Note : ce livre a été lu dans le cadre d'une LC sur Livraddict, organisée selon le découpage de la version française. La chronique est donc divisée en 2 parties qui correspondent aux deux tomes publiés en VF.
Partie 1 : Les secrets de Castelcerf
Après avoir secouru le prince Devoir prisonnier des fidèles du Prince Pie, Fitz s'efforce de s'habituer au vide laissé par la disparition d'Oeil de Nuit, tout comme Devoir qui a perdu sa Chatte de lien. Mais le Prince doit, quant à lui, se préparer pour ses fiançailles avec la Narcheska Elliania, tandis que Fitz se trouve confronté à des problèmes plus personnels, car Heur, son fils adoptif, découvre l'amour et néglige son apprentissage...
Mon premier Robin Hobb lu en VO, ou plutôt mon premier demi Robin Hobb, puisque, pour la LC, je me suis arrêtée au milieu du livre, histoire de respecter le découpage équivalent au tome 9 en français. Je dois avouer qu'il est beaucoup moins frustrant de savoir que l'on en est seulement à la moitié du livre plutôt que de le terminer à cet endroit, car même si cette première partie est très riche, il s'y passe concrètement assez peu de choses au niveau de l'action proprement dite. On sent bien que c'est une transition entre la fin du tome précédent et ce qui va se passer par la suite, car beaucoup de choses sont mises en place tout au long de cette première partie, les relations entre les personnages évoluent et beaucoup de secrets sont dévoilés ou au moins devinés.
Un petit mot d'abord sur le style de Robin Hobb en VO que j'aime beaucoup. Il est élégant, travaillé, avec des tournures de phrases élaborées, sans être complètement alambiquées et impossible à comprendre, un vocabulaire somme toute recherché mais simple. Bref, un style très agréable, relativement facile à lire (peut-être pas pour débuter en VO, car malgré tout c'est assez dense, mais avec un peu d'habitude, c'est faisable ^^)
Pour une fois, je trouve que le titre de la version française, Les Secrets de Castelcerf, porte bien son nom, car quasiment tout ce qui se déroule dans cette première partie joue un rôle plus ou moins visible dans les intrigues politiques qui se nouent à la cour de Castelcerf ou les intrigues personnelles de Fitz et son souci de garder sa véritable identité secrète. A l'intérieur du château, Fitz agit toujours en secret, qu'il s'agisse de rencontrer le prince Devoir, la reine ou Umbre, ou d'espionner les faits et gestes de la cour ou de la délégation Outrîlienne. Même les visites de Fitz à Bourg-de-Castelcerf sont teintée de suspicion, en raison de la menace que font encore planer les fidèles du prince Pie. En somme les secrets de Castelcerf apparaissent comme les fils d'une gigantesque toile d'araignée sur lesquels Fitz tâche tant bien que mal de tirer de tous les côté sans se trahir (je ne sais pas si c'est bien clair, mais l'image de la toile d'araignée m'a obsédée pendant toute ma lecture, peut-être liée au réseau de voies secrètes d'Umbre qui semble traverser tout le château, menant d'un secret à un autre...)
On apprend dans cette première partie beaucoup de choses sur de nouveaux personnages, parmi lesquels les plus passionnants sont certainement la Narcheska et son oncle Peottre, que le regard de Fitz nous dévoile par touches, et qui de ce fait nous semblent auréolés de mystère. Il faut de plus compter avec d'autres personnages qui jusqu'alors ne semblaient pas avoir d'importance cruciale dans le déroulement des évènements, mais qui dévoilent de surprenantes aptitudes, comme Thick, le domestique d'Umbre (par contre je ne sais pas comment son nom a été traduit en VF) ou Ortie (Nettle en VO, ce que je trouve beaucoup plus joli à l'oreille ^^). D'autre part, certaines relations évoluent, en bien ou en mal, parfois les deux, entre Fitz et les autres personnages: Jinna, Heur, Umbre, le Fou, Kettricken, Devoir... je pense avoir déjà dit que j'aimais beaucoup cette amitié qui se noue entre Fitz et Devoir, et je confirme que c'est une des relations que j'apprécie beaucoup.
