tag:blogger.com,1999:blog-12300217096199295882024-03-06T01:37:39.287+01:00Return the PagesBooks are bigger on the inside!Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.comBlogger325125tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-8182728551331113992020-01-22T23:04:00.000+01:002020-01-25T13:45:12.482+01:00Bilan des lectures 2019<br />
<div class="article">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuQfsQGaAK5t8OBoSOOmrE77DqzLFajQWpwuqYLzOk9-E3MMSPGdsclM9eMPkBY3gS5St541vK-eV9s7udFWTnBsxYR01QlJP2Uq-gFpEFF_fKa8hlYLimJqQVH-n8-X2DCFGh6IvkEDQ/s1600/101681-1532336916.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="640" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuQfsQGaAK5t8OBoSOOmrE77DqzLFajQWpwuqYLzOk9-E3MMSPGdsclM9eMPkBY3gS5St541vK-eV9s7udFWTnBsxYR01QlJP2Uq-gFpEFF_fKa8hlYLimJqQVH-n8-X2DCFGh6IvkEDQ/s400/101681-1532336916.jpg" width="400" /></a></div>
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Il y a de la poussière partout, ici !<br />
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Ironiquement, alors que je n'ai jamais autant lu qu'en 2019, c'est la première année depuis la création du blog que je ne publie aucune chronique de toute l'année. J'ai pourtant rédigé des avis (plus ou moins courts) sur absolument toutes mes lectures pour les challenges, mais du coup, je n'ai pas vu l'intérêt de les poster ici. Peut-être que je reprendrai en 2020, peut-être pas, l'avenir le dira ! (pour l'instant, c'est mal parti, cela dit ^^" )<br />
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En attendant, c'est la nouvelle année, donc je vous souhaite une bonne année, une PAL pleine à craquer et de l'amour sur vos poils de pieds !<br />
<a name='more'></a><br />
Bon, passons au choses sérieuses, c'est à dire le bilan de cette bonne année 2019 ! Tout d'abord, d'un point de vue personnel, d'un côté, les derniers mois ont été agréablement chargés sur le plan professionnel, mais de l'autre j'ai cassé ma tasse préférée à trois jours de la fin de l'année et je me demande comment je dois interpréter ça 😐. <br />
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Niveau lectures, selon Goodreads, qui sait ce genre de choses, j'ai lu 163 livres (!!!) pour un total de 53 052 pages, soit à la louche, le double de 2018. Le vide intersidéral niveau boulot en début d'année a certainement joué. Il y a certainement eu, aussi, les deux challenges, Game of Thrones et la Terre du Milieu, qui m'ont pas mal motivée à sortir de ma zone de confort livresque, et enfin, mon inscription à la bibliothèque municipale, qui m'a aidée à faire de chouettes découvertes ! Sur ces 163 lectures, 42 étaient des livres numériques, 83 étaient écrits par des autrices et 63 étaient en anglais ! (<a href="https://www.goodreads.com/user/year_in_books/2019/33204288" target="_blank">par ici</a> pour le bilan complet sur Goodreads !)<br />
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J'ai aussi lu environ 470 illustrés (mangas/BD/comics confondus, sans compter les tomes 3 à 7 de <i>Yona, Princesse de l'aube</i> et les 62 tomes des <i>Tuniques Bleues</i> que j'ai lus deux fois) tout au long de l'année, clairement motivée par les challenges TdM et GoT pour le coup, et aidée par l'abonnement izneo que j'ai découvert en fin d'année et qui a changé ma vie 😍 !<br />
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Comme l'année dernière (et celle d'avant. Et celle d'avant) je reprends le tag de PKJ Adieu 2019 pour faire mon bilan, et j'y ajouterai quelques questions tirées des anciens tags selon mon inspiration ! <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKwhYdhoaN5jjFkon42nv-884Kgx1kgu07zcRwe8DdF4ZiPyFZWb0Ic48S9prJIkzRHG-9vgRf_GNYpgLNLAEIPVpLr0vLcqSJtOC00ew8g9Q0_IdRY9w5kL0b_z8xuyFm-bs_8sIsCX8/s1600/80004066_2869573613061018_3806330150929301504_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="960" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKwhYdhoaN5jjFkon42nv-884Kgx1kgu07zcRwe8DdF4ZiPyFZWb0Ic48S9prJIkzRHG-9vgRf_GNYpgLNLAEIPVpLr0vLcqSJtOC00ew8g9Q0_IdRY9w5kL0b_z8xuyFm-bs_8sIsCX8/s320/80004066_2869573613061018_3806330150929301504_o.jpg" width="320" /></a></div>
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<b> - 1 -</b></div>
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<b> Mes trois meilleures lectures de 2019</b></div>
