Le jour où Coraline passe de l'autre côté d'une porte condamnée et y rencontre son autre papa et son autre maman, cet autre monde lui semble à première vue bien plus agréable et amusant que celui qu'elle vient de quitter. Mais rapidement tout devient de plus en plus inquiétant. Que sont devenus les véritables parents de Coraline? Réussira t-elle à les retrouver à temps, avant de se retrouver prisonnière du monde de l'autre côté de la porte?
Cela commence à faire un certain temps que j'ai lu ce livre, et je ne me souviens plus de tous les détails. Ce qui est sûr, c'est que même si j'ai passé un assez bon moment à sa lecture, j'ai tout de même trouvé à l'histoire quelques faiblesses qui font que ce ne sera pas un de mes Gaiman préférés.
Cela s'explique sans doute par le fait que le récit soit assez bref, et que la narration, du point de vue de Coraline, donne au style un tour enfantin qui n'est pas désagréable, mais simplifie d'une certaine manière l'écriture d'ordinaire assez élégante de Gaiman. L'avantage est que les phrases sont brèves et percutantes, l'action, les décors et les personnages posés avec rapidité et efficacité, mais du coup tout s'enchaîne un peu vite, et les pensées de Coraline sont finalement assez peu développées.
Tout à la fois, j'ai été gênée par cet aspect qui en même temps d'une certaine manière m'a plu, car il me rappelait beaucoup Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, dont on sent en filigrane l'inspiration derrière l'histoire de Coraline: la petite fille qui pénètre dans un monde parallèle et merveilleux, des situations absurdes qui nous sont présentées de manière parfaitement normale, et même la présence du chat (qui fait penser au chat du Cheshire). Le personnage principal se laisse un peu porter par les événements, parfois sans trop se poser de questions, et si cela empêche de vraiment s'attacher à elle tout au long du livre, cela m'a rappelé les personnages absurdes d'Alice au Pays des Merveilles, donc, pour moi qui apprécie toujours les clins d'oeil, cela n'a pas été un point si négatif.
D'autant que l'on retrouve l'univers sombre et encore une fois très « burtonien » (je n'arrive pas à trouver d'adjectif plus approprié) de Neil Gaiman, avec une petite fille qui est loin de se retrouver projetée dans un conte de fée, qui se trouve confrontée à un monde aux règles déroutantes, voire dangereuses, à des créatures effrayantes, et qui ne peut compter que sur elle-même, et sur un chat très arrogant pour se sortir de là et sauver sa famille. La situation de Coraline crée tout de même une tension notamment dans la deuxième partie du livre, qui fait que le récit ne laisse malgré tout pas indifférent. J'ai regretté par contre que tout se résolve finalement assez facilement et sans trop de surprise. Si cet aspect ne m'avait pas trop dérangée dans Nobody Owens, car le reste du livre était suffisamment chargé en émotions pour gommer ce détail, il m'a manqué ici cette petite touche de tendresse qui aurait pu en faire un coup de cœur.
Finalement ce livre a tout de même été une lecture sympathique, rapide et sans prise de tête, avec une juste dose de tension et un récit suffisamment rapide pour maintenir l'intérêt tout au long du livre. Il m'a surtout manqué de vraiment m'attacher aux personnages et de voir certains aspects du récit un peu plus développés pour que cette lecture soit un coup de cœur. Qu'à cela ne tienne, je voue toujours une admiration sans bornes à Neil Gaiman, et je vais continuer à découvrir d'autres œuvres de sa plume avec plaisir!
Cela s'explique sans doute par le fait que le récit soit assez bref, et que la narration, du point de vue de Coraline, donne au style un tour enfantin qui n'est pas désagréable, mais simplifie d'une certaine manière l'écriture d'ordinaire assez élégante de Gaiman. L'avantage est que les phrases sont brèves et percutantes, l'action, les décors et les personnages posés avec rapidité et efficacité, mais du coup tout s'enchaîne un peu vite, et les pensées de Coraline sont finalement assez peu développées.
Tout à la fois, j'ai été gênée par cet aspect qui en même temps d'une certaine manière m'a plu, car il me rappelait beaucoup Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, dont on sent en filigrane l'inspiration derrière l'histoire de Coraline: la petite fille qui pénètre dans un monde parallèle et merveilleux, des situations absurdes qui nous sont présentées de manière parfaitement normale, et même la présence du chat (qui fait penser au chat du Cheshire). Le personnage principal se laisse un peu porter par les événements, parfois sans trop se poser de questions, et si cela empêche de vraiment s'attacher à elle tout au long du livre, cela m'a rappelé les personnages absurdes d'Alice au Pays des Merveilles, donc, pour moi qui apprécie toujours les clins d'oeil, cela n'a pas été un point si négatif.
D'autant que l'on retrouve l'univers sombre et encore une fois très « burtonien » (je n'arrive pas à trouver d'adjectif plus approprié) de Neil Gaiman, avec une petite fille qui est loin de se retrouver projetée dans un conte de fée, qui se trouve confrontée à un monde aux règles déroutantes, voire dangereuses, à des créatures effrayantes, et qui ne peut compter que sur elle-même, et sur un chat très arrogant pour se sortir de là et sauver sa famille. La situation de Coraline crée tout de même une tension notamment dans la deuxième partie du livre, qui fait que le récit ne laisse malgré tout pas indifférent. J'ai regretté par contre que tout se résolve finalement assez facilement et sans trop de surprise. Si cet aspect ne m'avait pas trop dérangée dans Nobody Owens, car le reste du livre était suffisamment chargé en émotions pour gommer ce détail, il m'a manqué ici cette petite touche de tendresse qui aurait pu en faire un coup de cœur.
Finalement ce livre a tout de même été une lecture sympathique, rapide et sans prise de tête, avec une juste dose de tension et un récit suffisamment rapide pour maintenir l'intérêt tout au long du livre. Il m'a surtout manqué de vraiment m'attacher aux personnages et de voir certains aspects du récit un peu plus développés pour que cette lecture soit un coup de cœur. Qu'à cela ne tienne, je voue toujours une admiration sans bornes à Neil Gaiman, et je vais continuer à découvrir d'autres œuvres de sa plume avec plaisir!
J'aime le tag "découverte sympathique". Avec RAMEAU, ce ne serait pas possible ce genre de descripteur xD Désolée...
RépondreSupprimerje vais inventer le thésaurus Minidou pour faire valider mes descripteurs :P! Et plus tard il sera utilisé dans tous les CDI XD!
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