Autre chose importante: le croisement des deux sagas de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la Mer se précise, puisque c'est dans ce tome-ci qu'apparaissent pour la première fois les Marchands de Terrilville, et ceux du Désert des Pluies. On retrouve quelques personnages des Aventuriers de la Mer, Sérille, Selden, Jek, on a des nouvelles rapides de Parangon (hiiii!), Althéa, Malta et d'autres... et me voilà toute dépitée parce que j'ai encore deux tomes des Aventuriers de la Mer à lire, et je me suis spoilée plein de détails de la fin -__-'' (entre autres sur le choix final d'Althéa entre Brashen et Grag Ténira =p... le passage concernant Althéa et l'élu en question m'a fait mourir de rire d'ailleurs) Mais la rencontre des deux sagas est néanmoins très intéressante (surtout en ce qui concerne le Fou...) donc je ne me plains pas.
En bref, le seul problème de cette première partie (qui n'est pas réellement un problème en tant que première partie d'un roman plus conséquent mais qui est plus gênant si on le prend comme un tome en soi) c'est qu'elle pose plus de questions qu'elle n'en résout, et souvent, on reste sur sa faim. C'est en partie une conséquence de la passivité de Fitz, qui souvent lorsque se pose un problème préfère attendre plutôt qu'agir, ce qui laisse souvent aux choses le temps de s'envenimer. Heureusement d'autres personnages tels que Jinna, le Fou ou Umbre sont là pour le secouer un peu. D'autre part, c'est une première phase qui prépare la suite du roman, donc on ne peut pas s'étonner qu'il reste encore beaucoup de choses à résoudre! Il n'empêche que cette partie s'achève sur un point d'orgue qui laisse présager une suite encore plus palpitante.
J'arrête là, sinon, je vais écrire un roman. Certainement parce que je l'ai lu en VO, j'ai l'impression d'avoir été beaucoup plus attentive que d'habitude à ma lecture et du coup il y a un million de choses dont j'ai envie de parler. Mais comme je n'ai pas envie d'endormir les gens avec mon blabla, je m'arrête là pour l'instant ^^.
Oh, si, un détail pas vraiment important mais que j'ai adoré: l'apparition du furet Gilly, qui me fait irrésistiblement penser à notre furet à mon chéri et moi (le fait que la première fois qu'il rencontre Fitz, il mette aussitôt le nez dans son sac, ou qu'il se colle à ses basques d'un air curieux, c'est typiquement le genre de choses que fufu fait tout le temps XD).
Une petite citation pour finir, encore une fois sur les animaux, parce que ça pourrait tellement se passer comme ça =p "Butter for the cat
I have no reason to be nice to you
Yes you do. I am the cat"
Un petit mot d'abord sur le style de Robin Hobb en VO que j'aime beaucoup. Il est élégant, travaillé, avec des tournures de phrases élaborées, sans être complètement alambiquées et impossible à comprendre, un vocabulaire somme toute recherché mais simple. Bref, un style très agréable, relativement facile à lire (peut-être pas pour débuter en VO, car malgré tout c'est assez dense, mais avec un peu d'habitude, c'est faisable ^^)
Pour une fois, je trouve que le titre de la version française, Les Secrets de Castelcerf, porte bien son nom, car quasiment tout ce qui se déroule dans cette première partie joue un rôle plus ou moins visible dans les intrigues politiques qui se nouent à la cour de Castelcerf ou les intrigues personnelles de Fitz et son souci de garder sa véritable identité secrète. A l'intérieur du château, Fitz agit toujours en secret, qu'il s'agisse de rencontrer le prince Devoir, la reine ou Umbre, ou d'espionner les faits et gestes de la cour ou de la délégation Outrîlienne. Même les visites de Fitz à Bourg-de-Castelcerf sont teintée de suspicion, en raison de la menace que font encore planer les fidèles du prince Pie. En somme les secrets de Castelcerf apparaissent comme les fils d'une gigantesque toile d'araignée sur lesquels Fitz tâche tant bien que mal de tirer de tous les côté sans se trahir (je ne sais pas si c'est bien clair, mais l'image de la toile d'araignée m'a obsédée pendant toute ma lecture, peut-être liée au réseau de voies secrètes d'Umbre qui semble traverser tout le château, menant d'un secret à un autre...)
