Lorsqu'un astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entier, Alex Morales se retrouve seul avec ses deux sœurs.
Il n'a pas dix-huit ans et doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à jamais.
Il n'a pas dix-huit ans et doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à jamais.
J'ai un chouïa moins apprécié ce tome 2 que le tome 1, peut-être à cause du choix de narration à la troisième personne, qui m'a paru beaucoup moins frappant que le format journal intime du premier, et ensuite parce que je me suis beaucoup moins attaché à Alex et ses soeurs qu'à Miranda et sa famille. Néanmoins, en dehors de ce bémol, ce tome 2 reste tout aussi prenant et terrifiant que le premier. Alors que Life as we knew it se déroulait dans une petite ville presque campagnarde, on a droit ici à une autre facette de cette apocalypse, cette fois ci à New-York et cela permet à l'auteur de montrer de quelle autre façon la catastrophe a affecté les personnes dans les grands villes.
Ce titre de ce tome montre très justement la première difficulté à laquelle nos personnages doivent faire face : les morts et les disparus. Outre le fait d'être entourés de personnes qui fuient la ville ou qui sont envoyés ailleurs pour leur propre sûreté, Alex Morales et ses soeurs se trouvent en plus dans l'incertitude quant au sort de leurs parents et de leur frère aîné. Rien ne permet de penser qu'ils soient toujours vivants, mais en l'absence de preuves, les enfants (et le lecteur) ne peuvent s'empêcher de garder l'espoir (ou l'illusion) qu'ils pourront tout de même revenir.
Etant donné la taille de la ville, le système mis en place pour faire face aux bouleversements m'a paru beaucoup plus froid, plus impersonnel. Les moyens mis en place pour identifier les corps, les distributions de vivres, même les dispositifs mis en place pour prendre en charge les personnes. On voit ici le fonctionnement d'un système à deux vitesse, où ceux qui ont les moyens ou l'influence peuvent s'arranger pour se mettre en sécurité, alors que les plus démunis n'ont qu'à se débrouiller pour survivre dans une ville immense qui se meurt à petit feu. Et là où la famille de Miranda se retrouvait peu à peu dans un huis clos, ne pouvant compter que sur elle-même, on ressent moins cette espèce de fusion autour d'un noyau familial chez les Morales. C'est peut-être ce qui m'a empêchée de m'attacher autant à eux.
D'autant que j'ai trouvé ces personnages parfois très agaçants. Entre Alex pour qui l'ordre naturel des choses est de laisser les filles faire le ménage et la cuisine pendant que lui, l'homme, s'occupe de faire survivre la famille, et sa petite soeur, Julie, qui pique sans arrêt des crises et se montre souvent assez peu mature (même si cela évolue un peu au cours du récit), j'ai souvent été plus tentée de les secouer que de compatir. Alors que l'égoïsme occasionnel me semblait justifié et crédible chez Miranda, il n'a fait que m'énerver chez Alex, sans doute parce que le personnage est également, et sans s'en rendre compte, assez orgueilleux. J'ai heureusement beaucoup aimé leur soeur, Bri, un personnage plus doux au milieu de ces deux fortes têtes, et j'ai regretté qu'elle n'ait pas un rôle plus important, d'autant qu'on ne la voit pas du tout pendant toute une partie du roman.
Ce qui m'a aussi parfois un peu ennuyée est la place de la religion beaucoup plus présente que dans le tome 1. Cela n'a rien d'étonnant : la famille Morales est très croyante, les écoles fréquentées par les enfants sont des établissements religieux, mais si je n'ai absolument rien contre le fait de se tourner vers la religion en cas de grande catastrophe (au contraire, j'aurais été surprise qu'il n'y ait pas ce genre de réaction), j'ai trouvé ici qu'elle devenait un peu étouffante, car omniprésente. La rigidité du père Mulrooney (qui finit pourtant par être un de mes personnages préférés) m'a parue parfois franchement déplacée. Finalement, on comprend que c'est une manière de poser des règles et de donner un sens au chaos environnant, mais le coup de gueule poussé à un moment donné par Alex m'a semblé très bienvenu. Et finalement, le père Mulrooney est plutôt un brave type, donc on finit tout de même par lui pardonner son caractère de vieille serpillière.
Enfin, fini de râler, j'ai tout de même retrouvé dans ce tome 2 à peu près tout ce que j'ai aimé dans le 1, à savoir la vraisemblance, le récit rythmé par les considérations de la vie quotidienne, des personnages attachants, même s'il ne s'agissait pas toujours des principaux. La père Mulrooney, évidemment, que l'on commence par détester avant de finalement découvrir qu'il est tout de même lucide et compréhensif, malgré sa sévérité. Kevin, l'ami d'Alex, dont on apprécie la débrouillardise, et même parfois la désinvolture assez rafraîchissante. Et au fil du récit, on finit tout de même par apprécier la fratrie Morales, par s'attacher à eux, et comprendre leur attitude et leurs choix face à la situation. A nouveau, certains passages sont très durs, souvent plus que dans le premier tome, et tout le monde ne s'en sort pas indemne.
Bref, même si je suis un peu plus nuancée sur ce deuxième tome, je l'ai tout de même trouvé très chouette, et je l'ai dévoré avec presque autant de plaisir que le premier. je n'ai pas la suite sous la main et je le regrette, parce que j'ai bien envie de savoir ce qui va arriver à Miranda d'un côté, et Alex de l'autre, ainsi qu'à leurs famille. Je suis curieuse aussi de voir de quelle manière Susan Beth Pfeffer pourra conclure une telle saga. Inutile donc de dire que je lirai la suite aussitôt qu'elle me tombera entre les mains!
