dimanche 24 juillet 2011

The Eyes of The Dragon - Stephen King


Dans l'ombre du roi Roland, le magicien Flagg n'a qu'un objectif: s'approprier le pouvoir et bouleverser la paix qui règne dans le royaume de Delain. Mais le roi a deux fils, et l'aîné, Peter, destiné à lui succéder, ne se laissera jamais manipuler par le sorcier. Flagg met donc au point un plan machiavélique pour se débarrasser des obstacles qui le séparent du pouvoir.

Ce n'est pas la première fois que je lis du Stephen King, mais c'est le premier roman de lui que je termine! J'ai déjà lu quelques nouvelles, tenté à plusieurs reprises de commencer The Shining, mais je ne suis jamais arrivée au bout. Là, si ce n'est pas une lecture bouleversante, c'est quand même une histoire sympathique, qui traîne un peu parfois, mais agréable à suivre.

D'emblée, on nous plonge dans un univers de conte: un royaume imaginaire, des personnages relativement transparents, le grand méchant, le grand gentil, les « frères ennemis », bref, beaucoup de stéréotypes du conte réemployés ici bien qu'un peu plus développés sur certains aspects. On peut noter aussi les fréquentes adresses du narrateur au lecteur, un narrateur-conteur qui s'implique dans son histoire, affirme son attachement (ou son dégoût) pour les personnages, laisse certains sujets à l'appréciation du lecteur.

La narration a d'ailleurs la particularité de n'être pas très linéaire (surtout au début du récit). On a l'impression d'un narrateur-« puce » qui saute de l'un à l'autre, s'attache à un personnage, puis s'accroche à un autre qui passe quelques pages plus loin. Le résultat est un temps du récit assez morcelé, le narrateur se projette souvent dans le futur avant de revenir en arrière avec un autre personnage... cela peut parfois donner l'impression que le récit peine à avancer,notamment au début, où le narrateur fait plusieurs portraits en actes des personnages principaux avant que l'on puisse distinguer le fil directeur de l'intrigue. Mais cela s'accélère par la suite, et ce morcellement est moins net, même si l'auteur continue de jouer sur le cliffhanger.

L'intrigue en revanche est assez linéaire et dans l'ensemble sans grande surprise: le plan démoniaque d'un grand méchant qui cherche à s'approprier le pouvoir pour répandre le mal. C'est d'ailleurs là que le bât blesse un peu, car j'ai trouvé que cela donnait un conte un peu longuet au final, en raison de cette action très linéaire et parfois détaillée assez longuement.

Comme dit plus haut, les personnages sont assez transparents, mais néanmoins dans l'ensemble très attachants (sauf Flagg, évidemment.) Peter est trop parfait pour être bien passionnant, mais Thomas, le garçon en manque de reconnaissance, noyé dans l'ombre de son frère, est touchant jusqu'au bout. J'ai bien aimé aussi le personnage de Naomi et le chien Frisky, qui apparaissent assez tard, ainsi que Dennis, le valet un peu simplet, mais de qui dépendent finalement pas mal de choses.

Bref, ce livre ne m'a pas bouleversée, mais j'ai apprécié cette lecture, même si elle m'a paru parfois un peu longue. D'après ce que je sais, c'est très différent de ce que fait Stephen King d'habitude, mais je tâcherai quand même de regarder ses autres titres d'un peu plus près (The Shining est dans ma PAL, avec quelques autres piqués à mon petit frère qui adore Stephen King, donc je devrais avoir l'embarras du choix =p)

Dix-neuvième livre lu dans le cadre du Baby-challenge jeunesse! J'en vois le bout, yahou!

3 commentaires:





  1. lis Salem ;) c'est pas très long et c'est intéressant. C'est une histoire de vampire  en partie :) En plus il n'y a pas trop de longueur pour dire de combler le vide.






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  2. Justement, Salem est dans ma PAL, ça tombe bien ^^! Merci du conseil!






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  3. Bon, d'accord les grandes lignes de l'histoire sont sans surprises, mais pas les multiples petits détails ! En tout cas, moi, j'ai adoré !

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