Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout...
les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action.
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.
Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout...
les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action.
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.
Il m'a fallu très longtemps pour enfin m'intéresser à cette série. J'en entend pourtant parler depuis plusieurs années, et ce premier tome a rejoint ma PAL, un peu par hasard, en 2014, mais le résumé me tentait moyennement. Finalement, je me suis lancée, et j'ai bien fait, car je frôle le coup de coeur pour ce premier tome des aventures de Phèdre nó Delaunay (j'ai d'ailleurs offert le tome 1 à ma maman pour la fête des mères ^^)
Je dis "frôle", car il y a tout de même quelques petits bémols dont je vais me débarrasser tout de suite pour être tranquille : en premier lieu, il y a le début, qui est très TRÈS long. J'avoue franchement que pendant toute la première partie du livre je n'ai retenu qu'à moitié tous les noms et les relations des personnages entre eux, ce qui est un peu gênant quand ils commencent tous à comploter en rond et qu'on doit se demander qui est du côté de qui. Le récit est entièrement raconté du point de vue de Phèdre, et elle passe un long moment à nous faire un cours d'histoire de Terre d'Ange. Lorsque cela intervient au tout début du récit, alors que l'on connaît à peine l'univers et que l'on se familiarise tout juste avec les personnages principaux, il est un peu difficile de prêter attention à des choses qui se sont produites des années auparavant, et dans lesquelles le personnage principal n'a aucune implication.
Un deuxième petit point qui m'a un peu chagrinée (mais beaucoup moins, quand même) : j'ai trouvé que les talents de Phèdre étaient parfois un sésame un peu trop facile pour dénouer des situations compliquées. Je me suis fait cette réflexion à une ou deux reprises, pas assez pour gâcher mon plaisir de lecture (loin de là!) mais suffisamment pour que cela continue de me trotter dans la tête une fois le live refermé.
Mais c'est à peu près tout pour les points négatifs. Dans l'ensemble, une fois passé les 150 - 200 premières pages (à la louche) on entre vraiment dans le récit, et à partir de là, c'est un régal. Les personnages sont crédibles et attachants (mention spéciale pour Hyacinthe et Joscelin... c'est d'ailleurs à l'apparition de ce dernier que j'ai été définitivement happée dans l'histoire) et j'ai particulièrement aimé le personnage de Phèdre, sa complexité, ses contradictions, et surtout la conscience qu'elle a de ses forces aussi bien que de ses faiblesses. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il s'agisse d'une narration rétrospective, et qu'elle partage ses réflexions a posteriori sur les événements, même si le stratagème pour faire monter le suspense est parfois un peu cousu de fil blanc (à plusieurs reprise, elle introduit sa narration d'un événement par des formules du genre "si j'avais su ce qui allait se passer...." ou "si j'avais su quelles conséquences tel événement allait avoir, bla bla..." ce qui évidemment fait monter l'anticipation... ce n'est pas un moyen très subtil, mais il faut admettre que c'est plutôt efficace.) D'une manière générale, cette narration permet au personnage de s'exprimer sur son propre ressenti, d'avoir une distance avec elle-même qui lui donne une certaine lucidité sur ses actions et ses sentiments, et cela ne lui donne que plus de profondeur.
J'ai également beaucoup aimé que les antagonistes soient ne soient pas présentés uniquement comme des antagonistes , justement. Les Skaldi, tous barbares qu'ils puissent paraître aux yeux des D'Angelines, ne sont pas présentés comme des monstres sanguinaires (ce qui les rendrait facile à haïr) mais au contraire comme un peuple avec sa propre culture, ses propres coutumes et sa propre sensibilité. Malgré leur caractère belliqueux, on finit même par éprouver de la sympathie pour certains d'entre eux, et cela ne peut que susciter des sentiments contradictoires, lorsque leurs intérêts et ceux de nos héros finissent, inévitablement, par diverger.
