Encore une année qui s'annonce mouvementée pour Harry Potter. Avant même la rentrée des classes, alors qu'il passe un été exécrable chez les Dursley, on vient l'avertir que Poudlard s'apprête à être le théâtre d'évènements terribles, il frôle le renvoi de l'école pour usage abusif (et involontaire) de la magie, et voilà qu'il doit composer avec des cours de défense contre les Forces du Mal affligeants et une célébrité qui lui vaut des marques d'attention parfois envahissantes. Pire que tout, l'école est réellement en danger, et les élèves nés de parents moldus ne tardent pas à subir les attaques d'un monstre, celui qui se cache dans la Chambre des Secrets...
Deuxième livre de la saga Harry Potter, également lu pour la première fois en version originale. Les remarques sur la traduction sont à peu de choses près les mêmes que pour le premier tome: encore une fois des passages ont été zappés sans autre forme de procès (ce problème a été corrigé dans les éditions plus récentes, mais dans les premières traductions, ce sont des paragraphes entiers qui manquent à l'appel.) Certes, ce sont des éléments qui ne sont pas indispensables à l'histoire mais qui contribuent tout de même à l'installation d'une atmosphère, à l'insertion de petites touches d'humour qui sont particulièrement bienvenues dans ce tome-ci, où l'ambiance est résolument plus sombre que dans le premier.
A la première lecture, c'était ce deuxième tome que j'avais le moins aimé sur les quatre qui étaient sortis à l'époque. Peut-être en raison de l'atmosphère teintée de peur et de suspicion qui le caractérise. Contrairement au premier tome, c'est cette fois toute l'école qui est exposée directement au danger, danger dont chacun étudiant comme professeur est conscient. Là où les adultes de l'école pouvaient donner une impression de contrôle et de sûreté dans le premier tome, il semblent ici curieusement désarmés et impuissants devant des évènements qui mettent en péril la vie même de tous les élèves.
Avec un regard plus mature et moins naïf que celui que j'avais à l'époque (et que je regrette parfois XD), il s'avère que certains éléments de l'histoire en elle-même ne tiennent pas toujours bien la route. L'énigme est certes admirablement ficelée, mais... encore une fois (parce que c'était déjà le cas dans L'école des Sorciers), on s'en sort parfois un peu trop facilement. Que le trio mène l'enquête passe encore, la fabrication du Polynectar par des deuxième année, à la limite, Hermione est très brillante, bon. Mais que nos héros découvrent la solution du problème avant les professeurs? Avant Dumbledore qui est l'incarnation du génie absolu? (on sait que Dumbledore connaît déjà l'identité du coupable, mais on peut supposer qu'il pourrait arriver lui même beaucoup plus vite à des conclusions auxquelles sont capables de parvenir des gamins de douze ans...). Sans compter Hagrid, livrant un indice à Harry et Ron alors que Dumbledore se trouve à quelques pas de lui...
Mais bon, passé ces petits détails, la lecture reste très agréable par l'introduction de nouveaux éléments qui étendent un peu l'univers magique de Harry Potter. La découverte des elfes de maison par l'intermédiaire de Dobby, la maison des Weasley, un lieu à la fois paisible et imprévisible (et une découverte un peu plus approfondie du personnage de Mrs Weasley que j'adore complètement... peut-être parce qu'elle me rappelle ma maman à moi XD), le ministère de la Magie, toujours esquissé, mais de façon un peu plus concrète dans ce tome ci... Enfin, last but not least, l'arrivée heureusement provisoire de Gilderoy Lockhart, l'homme le plus agaçant du monde, celui que l'on finit par adorer à force de vouloir lui coller des gifles. J'avoue que les passages que je préfère dans ce livre sont le plus souvent ceux qui mettent en scène Lockhart parce qu'il a le don de me faire mourir de rire. Le plus représentatif étant celui du club de duel: voir Severus Snape mettre une raclée bien méritée à Gilderoy n'a pu évidemment que faire grimper le maître des Potions dans mon estime.
Donc pour terminer en beauté, un petit extrait de ce passage que je trouve assez savoureux.
A la première lecture, c'était ce deuxième tome que j'avais le moins aimé sur les quatre qui étaient sortis à l'époque. Peut-être en raison de l'atmosphère teintée de peur et de suspicion qui le caractérise. Contrairement au premier tome, c'est cette fois toute l'école qui est exposée directement au danger, danger dont chacun étudiant comme professeur est conscient. Là où les adultes de l'école pouvaient donner une impression de contrôle et de sûreté dans le premier tome, il semblent ici curieusement désarmés et impuissants devant des évènements qui mettent en péril la vie même de tous les élèves.
