Une vivenef maudite et aveugle ; un équipage composé de coupe-jarrets; un ennemi armé jusqu'aux dents. C'est dans ces conditions pour le moins précaires qu'Ambre, Althéa et Brashen embarquent sur le Parangon enfin remis à flots. Le temps presse car la Vivacia doit être arrachée des mains du pirate Kennit avant que celui-ci ne se soit définitivement attaché l'âme de la Vivenef. La situation n'est guère plus reluisante pour les membres de la famille Vestrit restés à Terrilville. Malta s'efforce de faire bonne figure au bal de l'été. Mais le dragon du désert des pluies accapare ses pensées. Et si elle avait un rôle à jouer dans les plans de cet être millénaire ? Petit à petit, le lien qui unit vivenefs et dragons se retisse... Mais dans quel but ?
Un épisode qui nous révèle encore beaucoup de choses. Le lien entre les vivenefs, les dragons et les serpents de mer se fait de plus en plus tangible, et beaucoup de détails ne manquent pas de nous rappeler certains évènements des derniers tomes de l'Assassin Royal. Les passages qui tournent autour des serpents de mer deviennent en conséquence de moins en moins sibyllins et de plus en plus intéressants.
D'autre part, la situation des Vestrit à Terrilville rencontre un véritable tournant, avec l'arrivée du Gouverneur qui exacerbe les tensions et précipite les évènements de la ville. La politique des Marchands se trouve dans ce sixième tome à un point de non retour et dans une situation de conflit ouvert qui semble être le point culminant de toutes les tensions que l'on a vu s'élever dans les tomes précédents.
Au niveau des personnages, on assiste à de véritables métamorphoses. Hiémain par exemple, qui, sans renier les principes de la prêtrises, commence à devenir un peu moins passif, un peu plus complexe. L'épisode sur l'Ile des Autre fait partie de ceux qui m'ont particulièrement plu dans ce sixième tome.
Autre épisode marquant, sans doute le plus marquant de ce tome-ci, celui de la cité des Anciens à la fin du roman. Sans spoiler, je dois dire que j'ai trouvé ce chapitre magistral, et que je l'ai dévoré avec passion. Le personnage de Malta tout particulièrement a acquis une dimension bien plus intéressante que celui de la gamine gâtée et exaspérante des premiers tomes. Elle garde ce côté obstiné et sûre d'elle-même qui agaçait au début, mais cette fois ci en bien meilleure part (c'est sans doute mieux, étant donné que le personnage d'enfant gâté est à présent repris par le Gouverneur, dans le postérieur duquel on flanquerait volontiers un coup de pied ou deux de temps en temps...)
Pour conclure, une saga toujours aussi palpitante, avec cette fois une véritable progression de la tension jusqu'à la fin (qui s'explique sans doute par le fait que la fin de ce tome correspond au découpage de la série originale.) et un épisode final tout simplement magnifique. Beaucoup d'éléments décisifs qui se mettent en place et qui permettent de faire mieux concorder entre elles les aventures de chacun des protagonistes.
D'autre part, la situation des Vestrit à Terrilville rencontre un véritable tournant, avec l'arrivée du Gouverneur qui exacerbe les tensions et précipite les évènements de la ville. La politique des Marchands se trouve dans ce sixième tome à un point de non retour et dans une situation de conflit ouvert qui semble être le point culminant de toutes les tensions que l'on a vu s'élever dans les tomes précédents.
Au niveau des personnages, on assiste à de véritables métamorphoses. Hiémain par exemple, qui, sans renier les principes de la prêtrises, commence à devenir un peu moins passif, un peu plus complexe. L'épisode sur l'Ile des Autre fait partie de ceux qui m'ont particulièrement plu dans ce sixième tome.
Autre épisode marquant, sans doute le plus marquant de ce tome-ci, celui de la cité des Anciens à la fin du roman. Sans spoiler, je dois dire que j'ai trouvé ce chapitre magistral, et que je l'ai dévoré avec passion. Le personnage de Malta tout particulièrement a acquis une dimension bien plus intéressante que celui de la gamine gâtée et exaspérante des premiers tomes. Elle garde ce côté obstiné et sûre d'elle-même qui agaçait au début, mais cette fois ci en bien meilleure part (c'est sans doute mieux, étant donné que le personnage d'enfant gâté est à présent repris par le Gouverneur, dans le postérieur duquel on flanquerait volontiers un coup de pied ou deux de temps en temps...)
Pour conclure, une saga toujours aussi palpitante, avec cette fois une véritable progression de la tension jusqu'à la fin (qui s'explique sans doute par le fait que la fin de ce tome correspond au découpage de la série originale.) et un épisode final tout simplement magnifique. Beaucoup d'éléments décisifs qui se mettent en place et qui permettent de faire mieux concorder entre elles les aventures de chacun des protagonistes.
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