jeudi 10 mars 2011

Les Aventuriers de la Mer, tome 7: Le Seigneur des Trois-Règnes - Robin Hobb


Le dragon Tintaglia, à présent libéré de la Cité des Anciens, laissant derrière elle Reyn et Selden en danger de mort n'a qu'une idée en tête: se mettre en quête des survivants de son espèce s'ils existent encore. De son côté, Malta est toujours à la dérive sur le Fleuve, en compagnie du Gouverneur Cosgo et de la compagne Keki, et tous trois ont bien peu de chance de survivre s'ils ne reçoivent pas rapidement une aide qui se fait de plus en plus improbable. Pendant que la situation de Ronica Vestrit à Terrilville se fait de plus en plus précaire, l'équipage du Parangon met en place une stratégie un peu hasardeuse pour récupérer Vivacia, ignorant que la vivenef est sur le point d'apprendre quelque chose qui va bouleverser son existence.

Beaucoup de rebondissements dans ce tome-ci, pour tous les personnages. Tout d'abord, la crise qui couvait à Terrilville depuis le début a définitivement éclaté, et les Vestrit se retrouvent au miieu de la tempête. L'une des rencontres les plus intéressantes de ce tome a certainement été celle de Ronica et de la Compagne Sérille, un personnage que j'apprécie tout particulièrement. Elle a certes un côté agaçant, avec sa manière de se comporter en souveraine à Terrilville (on a bien souvent envie de lui faire remarquer comme Ronica qu'elle n'est plus à Jamaillia et qu'elle n'a pas autorité pour imposer ses règles.) Mais on peut aisément deviner la fragilité qu'elle cherche à dissimuler, compte tenu de ce qu'elle a vécu et de son caractère, et cela en fait un personnage au final très attachant.

Pour parler de personnages réellement agaçants, on a le Gouverneur Cosgo, en revanche, qui est proprement imbuvable (c'en est presque drôle ^^). Encore heureux que l'on n'ait pas à supporter Malta en plus :p. C'est même assez satisfaisant de savoir qu'il a face à lui une fille capable de lui tenir tête, même si la situation de Malta sur la galère chalcédienne n'est pas très reluisante. En ce qui concerne la Compagne Keki, ce personnage semble gagner un peu de relief dans ce tome. Elle a beau jouer un peu le rôle de la potiche de service, on se demande si en réalité, elle n'est pas plus intelligente que ça, voire même un peu calculatrice (ou me ferais-je des idées?).

Enfin, pour parler d'un des grands points du roman: les dragons et les vivenefs. J'avoue que je me demande comment l'histoire va se terminer pour les dragons et les serpents, et pour tout dire, je trouve cette histoire très triste, parce qu'on commence à réaliser petit à petit que même si les serpents ou les vivenefs retrouvent leurs souvenirs, ça ne rendra pas forcément les choses meilleures pour eux, compte tenu de tous les changements survenus dans le monde qu'ils connaissaient et de tout ce qui a été détruit. Un des chocs de ce tome-ci a été par exemple la transformation de Vivacia, et je ne peux pas m'empêcher d'espérer retrouver la vivenef telle qu'elle était avant.

Pour dire un dernier mot sur le Parangon et son équipage... ce navire que j'aime beaucoup est aussi celui qui m'inquiète le plus. Il est peut-être encore plus effrayant quand il dit des choses sensées que quand il a des crises de folie XD! Du coup, et encore plus quand on le voit s'acoquiner avec Lavoy, on a peur de ce qu'il pourrait faire dans l'avenir et la situation de l'équipage par rapport au navire semble de plus en plus précaire.

Bref, un tome plein de rebondissements, dont j'ai hâte de lire la suite. Je n'ai pas encore le tome 8 sous la main, mais je vais tâcher de me le procurer dès que possible.

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