Avec un regard plus mature et moins naïf que celui que j'avais à l'époque (et que je regrette parfois XD), il s'avère que certains éléments de l'histoire en elle-même ne tiennent pas toujours bien la route. L'énigme est certes admirablement ficelée, mais... encore une fois (parce que c'était déjà le cas dans L'école des Sorciers), on s'en sort parfois un peu trop facilement. Que le trio mène l'enquête passe encore, la fabrication du Polynectar par des deuxième année, à la limite, Hermione est très brillante, bon. Mais que nos héros découvrent la solution du problème avant les professeurs? Avant Dumbledore qui est l'incarnation du génie absolu? (on sait que Dumbledore connaît déjà l'identité du coupable, mais on peut supposer qu'il pourrait arriver lui même beaucoup plus vite à des conclusions auxquelles sont capables de parvenir des gamins de douze ans...). Sans compter Hagrid, livrant un indice à Harry et Ron alors que Dumbledore se trouve à quelques pas de lui...
Mais bon, passé ces petits détails, la lecture reste très agréable par l'introduction de nouveaux éléments qui étendent un peu l'univers magique de Harry Potter. La découverte des elfes de maison par l'intermédiaire de Dobby, la maison des Weasley, un lieu à la fois paisible et imprévisible (et une découverte un peu plus approfondie du personnage de Mrs Weasley que j'adore complètement... peut-être parce qu'elle me rappelle ma maman à moi XD), le ministère de la Magie, toujours esquissé, mais de façon un peu plus concrète dans ce tome ci... Enfin, last but not least, l'arrivée heureusement provisoire de Gilderoy Lockhart, l'homme le plus agaçant du monde, celui que l'on finit par adorer à force de vouloir lui coller des gifles. J'avoue que les passages que je préfère dans ce livre sont le plus souvent ceux qui mettent en scène Lockhart parce qu'il a le don de me faire mourir de rire. Le plus représentatif étant celui du club de duel: voir Severus Snape mettre une raclée bien méritée à Gilderoy n'a pu évidemment que faire grimper le maître des Potions dans mon estime.
Donc pour terminer en beauté, un petit extrait de ce passage que je trouve assez savoureux.
« Let me introduce my assistant, Professeor Snape », said Lockhart, flashing a wide smile. « He tells me he knows a tiny little bit about duelling himself and has sportingly agreed to help me with a short demonstration before we begin. Now, I don't want any of you youngsters to worry – you'll still have your Potions master when I'm through with him, never fear! »
« Wouldn't it be good if they finished each other off? » Ron muttered in Harry's ear.
Snape's upper lip was curling. Harry wondered why Lockhart was still smiling: if Snape had been looking at him like that he'd have been running as fast as he could in the opposite direction. »
Finalement, si ce tome reste un de ceux qui m'ont le moins marquée, il n'en est pas moins un livre que j'ai dévoré avec passion. Maintenant j'ai hâte de relire le troisième qui a été, est et restera mon tome préféré de Harry Potter.
Je n'ai pas eu le temps de revoir le film pour cette fois ci, mais d'après mes souvenirs, l'adaptation était encore assez bonne. Encore une fois mon passage préféré est celui du club de duel, sans surprise ^^''. Kenneth Branagh est tout simplement parfait dans le rôle de Lockhart (et la musique associée à ce personnage est juste géniale.)... finalement je crois que du tome 2, c'est ce cher Gilderoy qui m'a le plus marquée. Peut-être qu'à force d'adorer détester ce personnage je finis par vraiment l'adorer XD!
Je n'ai pas eu le temps de revoir le film pour cette fois ci, mais d'après mes souvenirs, l'adaptation était encore assez bonne. Encore une fois mon passage préféré est celui du club de duel, sans surprise ^^''. Kenneth Branagh est tout simplement parfait dans le rôle de Lockhart (et la musique associée à ce personnage est juste géniale.)... finalement je crois que du tome 2, c'est ce cher Gilderoy qui m'a le plus marquée. Peut-être qu'à force d'adorer détester ce personnage je finis par vraiment l'adorer XD!
deuxième livre lu dans le cadre de la lecture commune de Kayleigh
ici les avis des autres:
et le troisième dans le cadre du Challenge God Save the Livre
RépondreSupprimerJ'adÖre ! Comment Lockhart peut encore sourire avec Rogue en face de lui !
Vivement le 3 !
RépondreSupprimerMais Lockhart est bête, c'est pour ça qu'on l'aime XD! Personnellement je m'amuse toujours à imaginer ce qui passe par la tête de Severus à ce moment-là... ça doit être assez savoureux aussi :p!
RépondreSupprimerTon avis est très proche du mien, moi aussi je trouve le passage du club de duel particulièrement génial! On se fait une séance cinépotter quand tu veux :p
RépondreSupprimeroooh wouiii!! Ben écoute on peut se faire ça la prochaine fois que tu viendras à l'appart !
RépondreSupprimerSalut Minidou, je viens de chroniquer cette lecture dans le cadre du challenge et me suis permis d'ajouter un lien vers ton article. Si cela te dit, passe chez moi pour me dire ce que tu en
penses, if you want to...!
Bon week-end et à bientôt...
RépondreSupprimerOh, chic! Je vais aller voir ce que tu en as pensé ^^! Merci d'être passé!