Ce titre de ce tome montre très justement la première difficulté à laquelle nos personnages doivent faire face : les morts et les disparus. Outre le fait d'être entourés de personnes qui fuient la ville ou qui sont envoyés ailleurs pour leur propre sûreté, Alex Morales et ses soeurs se trouvent en plus dans l'incertitude quant au sort de leurs parents et de leur frère aîné. Rien ne permet de penser qu'ils soient toujours vivants, mais en l'absence de preuves, les enfants (et le lecteur) ne peuvent s'empêcher de garder l'espoir (ou l'illusion) qu'ils pourront tout de même revenir.
Etant donné la taille de la ville, le système mis en place pour faire face aux bouleversements m'a paru beaucoup plus froid, plus impersonnel. Les moyens mis en place pour identifier les corps, les distributions de vivres, même les dispositifs mis en place pour prendre en charge les personnes. On voit ici le fonctionnement d'un système à deux vitesse, où ceux qui ont les moyens ou l'influence peuvent s'arranger pour se mettre en sécurité, alors que les plus démunis n'ont qu'à se débrouiller pour survivre dans une ville immense qui se meurt à petit feu. Et là où la famille de Miranda se retrouvait peu à peu dans un huis clos, ne pouvant compter que sur elle-même, on ressent moins cette espèce de fusion autour d'un noyau familial chez les Morales. C'est peut-être ce qui m'a empêchée de m'attacher autant à eux.
D'autant que j'ai trouvé ces personnages parfois très agaçants. Entre Alex pour qui l'ordre naturel des choses est de laisser les filles faire le ménage et la cuisine pendant que lui, l'homme, s'occupe de faire survivre la famille, et sa petite soeur, Julie, qui pique sans arrêt des crises et se montre souvent assez peu mature (même si cela évolue un peu au cours du récit), j'ai souvent été plus tentée de les secouer que de compatir. Alors que l'égoïsme occasionnel me semblait justifié et crédible chez Miranda, il n'a fait que m'énerver chez Alex, sans doute parce que le personnage est également, et sans s'en rendre compte, assez orgueilleux. J'ai heureusement beaucoup aimé leur soeur, Bri, un personnage plus doux au milieu de ces deux fortes têtes, et j'ai regretté qu'elle n'ait pas un rôle plus important, d'autant qu'on ne la voit pas du tout pendant toute une partie du roman.
Ce qui m'a aussi parfois un peu ennuyée est la place de la religion beaucoup plus présente que dans le tome 1. Cela n'a rien d'étonnant : la famille Morales est très croyante, les écoles fréquentées par les enfants sont des établissements religieux, mais si je n'ai absolument rien contre le fait de se tourner vers la religion en cas de grande catastrophe (au contraire, j'aurais été surprise qu'il n'y ait pas ce genre de réaction), j'ai trouvé ici qu'elle devenait un peu étouffante, car omniprésente. La rigidité du père Mulrooney (qui finit pourtant par être un de mes personnages préférés) m'a parue parfois franchement déplacée. Finalement, on comprend que c'est une manière de poser des règles et de donner un sens au chaos environnant, mais le coup de gueule poussé à un moment donné par Alex m'a semblé très bienvenu. Et finalement, le père Mulrooney est plutôt un brave type, donc on finit tout de même par lui pardonner son caractère de vieille serpillière.
Enfin, fini de râler, j'ai tout de même retrouvé dans ce tome 2 à peu près tout ce que j'ai aimé dans le 1, à savoir la vraisemblance, le récit rythmé par les considérations de la vie quotidienne, des personnages attachants, même s'il ne s'agissait pas toujours des principaux. La père Mulrooney, évidemment, que l'on commence par détester avant de finalement découvrir qu'il est tout de même lucide et compréhensif, malgré sa sévérité. Kevin, l'ami d'Alex, dont on apprécie la débrouillardise, et même parfois la désinvolture assez rafraîchissante. Et au fil du récit, on finit tout de même par apprécier la fratrie Morales, par s'attacher à eux, et comprendre leur attitude et leurs choix face à la situation. A nouveau, certains passages sont très durs, souvent plus que dans le premier tome, et tout le monde ne s'en sort pas indemne.
Bref, même si je suis un peu plus nuancée sur ce deuxième tome, je l'ai tout de même trouvé très chouette, et je l'ai dévoré avec presque autant de plaisir que le premier. je n'ai pas la suite sous la main et je le regrette, parce que j'ai bien envie de savoir ce qui va arriver à Miranda d'un côté, et Alex de l'autre, ainsi qu'à leurs famille. Je suis curieuse aussi de voir de quelle manière Susan Beth Pfeffer pourra conclure une telle saga. Inutile donc de dire que je lirai la suite aussitôt qu'elle me tombera entre les mains!
Coucou. Je viens de visiter ton blog que j'aime beaucoup. Je reviendrai de temps en temps lire tes articles :-). Je suis nouvelle sur blogspot et si tu aimes découvrir de nouveaux blogs le mien est LESALONDESLETTRES.BLOGSPOT.COM. Peut-être à bientôt :-)
RépondreSupprimerMerci de ta visite et bienvenue sur blogspot! J'espère que tu y feras de belles découvertes :D! A bientôt!
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