On apprend dans cette première partie beaucoup de choses sur de nouveaux personnages, parmi lesquels les plus passionnants sont certainement la Narcheska et son oncle Peottre, que le regard de Fitz nous dévoile par touches, et qui de ce fait nous semblent auréolés de mystère. Il faut de plus compter avec d'autres personnages qui jusqu'alors ne semblaient pas avoir d'importance cruciale dans le déroulement des évènements, mais qui dévoilent de surprenantes aptitudes, comme Thick, le domestique d'Umbre (par contre je ne sais pas comment son nom a été traduit en VF) ou Ortie (Nettle en VO, ce que je trouve beaucoup plus joli à l'oreille ^^). D'autre part, certaines relations évoluent, en bien ou en mal, parfois les deux, entre Fitz et les autres personnages: Jinna, Heur, Umbre, le Fou, Kettricken, Devoir... je pense avoir déjà dit que j'aimais beaucoup cette amitié qui se noue entre Fitz et Devoir, et je confirme que c'est une des relations que j'apprécie beaucoup.
Autre chose importante: le croisement des deux sagas de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la Mer se précise, puisque c'est dans ce tome-ci qu'apparaissent pour la première fois les Marchands de Terrilville, et ceux du Désert des Pluies. On retrouve quelques personnages des Aventuriers de la Mer, Sérille, Selden, Jek, on a des nouvelles rapides de Parangon (hiiii!), Althéa, Malta et d'autres... et me voilà toute dépitée parce que j'ai encore deux tomes des Aventuriers de la Mer à lire, et je me suis spoilée plein de détails de la fin -__-'' (entre autres sur le choix final d'Althéa entre Brashen et Grag Ténira =p... le passage concernant Althéa et l'élu en question m'a fait mourir de rire d'ailleurs) Mais la rencontre des deux sagas est néanmoins très intéressante (surtout en ce qui concerne le Fou...) donc je ne me plains pas.
En bref, le seul problème de cette première partie (qui n'est pas réellement un problème en tant que première partie d'un roman plus conséquent mais qui est plus gênant si on le prend comme un tome en soi) c'est qu'elle pose plus de questions qu'elle n'en résout, et souvent, on reste sur sa faim. C'est en partie une conséquence de la passivité de Fitz, qui souvent lorsque se pose un problème préfère attendre plutôt qu'agir, ce qui laisse souvent aux choses le temps de s'envenimer. Heureusement d'autres personnages tels que Jinna, le Fou ou Umbre sont là pour le secouer un peu. D'autre part, c'est une première phase qui prépare la suite du roman, donc on ne peut pas s'étonner qu'il reste encore beaucoup de choses à résoudre! Il n'empêche que cette partie s'achève sur un point d'orgue qui laisse présager une suite encore plus palpitante.
J'arrête là, sinon, je vais écrire un roman. Certainement parce que je l'ai lu en VO, j'ai l'impression d'avoir été beaucoup plus attentive que d'habitude à ma lecture et du coup il y a un million de choses dont j'ai envie de parler. Mais comme je n'ai pas envie d'endormir les gens avec mon blabla, je m'arrête là pour l'instant ^^.
Oh, si, un détail pas vraiment important mais que j'ai adoré: l'apparition du furet Gilly, qui me fait irrésistiblement penser à notre furet à mon chéri et moi (le fait que la première fois qu'il rencontre Fitz, il mette aussitôt le nez dans son sac, ou qu'il se colle à ses basques d'un air curieux, c'est typiquement le genre de choses que fufu fait tout le temps XD).