Un autre aspect intéressant de cette série est son univers, qui emprunte très clairement à l'histoire, à la géographie, aux mythologies européennes, ainsi qu'à la religion judéo-chrétienne, tout en les déguisant suffisamment pour en faire un univers à part entière. Si au début, je trouvais que c'était un peu facile de la part de l'auteur, je me suis finalement prise au jeu, et je trouve cette manière d'utiliser ces diverses références assez astucieuse. En effet, tout en nous ancrant dans un univers de fantasy à part entière, Jacqueline Carey nous amène à convoquer des connaissances historiques personnelles qui nous permettent d'enrichir de nous même la toile de fond du récit qu'elle nous présente. Cela rend son univers d'autant plus tangible, tout en lui assurant la liberté nécessaire au développement de sa propre mythologie et de son intrigue.
Bref, un premier tome très riche, et finalement très addictif, une fois que l'on a passé les quelques 200 premières pages, qui posent les bases de l'intrigue, mais de manière assez longue et peu engageante. Il ne faut pas se laisser décourager, cependant, car les choses s'accélèrent par la suite, et cette exposition un peu touffue prend tout son sens. Entre les complots, les trahisons, les intrigues de cour, et les machinations de personnages machiavéliques, on est finalement happé dans cet univers à la fois très proche du nôtre et pourtant très différent, et une fois entré dans le récit, on ne s'y ennuie pas une seule seconde. Certains retournements de situation sont un peu prévisibles, mais cela n'enlève rien à la tension et aux émotions que l'on peut ressentir à la lecture. Malgré mes appréhensions initiales, je suis conquise et je compte bien continuer cette saga très prometteuse.
Je dis "frôle", car il y a tout de même quelques petits bémols dont je vais me débarrasser tout de suite pour être tranquille : en premier lieu, il y a le début, qui est très TRÈS long. J'avoue franchement que pendant toute la première partie du livre je n'ai retenu qu'à moitié tous les noms et les relations des personnages entre eux, ce qui est un peu gênant quand ils commencent tous à comploter en rond et qu'on doit se demander qui est du côté de qui. Le récit est entièrement raconté du point de vue de Phèdre, et elle passe un long moment à nous faire un cours d'histoire de Terre d'Ange. Lorsque cela intervient au tout début du récit, alors que l'on connaît à peine l'univers et que l'on se familiarise tout juste avec les personnages principaux, il est un peu difficile de prêter attention à des choses qui se sont produites des années auparavant, et dans lesquelles le personnage principal n'a aucune implication.
Un deuxième petit point qui m'a un peu chagrinée (mais beaucoup moins, quand même) : j'ai trouvé que les talents de Phèdre étaient parfois un sésame un peu trop facile pour dénouer des situations compliquées. Je me suis fait cette réflexion à une ou deux reprises, pas assez pour gâcher mon plaisir de lecture (loin de là!) mais suffisamment pour que cela continue de me trotter dans la tête une fois le live refermé.
Mais c'est à peu près tout pour les points négatifs. Dans l'ensemble, une fois passé les 150 - 200 premières pages (à la louche) on entre vraiment dans le récit, et à partir de là, c'est un régal. Les personnages sont crédibles et attachants (mention spéciale pour Hyacinthe et Joscelin... c'est d'ailleurs à l'apparition de ce dernier que j'ai été définitivement happée dans l'histoire) et j'ai particulièrement aimé le personnage de Phèdre, sa complexité, ses contradictions, et surtout la conscience qu'elle a de ses forces aussi bien que de ses faiblesses. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il s'agisse d'une narration rétrospective, et qu'elle partage ses réflexions a posteriori sur les événements, même si le stratagème pour faire monter le suspense est parfois un peu cousu de fil blanc (à plusieurs reprise, elle introduit sa narration d'un événement par des formules du genre "si j'avais su ce qui allait se passer...." ou "si j'avais su quelles conséquences tel événement allait avoir, bla bla..." ce qui évidemment fait monter l'anticipation... ce n'est pas un moyen très subtil, mais il faut admettre que c'est plutôt efficace.) D'une manière générale, cette narration permet au personnage de s'exprimer sur son propre ressenti, d'avoir une distance avec elle-même qui lui donne une certaine lucidité sur ses actions et ses sentiments, et cela ne lui donne que plus de profondeur.
