Titre VF: Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
Ca y-est, Voldemort s'est révélé aux yeux de tous, et le monde de la magie est en conflit ouvert. L'Ordre du Phénix est plus que jamais sur le pied de guerre, surtout à présent que les Mangemorts ne prennent plus la peine de se cacher pour commettre leurs crimes. Dans cette atmosphère sombre, Harry, devenu, d'un dangereux détraqué, l'Elu censé sauver les sorciers de Voldemort, retourne à Poudlard pour sa sixième année. Encore une fois l'année ne s'annonce pas de tout repos, et les événement qui vont prendre place à Poudlard risquent de changer beaucoup de choses.
Pas forcément mon préféré de Harry Potter (évidemment, puisque les tomes 3 et 5 sont passés avant =p), mais un sixième tome pas décevant, néanmoins, qui commence à révéler des éléments clés pour le dénouement de la saga. On commence à sentir la fin, on approche du but, et il est bien clair que ce tome nous prépare tout doucement à l'ultime volet des aventures de Harry.
Non seulement ils nous apprend beaucoup de choses qui commencent à nous laisser entrevoir le début d'une conclusion, mais il est également riche en bouleversements, à plusieurs niveaux. Ce tome est par certains aspects plus mature que les autres, sûrement parce que les personnages gagnent aussi en maturité. Harry en particulier, donne beaucoup moins l'impression de se laisser promener, il prend des initiatives, affirme ses opinions, prend la mesure de ses responsabilités. Là où, dans le tome précédent, il n'était que victime du Ministère, ici il a le choix de ses positions, et fait ce choix les yeux ouverts. On le sent impliqué, parce que cette fois, il sait ce qui l'attend. Ce la ne l'empêche pas de faire des erreurs, est ses initiatives ne sont certes pas toujours très heureuses (voire franchement stupides par moments) mais au moins, il prend plus souvent des décisions en connaissance de cause, à ce qu'il m'a semblé.
Les bouleversements ne concernent pas seulement les personnages mais aussi leur environnement, et rendent l'atmosphère de ce tome très différente des précédents. D'abord parce que le monde de la magie est à présent en guerre ouverte, dans une atmosphère d'angoisse permanente, due à l'ombre de Voldemort et des Mangemorts qui plane non seulement à l'extérieur du collège, mais également en son sein même. La place de Harry change radicalement par rapport au tomes 5 et même aux tomes précédents. D'une célébrité passive et involontaire, il était devenu bouc émissaire, et redevient ici symbole d'espoir, en tant que celui qui pourra éventuellement vaincre Voldemort. Cette fois, cela lui fait un peu gagner en épaisseur, puisqu'il entre en tension volontaire avec ce que le monde de la magie voit en lui. Tout en sachant qu'il pourrait bien être celui qui vaincra Voldemort, il refuse néanmoins d'être manipulé par le ministère, affirme son libre arbitre, et se pose en accord avec la vision particulière que donne Dumbledore de la prophétie. J'apprécie beaucoup cette façon de concevoir le destin, non pas comme un chemin tout tracé sur lequel il sera poussé malgré lui, mais comme une voie qu'il sera obligé de choisir de lui-même parce qu'elle lui paraîtra la plus juste.
Au milieu de toutes ces belles questions philosophiques, il ne faudrait surtout pas oublier une chose: Harry et ses amis sont... adolescents. Et donc occupés, entre les cours et la lutte contre les forces du mal, par des questions bien de leur âge. Les émois amoureux amorcés maladroitement au tome précédent prennent ici un peu plus de consistance et plus d'importance dans l'intrigue (aussi bien les histoires qui se concrétisent, pas toujours de façon très heureuse, que les jeux du chat et de la souris entre quelques protagonistes qui ont du mal à s'avouer leurs véritables sentiments). Cela donne lieu à des choses assez drôles, Harry étant devenu contre son gré la coqueluche de la gent féminine, ou Hermione qui se révèle prête à tout pour rendre jaloux l'élu de son cœur (on se demande bien qui =p), parfois en usant de méthodes assez... extrêmes SPOILER: si si, aller à une soirée avec Cormac McLaggen, c'est extrême. Mais si cela prête parfois à sourire (voire franchement à rire) cela donne aussi lieu à beaucoup de tensions et de clash assez violents. Surtout avec Ron qui se révèle souvent particulièrement imbuvable dans ce tome.
