« Lestat: a vampire – but very much not the conventional undead, for Lestat is the truly alive. Lestat is vivid, ecstatic, stage-struck, and in his extravagant story, he plunges from the lasciviousness of eighteenth-century Paris to the Rome of Augustus and the Britain of the Druids, from the demonic Egypt of prehistory to fin-de-siècle New Orleans, to the frenetic twentieth-century world of rock superstardom as, pursued by the living and the dead, he searches across the world and time for the secret of his own dark immortality. »
1984: Lestat, après plusieurs décennies passées sous la terre, s'est enfin réveillé, et défie tous les immortels en révélant au monde entier, à travers la musique d'un groupe de rock, sa véritable nature. A la suite d'Entretien avec un Vampire, dans lequel il a reconnu l'histoire de Louis, il décide à son tour d'écrire sa propre autobiographie, sous le titre « Lestat le Vampire », en commençant par le commencement: sa vie encore mortelle, en Auvergne dans les dernières décennies du XVIII, jusqu'à sa rencontre avec un vampire et sa réception du Don Ténébreux...
1984: Lestat, après plusieurs décennies passées sous la terre, s'est enfin réveillé, et défie tous les immortels en révélant au monde entier, à travers la musique d'un groupe de rock, sa véritable nature. A la suite d'Entretien avec un Vampire, dans lequel il a reconnu l'histoire de Louis, il décide à son tour d'écrire sa propre autobiographie, sous le titre « Lestat le Vampire », en commençant par le commencement: sa vie encore mortelle, en Auvergne dans les dernières décennies du XVIII, jusqu'à sa rencontre avec un vampire et sa réception du Don Ténébreux...
J'ai mis près de quatre mois à finir ce livre, mais je l'ai enfin terminé (champagne!) et je dois dire que malgré le temps que j'y ai mis, le bilan est dans l'ensemble très positif. J'ai évidemment été ravie de voir le personnage de Lestat sous un nouvel angle, résolument différent de celui adopté dans Entretien avec un Vampire. Dans l'Entretien, le point de vue de Louis laissait planer un certain mystère autour de Lestat, quasiment rien n'était révélé sur lui et l'on ne pouvait que lui supposer des connaissances et des pouvoirs qu'il ne nous dévoilait pas. Ici, évidemment ces mystères sont levés, et la complexité du personnage que l'on ne faisait qu'effleurer dans le premier livre est ici complètement décortiquée par le personnage lui-même.
J'aime toujours énormément l'atmosphère qui se dégage des Chroniques des Vampires et de l'écriture d'Anne Rice, qui est assez facile d'accès en version originale, mais agréablement travaillée, très élégante et expressive. Une écriture qui correspond très bien au caractère de Lestat, personnage qui semblait dans le premier livre un curieux mélange d'élégance aristocratique et de grossièreté, et qui nous dévoile ici les qualités d'un esthète doublé d'un immortel passionné. J'ai été particulièrement séduite par les premières réactions de Lestat en tant que vampire: là où Louis avait tendance à se figer dans les souvenirs de son humanité, Lestat vit pleinement chaque nouvelle expérience, va jusqu'à la provocation pour trouver des réponses à ses questions, décide de ses propres lois si celles établies ne lui conviennent pas. J'ai beau adorer le personnage de Louis, il faut bien admettre que Lestat donne une autre envergure à sa condition de vampire, et j'avoue que j'aime énormément le duo que forment ces deux personnages. (qui ne réapparaît que très très tard dans le livre malheureusement.)
J'ai malgré tout trouvé pas mal de longueurs dans ce livre. Pas tant pour le début qui retrace la vie de Lestat avant d'être un vampire, en Auvergne, puis sa fuite à Paris, et enfin sa rencontre avec Magnus, mais ensuite, j'ai alterné entre des passages purement passionnants et d'autres un peu plus longs (ce qui explique sans doute la lenteur de ma lecture ^^''). Parmi les passages que j'ai dévorés, il y a surtout les récits enchâssés, l'histoire d'Armand, celle de Marius (gros coup de coeur ici pour ces deux personnages, Armand et Marius!) et surtout la légende d'Akasha et d'Enkil qui m'a tout simplement scotchée. Pour être honnête, les longueurs se situent surtout au milieu du livre, et j'en ai beaucoup moins ressenti à partir de la rencontre de Lestat et Marius.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, malgré quelques longueurs et j'ai surtout été enchantée de comprendre certaines choses qui étaient restées obscures dans Entretien avec un Vampire, non seulement en ce qui concerne le personnage de Lestat, mais aussi sur la nature des vampires en général et leurs origines. La fin de Lestat le Vampire m'a aussitôt donné envie de me plonger dans la suite, La Reine des damnés.