Une petite citation pour finir, encore une fois sur les animaux, parce que ça pourrait tellement se passer comme ça =p "Butter for the cat
I have no reason to be nice to you
Yes you do. I am the cat"
Une lecture faite dans le cadre de la LC organisée par Ptitetrolle avec:
Partie 2 : Serments et Deuils.
Fitz, tâchant de former un clan d'Art autour du prince et d'un simple d'esprit voit sa tâche fortement compromise par le refus des deux intéressés de lui accorder leur confiance. Tout cela alors qu'un clan d'Art devient indispensable, pour préparer l'expédition du prince, mais aussi pour faire face à la menace des Pie qui se précise. Et Fitz ne reçoit que peu de soutien de la part des ses amis, y compris Umbre qui ambitionne de plus en plus de maîtriser l'Art, l'héritage Loinvoyant qui lui a toujours été dénié.
Après la première partie qui mettait en place tous les ressorts de l'intrigue, la seconde est immédiatement beaucoup plus riche en rebondissements. L'un des grands ressorts de cette deuxième partie est évidemment la relation de Fitz et du Fou et les complications qu'elle rencontre et qui planent un peu sur l'ensemble de l'histoire. Spoiler: Leur dispute est un des points clés de cette partie, puisqu'elle permet de clarifier certaines choses au niveau de la relation de Fitz et du Fou, en même temps qu'elle la remet totalement en question. C'est un des éléments douloureux de l'ensemble de ce tome, car on sent tout comme Fitz que certaines choses ne pourront pas être défaites, et que même si les deux personnages parviennent à se réconcilier, ils ne reviendront jamais à la complicité toute simple qu'ils avaient auparavant. Pour cette raison également, le Fou (en tant que Fou et non en tant que Lord Golden) apparaît finalement assez rarement, mais chacune de ses apparitions est épique.
Un autre passage clé de cette seconde partie est celle de l'arrivée à Castelcerf de la délégation des vifiers, passage qui m'a littéralement passionnée, et tout particulièrement grâce à Web, un personnage fascinant que j'ai adoré, avec sa façon de faire comprendre le Vif, d'obtenir la sympathie des gens par sa conversation naturelle et sa bonne humeur. Finalement c'est lui qui fait tout l'intérêt de la délégation des Vifiers. Mais ce passage tient aussi en haleine du fait que dans l'affaire, tout le monde marche sur des oeufs. La majorité veut la paix, mais une partie désire quand même la vengeance, et la réputation des vifiers n'étant pas déjà bien reluisante, ces personnages rendent plus incertaine la conclusion de la négociation et la tolérance de la population à l'égard des vifiers.
Un autre chose vient de la réapparition concrète de Burrich, et de la mise en avant de son fils, Swift. Le retour, même assez bref, de ce personnage (qui me manque beaucoup) nous montre à quel point Burrich aimait Fitz et à quel point sa « mort » l'a affecté. La relation qu'il entretient avec son fils, et sa défiance à l'égard du Vif prend des accents beaucoup plus douloureux, et même si l'on comprend que le jeune Swift puisse ne pas supporter de se voir bridé par son père, on ne peut pas en vouloir à Burrich de tout faire pour lui éviter le sort qu'il pense avoir été celui de Fitz. Mais à revoir ce personnage à la cour, on se surprend à avoir envie que Fitz lui révèle qu'il est vivant, et en même temps à craindre une confrontation de ce genre, car on ne sait pas quelle pourrait être la réaction de Burrich dans ces circonstances (même s'il est à peu près sûr que Fitz trouverait le moyen de faire une bourde XD)
Puisque l'on en est à parler de Burrich, autant faire un détour par Nettle (Ortie) qui prend de plus en plus d'importance au fil des chapitres et qui finit par faire preuve d'une maîtrise de l'Art assez impressionnante. Ces rencontres en rêve avec son père font à la fois figure de moments d'apaisement, mais également de frustration, car évidemment, Fitz ne peut pas (ou ne veut pas) lui avouer qui elle est réellement. Sans compter d'autres menaces qui se profilent, à commencer par la présence étrange qui perturbe les rêves d'Art, mais également dans la réalité, la volonté de Umbre et Kettricken de faire venir Nettle à la cour pour lui apprendre à maîtriser son pouvoir.