Enfin, on a l'occasion de voir plusieurs personnages sous un nouveau jour, et beaucoup atteignent ici un point de non retour. Malefoy, par exemple, qui devient peu à peu l'ombre de lui-même, loin du petit crétin arrogant dont on a l'habitude, ou encore Rogue, qui obtient enfin ce qu'il convoitait. Dès le départ, on sait que ce tome sera décisif pour ces deux là, et pour quelques autres. Concernant Rogue et l'ambiguïté du personnage, je trouve à ce titre le deuxième chapitre du livre particulièrement génial, car c'est la première fois que Rogue se dévoile autant, et pourtant épaissit d'autant l'énigme qui l'entoure. Que l'on lui fasse confiance ou non, il reste de toute façon un personnage qui vit dans la duplicité. Impossible de savoir, avec lui, où s'arrête la vérité et où commence le masque. C'est sans doute le tome qui nous en apprend le plus sur ce personnage, et pourtant aucun ne sème autant le doute sur lui.
Enfin, pour terminer, je dirais que c'est aussi la fin de tome la plus difficile de toute la saga. Je ne me souviens pas avoir réussi à terminer les derniers chapitres avec une vision bien claire, je verse systématiquement des tombereaux de larmes à ce moment là. SPOILER: La mort de Dumbledore m'a paru à la première lecture, et encore maintenant, une double trahison de J.K. Rowling, parce que non seulement elle avait tué Dumbledore, le seul homme que Voldemort ait jamais craint, celui qui savait tout, le seul avec qui la victoire semblait possible... mais en plus elle l'avait fait tuer par Rogue! Moi qui m'évertuais à faire confiance au professeur de Potions (vi, parce que DCFM ou pas, Rogue est et restera toujours Maître des Potions, na!), j'ai grogné pendant une bonne semaine après avoir terminé le livre avant de commencer à échafauder des théories pour expliquer pourquoi Rogue aurait pu tuer Dumbledore tout en continuant d'agir pour lui. Dur dur de devoir attendre deux ans pour enfin avoir le fin mot de l'histoire XD!
Bref, un sixième tome qui sent la fin de la saga, riche en émotion et en révélations, avec une atmosphère très différente des autres tomes, beaucoup de changements qui perturbent un peu certaines habitudes prises avec les tomes précédents, et en font parfois regretter l'ambiance, mais qui finalement mènent à un point de non-retour, et font de ce pénultième volet une préparation efficace à la conclusion de la série.
Livre lu (très en retard ^^") dans le cadre de la LC organisée par Kayleigh.
Non seulement ils nous apprend beaucoup de choses qui commencent à nous laisser entrevoir le début d'une conclusion, mais il est également riche en bouleversements, à plusieurs niveaux. Ce tome est par certains aspects plus mature que les autres, sûrement parce que les personnages gagnent aussi en maturité. Harry en particulier, donne beaucoup moins l'impression de se laisser promener, il prend des initiatives, affirme ses opinions, prend la mesure de ses responsabilités. Là où, dans le tome précédent, il n'était que victime du Ministère, ici il a le choix de ses positions, et fait ce choix les yeux ouverts. On le sent impliqué, parce que cette fois, il sait ce qui l'attend. Ce la ne l'empêche pas de faire des erreurs, est ses initiatives ne sont certes pas toujours très heureuses (voire franchement stupides par moments) mais au moins, il prend plus souvent des décisions en connaissance de cause, à ce qu'il m'a semblé.
Les bouleversements ne concernent pas seulement les personnages mais aussi leur environnement, et rendent l'atmosphère de ce tome très différente des précédents. D'abord parce que le monde de la magie est à présent en guerre ouverte, dans une atmosphère d'angoisse permanente, due à l'ombre de Voldemort et des Mangemorts qui plane non seulement à l'extérieur du collège, mais également en son sein même. La place de Harry change radicalement par rapport au tomes 5 et même aux tomes précédents. D'une célébrité passive et involontaire, il était devenu bouc émissaire, et redevient ici symbole d'espoir, en tant que celui qui pourra éventuellement vaincre Voldemort. Cette fois, cela lui fait un peu gagner en épaisseur, puisqu'il entre en tension volontaire avec ce que le monde de la magie voit en lui. Tout en sachant qu'il pourrait bien être celui qui vaincra Voldemort, il refuse néanmoins d'être manipulé par le ministère, affirme son libre arbitre, et se pose en accord avec la vision particulière que donne Dumbledore de la prophétie. J'apprécie beaucoup cette façon de concevoir le destin, non pas comme un chemin tout tracé sur lequel il sera poussé malgré lui, mais comme une voie qu'il sera obligé de choisir de lui-même parce qu'elle lui paraîtra la plus juste.