J'ai également beaucoup aimé que les antagonistes soient ne soient pas présentés uniquement comme des antagonistes , justement. Les Skaldi, tous barbares qu'ils puissent paraître aux yeux des D'Angelines, ne sont pas présentés comme des monstres sanguinaires (ce qui les rendrait facile à haïr) mais au contraire comme un peuple avec sa propre culture, ses propres coutumes et sa propre sensibilité. Malgré leur caractère belliqueux, on finit même par éprouver de la sympathie pour certains d'entre eux, et cela ne peut que susciter des sentiments contradictoires, lorsque leurs intérêts et ceux de nos héros finissent, inévitablement, par diverger.
Un autre aspect intéressant de cette série est son univers, qui emprunte très clairement à l'histoire, à la géographie, aux mythologies européennes, ainsi qu'à la religion judéo-chrétienne, tout en les déguisant suffisamment pour en faire un univers à part entière. Si au début, je trouvais que c'était un peu facile de la part de l'auteur, je me suis finalement prise au jeu, et je trouve cette manière d'utiliser ces diverses références assez astucieuse. En effet, tout en nous ancrant dans un univers de fantasy à part entière, Jacqueline Carey nous amène à convoquer des connaissances historiques personnelles qui nous permettent d'enrichir de nous même la toile de fond du récit qu'elle nous présente. Cela rend son univers d'autant plus tangible, tout en lui assurant la liberté nécessaire au développement de sa propre mythologie et de son intrigue.
Bref, un premier tome très riche, et finalement très addictif, une fois que l'on a passé les quelques 200 premières pages, qui posent les bases de l'intrigue, mais de manière assez longue et peu engageante. Il ne faut pas se laisser décourager, cependant, car les choses s'accélèrent par la suite, et cette exposition un peu touffue prend tout son sens. Entre les complots, les trahisons, les intrigues de cour, et les machinations de personnages machiavéliques, on est finalement happé dans cet univers à la fois très proche du nôtre et pourtant très différent, et une fois entré dans le récit, on ne s'y ennuie pas une seule seconde. Certains retournements de situation sont un peu prévisibles, mais cela n'enlève rien à la tension et aux émotions que l'on peut ressentir à la lecture. Malgré mes appréhensions initiales, je suis conquise et je compte bien continuer cette saga très prometteuse.
Un livre lu dans le cadre du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire
Et dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons
J'ai du m'arreter trop tot dans ce roman alors, car je n'ai pas dépassé les 200 pages (j'ai vu Josselin mais pas sur beaucoup de temps). En dehors du début très lente, ce sont toutes les scènes érotiques qui m'ont dérangé, je ne sais pas si ca se tasse ou se majore par la suite.
RépondreSupprimerIl y en a pas mal au début, mais quand l'action démarre vraiment, il y en a beaucoup moins, même si évidemment, le sujet est toujours plus ou moins présent. Oui, tu as dû t'arrêter juste avant que ça commence à s'accélérer du coup xD. Merci d'être passée ^^!
SupprimerC'est vrai que le début est long... Ca avait failli me faire abandonner, mais je n'ai vraiment pas regretté d'avoir persisté !!
RépondreSupprimerOui,une fois qu'on a passé ce début un peu laborieux, ça vaut vraiment le coup. La suite sera certainement plus facile à lire en tout cas ^^. Merci de ta visite :D !
SupprimerOui, il n'y a que pour le 1er que tu rencontres cet écueil :)
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