Après la mort du roi Keagan sur l'île des Darcer, Wenfelda, Reine de la Déléane, croyant à un meurtre, s'est empressée d'envoyer un ambassadeur en Edrilion, ambassadeur qu'elle compte bien asseoir sur le trône pour renforcer son emprise sur le royaume. Pour empêcher cela, il faudrait pouvoir présenter l'héritière légitime du trône d'Edrilion, Mydria, la dernière des Darcer. Mais celle-ci, persuadée que son trésor est perdu à jamais, est bien loin de s'imaginer qu'une chance de reconquérir son trône va se présenter à elle...
J'ai pensé à faire des chroniques séparées pour ces deux tomes, mais finalement, je me suis décidée pour une chronique globale, sachant que ces tomes 2 et 3 se situent directement dans la continuité l'un de l'autre, bien plus que le tome 1 et le tome 2. En effet, là où le premier tome se concentrait clairement sur la quête de Mydria, son périple et ses aventures avec la troupe de bandits, ces deux derniers tomes traitent des événements à une échelle bien plus large, avec les conséquences de la mort du roi Keagan à la fin du premier tome, et la tentative de la Déléane de remettre un souverain sur le trône d'Edrilion avant qu'un héritier légitime ne se présente.
Même sans son héritage, Mydria n'a plus le choix et doit trouver des alliés prêts à la soutenir dans sa reconquête du trône. Cela nous permet de faire, entre autres, la connaissance des Kmetts, et le fonctionnement de cet ordre est une des découvertes intéressantes du tome 2. Kebren et Eisdreel sont deux personnages auxquels on s'attache très facilement (particulièrement Eisdreel parce qu'il est adorable ^^.) mais l'un des personnages que j'ai trouvés les plus intéressants est Maranta, l'Aldhei-shen, inquiétante, impitoyable, mais que l'on ne peut malgré tout s'empêcher d'admirer et de respecter. J'aurais aimé qu'elle apparaisse un peu plus au cours de ces deux tomes, mais chacune de ses interventions est mémorable.
D'autre part, on accorde une place un peu plus importante dans ces deux tomes, à ce qu'il se passe dans la capitale, où le Sanreth, accompagné des Chimères de la Reine Wenfelda établit lentement mais sûrement son pouvoir en tant que nouveau souverain. Le lien télépathique qui existe entre les Chimères, le Sanreth et la Reine en font un ennemi quasi invincible, et pour le coup, vraiment effrayant. Face à un tel ennemi, Mydria semble bien démunie, et les choses s'annoncent assez mal pour elle et pour Edrilion.
Le petit coup de coeur que j'avais eu pour Orest dans le premier tome ne s'est malheureusement pas vraiment renouvelé dans la suite. Je l'aime toujours beaucoup, évidemment, mais ce qui m'avait surtout plu était sa relation assez houleuse avec Mydria, et le jeu du chat et de la souris qui se jouait entre les deux personnages. Avec leur relation clairement posée, cette tension est beaucoup moins présente. C'est logique dans un sens, puisqu'ils ont franchi cette étape, mais c'est un petit regret que j'ai par rapport au tome 1. Heureusement, cette tension se retrouve dans une moindre mesure avec le duo Kebren/Allian, qui m'a beaucoup amusée.
Mais tout n'est pas rose non plus dans ces deux derniers tomes, et Marie Caillet ne nous épargne pas. Evidemment, avec des ennemis aussi puissants que les Chimère de la Déléane, tous les personnages ne s'en sortent pas indemnes, sans compter que l'auteur prend un malin plaisir à jouer avec nos émotions. Tout au long de ces deux romans, on joue aux montagnes russes, on rit, on pleure, on se réjouit avec les personnages, et le rythme tient en haleine du début à la fin.
Bref, ces deux tome qui se situent bien dans la continuité l'un de l'autre apportent une conclusion épique à cette saga, et Marie Caillet parvient à nous surprendre jusqu'à la fin. En conclusion, la saga dans son ensemble est un véritable régal, prenant jusqu'au bout et plein de rebondissements, dont j'ai été très triste de tourner les dernières pages.
Même sans son héritage, Mydria n'a plus le choix et doit trouver des alliés prêts à la soutenir dans sa reconquête du trône. Cela nous permet de faire, entre autres, la connaissance des Kmetts, et le fonctionnement de cet ordre est une des découvertes intéressantes du tome 2. Kebren et Eisdreel sont deux personnages auxquels on s'attache très facilement (particulièrement Eisdreel parce qu'il est adorable ^^.) mais l'un des personnages que j'ai trouvés les plus intéressants est Maranta, l'Aldhei-shen, inquiétante, impitoyable, mais que l'on ne peut malgré tout s'empêcher d'admirer et de respecter. J'aurais aimé qu'elle apparaisse un peu plus au cours de ces deux tomes, mais chacune de ses interventions est mémorable.
D'autre part, on accorde une place un peu plus importante dans ces deux tomes, à ce qu'il se passe dans la capitale, où le Sanreth, accompagné des Chimères de la Reine Wenfelda établit lentement mais sûrement son pouvoir en tant que nouveau souverain. Le lien télépathique qui existe entre les Chimères, le Sanreth et la Reine en font un ennemi quasi invincible, et pour le coup, vraiment effrayant. Face à un tel ennemi, Mydria semble bien démunie, et les choses s'annoncent assez mal pour elle et pour Edrilion.
Le petit coup de coeur que j'avais eu pour Orest dans le premier tome ne s'est malheureusement pas vraiment renouvelé dans la suite. Je l'aime toujours beaucoup, évidemment, mais ce qui m'avait surtout plu était sa relation assez houleuse avec Mydria, et le jeu du chat et de la souris qui se jouait entre les deux personnages. Avec leur relation clairement posée, cette tension est beaucoup moins présente. C'est logique dans un sens, puisqu'ils ont franchi cette étape, mais c'est un petit regret que j'ai par rapport au tome 1. Heureusement, cette tension se retrouve dans une moindre mesure avec le duo Kebren/Allian, qui m'a beaucoup amusée.
Mais tout n'est pas rose non plus dans ces deux derniers tomes, et Marie Caillet ne nous épargne pas. Evidemment, avec des ennemis aussi puissants que les Chimère de la Déléane, tous les personnages ne s'en sortent pas indemnes, sans compter que l'auteur prend un malin plaisir à jouer avec nos émotions. Tout au long de ces deux romans, on joue aux montagnes russes, on rit, on pleure, on se réjouit avec les personnages, et le rythme tient en haleine du début à la fin.
Bref, ces deux tome qui se situent bien dans la continuité l'un de l'autre apportent une conclusion épique à cette saga, et Marie Caillet parvient à nous surprendre jusqu'à la fin. En conclusion, la saga dans son ensemble est un véritable régal, prenant jusqu'au bout et plein de rebondissements, dont j'ai été très triste de tourner les dernières pages.
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