Au milieu de toutes ces belles questions philosophiques, il ne faudrait surtout pas oublier une chose: Harry et ses amis sont... adolescents. Et donc occupés, entre les cours et la lutte contre les forces du mal, par des questions bien de leur âge. Les émois amoureux amorcés maladroitement au tome précédent prennent ici un peu plus de consistance et plus d'importance dans l'intrigue (aussi bien les histoires qui se concrétisent, pas toujours de façon très heureuse, que les jeux du chat et de la souris entre quelques protagonistes qui ont du mal à s'avouer leurs véritables sentiments). Cela donne lieu à des choses assez drôles, Harry étant devenu contre son gré la coqueluche de la gent féminine, ou Hermione qui se révèle prête à tout pour rendre jaloux l'élu de son cœur (on se demande bien qui =p), parfois en usant de méthodes assez... extrêmes SPOILER: si si, aller à une soirée avec Cormac McLaggen, c'est extrême. Mais si cela prête parfois à sourire (voire franchement à rire) cela donne aussi lieu à beaucoup de tensions et de clash assez violents. Surtout avec Ron qui se révèle souvent particulièrement imbuvable dans ce tome.
Enfin, on a l'occasion de voir plusieurs personnages sous un nouveau jour, et beaucoup atteignent ici un point de non retour. Malefoy, par exemple, qui devient peu à peu l'ombre de lui-même, loin du petit crétin arrogant dont on a l'habitude, ou encore Rogue, qui obtient enfin ce qu'il convoitait. Dès le départ, on sait que ce tome sera décisif pour ces deux là, et pour quelques autres. Concernant Rogue et l'ambiguïté du personnage, je trouve à ce titre le deuxième chapitre du livre particulièrement génial, car c'est la première fois que Rogue se dévoile autant, et pourtant épaissit d'autant l'énigme qui l'entoure. Que l'on lui fasse confiance ou non, il reste de toute façon un personnage qui vit dans la duplicité. Impossible de savoir, avec lui, où s'arrête la vérité et où commence le masque. C'est sans doute le tome qui nous en apprend le plus sur ce personnage, et pourtant aucun ne sème autant le doute sur lui.
Enfin, pour terminer, je dirais que c'est aussi la fin de tome la plus difficile de toute la saga. Je ne me souviens pas avoir réussi à terminer les derniers chapitres avec une vision bien claire, je verse systématiquement des tombereaux de larmes à ce moment là. SPOILER: La mort de Dumbledore m'a paru à la première lecture, et encore maintenant, une double trahison de J.K. Rowling, parce que non seulement elle avait tué Dumbledore, le seul homme que Voldemort ait jamais craint, celui qui savait tout, le seul avec qui la victoire semblait possible... mais en plus elle l'avait fait tuer par Rogue! Moi qui m'évertuais à faire confiance au professeur de Potions (vi, parce que DCFM ou pas, Rogue est et restera toujours Maître des Potions, na!), j'ai grogné pendant une bonne semaine après avoir terminé le livre avant de commencer à échafauder des théories pour expliquer pourquoi Rogue aurait pu tuer Dumbledore tout en continuant d'agir pour lui. Dur dur de devoir attendre deux ans pour enfin avoir le fin mot de l'histoire XD!
Bref, un sixième tome qui sent la fin de la saga, riche en émotion et en révélations, avec une atmosphère très différente des autres tomes, beaucoup de changements qui perturbent un peu certaines habitudes prises avec les tomes précédents, et en font parfois regretter l'ambiance, mais qui finalement mènent à un point de non-retour, et font de ce pénultième volet une préparation efficace à la conclusion de la série.
Livre lu (très en retard ^^") dans le cadre de la LC organisée par Kayleigh.
avis de mes co-lectrices (en différé XD)
Un livre qui compte aussi pour la challenge God Save the Livre (28e lu, sauf erreur de ma part)
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