Il est également intéressant de voir Fitz, Devoir et Thick se rapprocher, surtout les efforts de Fitz pour se rapprocher de Thick, que j'ai trouvé très touchants. J'avoue avoir un gros faible pour le personnage de Thick, et pour le rôle que Robin Hobb a donné au personnage, en décrivant de manière assez fine sa façon de voir le monde, non pas comme un imbécile mais simplement d'une façon complètement différente des autres que Fitz s'efforce de cerner pour le comprendre et gagner sa confiance.
Encore une fois, Fitz n'est pas épargné, encore moins que d'habitude même, si l'on peut dire, et connait à nouveau des heures assez sombres. Il lui arrive tellement de choses horribles qu'on ne peut pas lui reprocher par la suite de s'apitoyer sur son sort (d'ailleurs j'ai fini par comprendre quelque chose: Fitz m'exaspère quand il se plaint alors qu'il s'est mis tout seul dans le pétrin... je suis plus indulgente quand ce n'est pas de sa faute =p)
Finalement, après la fin de la première partie, je m'attendais à ce que l'expédition de Devoir se déroule dans la seconde, ce qui n'est pas le cas, mais n'empêche pas les évènements de se précipiter et des relations entre certains personnages de connaître un tournant décisif.
Un autre passage clé de cette seconde partie est celle de l'arrivée à Castelcerf de la délégation des vifiers, passage qui m'a littéralement passionnée, et tout particulièrement grâce à Web, un personnage fascinant que j'ai adoré, avec sa façon de faire comprendre le Vif, d'obtenir la sympathie des gens par sa conversation naturelle et sa bonne humeur. Finalement c'est lui qui fait tout l'intérêt de la délégation des Vifiers. Mais ce passage tient aussi en haleine du fait que dans l'affaire, tout le monde marche sur des oeufs. La majorité veut la paix, mais une partie désire quand même la vengeance, et la réputation des vifiers n'étant pas déjà bien reluisante, ces personnages rendent plus incertaine la conclusion de la négociation et la tolérance de la population à l'égard des vifiers.
Un autre chose vient de la réapparition concrète de Burrich, et de la mise en avant de son fils, Swift. Le retour, même assez bref, de ce personnage (qui me manque beaucoup) nous montre à quel point Burrich aimait Fitz et à quel point sa « mort » l'a affecté. La relation qu'il entretient avec son fils, et sa défiance à l'égard du Vif prend des accents beaucoup plus douloureux, et même si l'on comprend que le jeune Swift puisse ne pas supporter de se voir bridé par son père, on ne peut pas en vouloir à Burrich de tout faire pour lui éviter le sort qu'il pense avoir été celui de Fitz. Mais à revoir ce personnage à la cour, on se surprend à avoir envie que Fitz lui révèle qu'il est vivant, et en même temps à craindre une confrontation de ce genre, car on ne sait pas quelle pourrait être la réaction de Burrich dans ces circonstances (même s'il est à peu près sûr que Fitz trouverait le moyen de faire une bourde XD)
Puisque l'on en est à parler de Burrich, autant faire un détour par Nettle (Ortie) qui prend de plus en plus d'importance au fil des chapitres et qui finit par faire preuve d'une maîtrise de l'Art assez impressionnante. Ces rencontres en rêve avec son père font à la fois figure de moments d'apaisement, mais également de frustration, car évidemment, Fitz ne peut pas (ou ne veut pas) lui avouer qui elle est réellement. Sans compter d'autres menaces qui se profilent, à commencer par la présence étrange qui perturbe les rêves d'Art, mais également dans la réalité, la volonté de Umbre et Kettricken de faire venir Nettle à la cour pour lui apprendre à maîtriser son pouvoir.