J'aime toujours énormément l'atmosphère qui se dégage des Chroniques des Vampires et de l'écriture d'Anne Rice, qui est assez facile d'accès en version originale, mais agréablement travaillée, très élégante et expressive. Une écriture qui correspond très bien au caractère de Lestat, personnage qui semblait dans le premier livre un curieux mélange d'élégance aristocratique et de grossièreté, et qui nous dévoile ici les qualités d'un esthète doublé d'un immortel passionné. J'ai été particulièrement séduite par les premières réactions de Lestat en tant que vampire: là où Louis avait tendance à se figer dans les souvenirs de son humanité, Lestat vit pleinement chaque nouvelle expérience, va jusqu'à la provocation pour trouver des réponses à ses questions, décide de ses propres lois si celles établies ne lui conviennent pas. J'ai beau adorer le personnage de Louis, il faut bien admettre que Lestat donne une autre envergure à sa condition de vampire, et j'avoue que j'aime énormément le duo que forment ces deux personnages. (qui ne réapparaît que très très tard dans le livre malheureusement.)
J'ai malgré tout trouvé pas mal de longueurs dans ce livre. Pas tant pour le début qui retrace la vie de Lestat avant d'être un vampire, en Auvergne, puis sa fuite à Paris, et enfin sa rencontre avec Magnus, mais ensuite, j'ai alterné entre des passages purement passionnants et d'autres un peu plus longs (ce qui explique sans doute la lenteur de ma lecture ^^''). Parmi les passages que j'ai dévorés, il y a surtout les récits enchâssés, l'histoire d'Armand, celle de Marius (gros coup de coeur ici pour ces deux personnages, Armand et Marius!) et surtout la légende d'Akasha et d'Enkil qui m'a tout simplement scotchée. Pour être honnête, les longueurs se situent surtout au milieu du livre, et j'en ai beaucoup moins ressenti à partir de la rencontre de Lestat et Marius.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, malgré quelques longueurs et j'ai surtout été enchantée de comprendre certaines choses qui étaient restées obscures dans Entretien avec un Vampire, non seulement en ce qui concerne le personnage de Lestat, mais aussi sur la nature des vampires en général et leurs origines. La fin de Lestat le Vampire m'a aussitôt donné envie de me plonger dans la suite, La Reine des damnés.
RépondreSupprimerSuper si tu as aimé ce livre :p Si tu veux je peux te prêter la reine des damnés en VO quand tu auras envie de le lire ^^ Tout comme toi je trouve que Lestat profite davantage de sa nouvelle vie
de vampire (c'est pour ça que je le préfère à Louis^^). Et (tu le sais déjà), je suis amoureuse du personnage d'Armand, que l'on décrouvre plus en profondeur dans ce tome (et Marius, Marius je
l'aime beaucoup aussi :p). Comme dans Entretien avec un Vampire, j'ai trouvé la partie centrale du récit un peu en dessous, mais j'aime la façon dont Anne Rice développe sa mythologie vampirique,
qui prend vraiment de l'ampleur et de la cohérence dans ce second tome :)
Bonne lecture du Passeur!
RépondreSupprimerWi, c'est vrai qu'Armand ne m'avait pas tapé dans l'oeil dans Entretien avec un Vampire, mais là, j'ai particulièrement adoré son histoire et surtout celle de Marius (bah wi, après tout, c'est un
Romain à l'origine XD). Mais j'ai aussi été ravie de retrouver Louis à la fin du livre, il a beau être dépressif, c'est quand même un personnage qui me touche beaucoup (d'autant plus que je
trouve très intéressant de le voir ici du point de vue de Lestat ^^).