/!\ spoilers sur les tomes précédents
Après avoir quitté Vivacia, Hiémain se retrouve à Jamaillia, et rapidement tombe aux mains des marchands d'esclaves. Le seul moyen d'échapper à ce triste sort reste encore de parvenir à retourner sur la vivenef, au risque que son père fasse payer chèrement, à lui et au navire, l'humiliation qu'il a subie. Kennit, lui aussi à sa plus grande honte, ne parvient pas à se remettre (ni physiquement ni moralement) de la perte de sa jambe. De son côté, Althéa a bien du mal à obtenir les titres de marins dont elle a besoin pour chercher à récupérer la Vivacia, et reste taraudée par l'accident de son aventure avec Brashen, pendant qu'à Terrilville, Malta cause encore des soucis à sa famille: en acceptant sans réfléchir les cadeaux d'un jeune Marchand d'une famille fort influente du Désert des Pluies, elle a inconsciemment mis la famille Vestrit dans une position très délicate...
Waouw! Moins de deux jours pour terminer ce troisième tome de la saga. Sûrement parce qu'il est assez dense, malgré qu'il se passe concrètement au début assez peu de choses. En tout cas, c'est l'impression que j'ai eue, étant donné que je suis arrivée sans quasiment m'arrêter jusqu'aux trois quarts du roman, en ayant l'impression que ce que j'avais lu se résumait en somme assez rapidement (peut-être que c'est dû seulement au fait que étant donné la multiplication des points de vue, l'action semble du coup assez diluée.) Disons que la densité se situe moins au niveau de l'action que de ses implications et de ce qu'elle révèle (j'ai l'impression que c'est pas bien clair ce que je dis... bon, disons qu'il y a beaucoup de discussions, d'introspection des personnages, et que malgré tout, ça n'alourdit pas la narration dans la mesure où ces passages soulèvent beaucoup d'interrogations tout en répondant à peu d'entre elles. Donc peu d'action pure et dure, mais malgré tout, l'intérêt ne faiblit pas. C'est mieux?)
Concernant l'ensemble du roman, il m'a donc paru s'accélérer dans la deuxième partie, en renversant parfois certaines situations. On a parfois, paradoxalement, après (voire pendant) des moments très éprouvants, une impression d'apaisement contrastant beaucoup avec le début du roman qui comprend beaucoup de passages très sombres. Il y a également une impression d'angoisse, d'urgence qui imprègne tout le roman, comme si beaucoup de personnages atteignaient un point de non-retour.
Quant aux personnages eux-mêmes, peu de choses à ajouter par rapport à ce que j'en ai dit précédemment. Le portrait de certains se nuance un peu (pas celui de Malta, malheureusement toujours en pleine crise d'adolescence...). Kyle par exemple. Il est proprement exécrable, depuis le début, rien de moins. Mais on prend conscience peu à peu, que c'est surtout l'incapacité à comprendre Vivacia, et la profonde divergence de leur vision du monde qui sépare le père et le fils et se rendre compte que sans cela, ils auraient pu s'entendre est assez triste, finalement. Quant à Hiémain lui même, on assiste à la fois à une sorte de descente aux enfers, et à un retour en surface relatif qui laisse présager des développements assez intéressants sur ce personnage (qui était déjà très intéressant cela dit ^^). D'autre part, il est assez effrayant parfois de voir Vivacia glisser dangereusement vers un destin semblable à celui du Parangon. La vivenef qui s'interroge sur son identité, que l'on charge d'esclaves et qui est terrorisée par les serpents qui la poursuivent se montre de plus en plus instable et c'est parfois assez inquiétant.
Enfin, tout dernier point que je ne me rappelle pas avoir déjà évoqué (en tout cas pas en détails): les serpents de mer. Depuis le premier tome, le récit est parsemé de bref passages à la limite du surréaliste qui nous font suivre la progression d'un groupe de serpents de mer et la difficulté à comprendre exactement ce qu'ils cherchaient m'avait fait, non pas ignorer ces passages, mais souvent ne pas en tenir compte dans le déroulement de l'histoire. Je ne dis pas que l'on saisit davantage leur but dans ce troisième tome, mais on commence à comprendre la place qu'ils tiennent apparemment dans l'histoire, et cela a éveillé ma curiosité quant à leurs objectifs. (d'autant que même sans trop comprendre de quoi il retourne, j'aime beaucoup la manière dont ces passages sont écrits.)
Voilà, encore un tome de terminé, et je me sens de plus en plus accro. J'entame immédiatement le tome 4!
Concernant l'ensemble du roman, il m'a donc paru s'accélérer dans la deuxième partie, en renversant parfois certaines situations. On a parfois, paradoxalement, après (voire pendant) des moments très éprouvants, une impression d'apaisement contrastant beaucoup avec le début du roman qui comprend beaucoup de passages très sombres. Il y a également une impression d'angoisse, d'urgence qui imprègne tout le roman, comme si beaucoup de personnages atteignaient un point de non-retour.
Quant aux personnages eux-mêmes, peu de choses à ajouter par rapport à ce que j'en ai dit précédemment. Le portrait de certains se nuance un peu (pas celui de Malta, malheureusement toujours en pleine crise d'adolescence...). Kyle par exemple. Il est proprement exécrable, depuis le début, rien de moins. Mais on prend conscience peu à peu, que c'est surtout l'incapacité à comprendre Vivacia, et la profonde divergence de leur vision du monde qui sépare le père et le fils et se rendre compte que sans cela, ils auraient pu s'entendre est assez triste, finalement. Quant à Hiémain lui même, on assiste à la fois à une sorte de descente aux enfers, et à un retour en surface relatif qui laisse présager des développements assez intéressants sur ce personnage (qui était déjà très intéressant cela dit ^^). D'autre part, il est assez effrayant parfois de voir Vivacia glisser dangereusement vers un destin semblable à celui du Parangon. La vivenef qui s'interroge sur son identité, que l'on charge d'esclaves et qui est terrorisée par les serpents qui la poursuivent se montre de plus en plus instable et c'est parfois assez inquiétant.
Enfin, tout dernier point que je ne me rappelle pas avoir déjà évoqué (en tout cas pas en détails): les serpents de mer. Depuis le premier tome, le récit est parsemé de bref passages à la limite du surréaliste qui nous font suivre la progression d'un groupe de serpents de mer et la difficulté à comprendre exactement ce qu'ils cherchaient m'avait fait, non pas ignorer ces passages, mais souvent ne pas en tenir compte dans le déroulement de l'histoire. Je ne dis pas que l'on saisit davantage leur but dans ce troisième tome, mais on commence à comprendre la place qu'ils tiennent apparemment dans l'histoire, et cela a éveillé ma curiosité quant à leurs objectifs. (d'autant que même sans trop comprendre de quoi il retourne, j'aime beaucoup la manière dont ces passages sont écrits.)
Voilà, encore un tome de terminé, et je me sens de plus en plus accro. J'entame immédiatement le tome 4!
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