Il est également intéressant de voir Fitz, Devoir et Thick se rapprocher, surtout les efforts de Fitz pour se rapprocher de Thick, que j'ai trouvé très touchants. J'avoue avoir un gros faible pour le personnage de Thick, et pour le rôle que Robin Hobb a donné au personnage, en décrivant de manière assez fine sa façon de voir le monde, non pas comme un imbécile mais simplement d'une façon complètement différente des autres que Fitz s'efforce de cerner pour le comprendre et gagner sa confiance.
Encore une fois, Fitz n'est pas épargné, encore moins que d'habitude même, si l'on peut dire, et connait à nouveau des heures assez sombres. Il lui arrive tellement de choses horribles qu'on ne peut pas lui reprocher par la suite de s'apitoyer sur son sort (d'ailleurs j'ai fini par comprendre quelque chose: Fitz m'exaspère quand il se plaint alors qu'il s'est mis tout seul dans le pétrin... je suis plus indulgente quand ce n'est pas de sa faute =p)
Finalement, après la fin de la première partie, je m'attendais à ce que l'expédition de Devoir se déroule dans la seconde, ce qui n'est pas le cas, mais n'empêche pas les évènements de se précipiter et des relations entre certains personnages de connaître un tournant décisif.
Un livre lu dans le cadre de la LC organisée par Ptitetrolle avec
RépondreSupprimerJe trouve ton article très réussi ! Encore un très bon tome, de transition certes, mais où il se passe beaucoup de choses ! Fitz est passif mais il est toujours comme ça, en fait ! Ce sont les
autres qui le poussent à agir et quand il avait Oeil de nuit, celui-ci le poussait aussi ! Bravo pour l'avoir lu en anglais, je ne m'y suis pas risquée ! Dans la VF, Thick c'est Lourd.
RépondreSupprimerC'est vrai que Fitz est toujours comme ça, j'avoue qu'en relisant ce tome j'avais l'impression de retrouver le Fitz du début de la saga, parce que c'était déjà quelque chose d'assez récurrent
chez lui ^^. D'un côté c'est un peu pénible parce que c'est très frustrant, mais c'est aussi ce qui fait l'authenticité du personnage, un Fitz qui prendrait toujours les bonnes décisions (ou qui
prendrait toujours des décisions tout court, d'ailleurs =p) serait sans doute moins passionnant à suivre. Merci pour la traduction de Thick !
RépondreSupprimerBeaucoup d'intrigues politiques en effet. D'habitude je déteste ça mais Robin Hobb réussit à y rendre passionnant !
Comme toi, j'ai adoré l'évolution de la relation Fitz/Devoir, le petit est un personne que j'aime beaucoup, il me fait tellement penser à Vérité !
Pour les Aventuriers de la Mer, j'avoue que c'est un ENORME spoile, non seulement pour Althéa mais pour Selden aussi ! ^^ J'espère que ça ne t'empêchera pas d'apprécier la fin. ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que quand j'ai vu Selden j'ai dû faire une tête bizarre devant mon bouquin ("euuuh, c'était pas Malta qui devait rester avec les Khuprus? oO!") mais du coup, ça me donne encore plus
envie de lire la fin des Aventuriers de la Mer pour voir comment on en est arrivé là!
Ah, Vérité! Je suis d'accord, Devoir lui ressemble beaucoup, de plus en plus au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, je trouve. Et même si ça semble assez compromis, j'aimerais bien que
lui et la Narcheska finissent au moins par s'apprécier (mais c'est vraiment pas gagné XD).
RépondreSupprimerJe sens bien que les deux vont finir par s'entendre ; je sais pas, j'ai un bon feeling avec Elliania et j'imagine bien un truc du genre Kettricken/Vérité !
RépondreSupprimerJ'aimerais bien qu'on en arrive là ^^! Enfin, on verra bien, dans tous les cas, on ne sera pas déçus, je pense!