et je pense que le personnage méritait bien qu'on lui consacre ce petit bijou ^^!
RépondreSupprimerC'est exactement ça ! Mais du coup, quelle chute brutale... Je ne m'y attendais pas du tout.
RépondreSupprimerC'est sans doute pour ça aussi que c'est un moment tellement émouvant ^^!