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J'ai eu tellement de chouettes lectures en 2019, j'ai eu du mal à faire le tri de mes plus gros coups de coeur ! Mais j'ai l'impression que mon top 3 peut se résumer en un seul mot : diversité ❤️ !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0mVKr6NGnmGIWeXZdBSfFxlwkrmWXaAYmlTNKwjx8K9v0ESJxlyi_QCvAOJsIRnwFcSues6lg839Q5zVf1P4hwDQGIAblAiKSs3TYldrAogsLU7oV3i_e5hGRazQi14CM-DfNQVDEQPE/s1600/51HoUcxVnFL._SX323_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="325" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0mVKr6NGnmGIWeXZdBSfFxlwkrmWXaAYmlTNKwjx8K9v0ESJxlyi_QCvAOJsIRnwFcSues6lg839Q5zVf1P4hwDQGIAblAiKSs3TYldrAogsLU7oV3i_e5hGRazQi14CM-DfNQVDEQPE/s320/51HoUcxVnFL._SX323_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="208" /></a></div>
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<b>The Long Way to A Small Angry Planet - Becky Chambers</b></div>
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Comme en 2018, ma première lecture de l'année est également mon premier coup de coeur ! L'intrigue en elle-même est assez linéaire, l'équipage du Wayfarer doit se rendre d'un point A à un point B et vit des aventures sur la route, mais ce roman est moins intéressant pour son intrigue que pour ses personnages qui sont tous terriblement bien campés et attachants ! L'équipage du Wayfarer est un assemblage disparate d'espèces variées, qui ont toutes leurs coutumes, leurs besoins, leurs spécificités culturelles, qui doivent néanmoins cohabiter au sein d'un espace réduit et le font à peu près sans accroc. J'ai eu de grosses réminiscences de la série <i>Firefly</i> à la lecture, ce qui n'a naturellement rien gâché (Kizzy particulièrement est une sorte de Kaylee survitaminée !) Le roman retrace la traversée de la galaxie par le Wayfarer en une série de petits épisodes plus ou moins reposants selon que les personnages rencontrés sont plus ou moins amicaux, et l'on en apprend plus, au fur et à mesure sur l'organisation du monde, les alliances politiques, les différentes espèces qui peuplent cette galaxie. Et on ne peut que saluer l'imagination de Becky Chambers et la diversité de son univers, qui donne une place à toutes les espèces quel que soit leur système de croyances, et qui nous fait paraître tous ses personnages incroyablement vivants et tangibles (même lorsqu'il s'agit d'intelligences artificielles désincarnées ou de grosses limaces =p.) Mention spéciale aussi aux petites romances qui se dessinent par-ci par-là, et qui sont toutes touchantes et uniques (je ne crois pas qu'il y ait une seule relation hétérosexuelle entre deux êtres humains dans ce roman et franchement, ça ne m'a pas manqué.) Bref, j'ai refermé ce livre avec l'envie de passer plus de temps en compagnie de tous ces personnages et la sensation d'avoir terminé un livre doudou. Le roman en version papier ainsi que les deux tomes suivants ont d'ailleurs rejoint ma bibliothèque et il me tarde de les lire !</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; -qt-paragraph-type: empty; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtKqm595iP8UkNWkGtqXmS9X09qSws7tmyU4P3BkJpumZ-TY4J4EaJPpQXxuH0rcO7c_JEN0bulTIJAmELphbwRUOVTHP0q5SjadF4uftuS6poeL7Cr0-Tflr9WaXZSR-kZGmtHp_5o8o/s1600/81F6x0AXBcL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1119" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtKqm595iP8UkNWkGtqXmS9X09qSws7tmyU4P3BkJpumZ-TY4J4EaJPpQXxuH0rcO7c_JEN0bulTIJAmELphbwRUOVTHP0q5SjadF4uftuS6poeL7Cr0-Tflr9WaXZSR-kZGmtHp_5o8o/s320/81F6x0AXBcL.jpg" width="223" /></a></div>
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<b>Royaume de Vent et de Colères - Jean Laurent Del Socorro</b></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: justify; text-indent: 0px;">
J'ai également lu <i>Boudicca</i> du même auteur cette année, que j'ai adoré aussi, mais c'est pour ce roman que j'ai vraiment eu un coup de foudre ! Le cadre historique de <i>Royaume de vent et de Colères</i> sert de toile de fond aux histoires de cinq personnages très différents (pas tous des hommes, pas tous blancs, pas tous hétéro ce qui nous change agréablement) qui ont des personnalités et des voix très distinctes. Pas vraiment d’antagoniste, à part la vie, le temps, l’Histoire, mais une tension qui persiste tout au long du roman, notamment grâce à sa chronologie relativement resserrée (même si une bonne partie du roman est consacrée à des flashbacks, l’intrigue principale proprement dite est concentrée sur 24 heures) La narration éclatée, les multiples points de vue, les chapitres très brefs (parfois à peine deux pages) maintiennent un rythme très efficace. Les personnages sont incroyablement vivants, campés avec beaucoup d’humanité, et il ne faut que quelques pages (les 5 courts chapitres du prologue, consacrés chacun à un personnage suffisent) pour les voir prendre vie, pour prendre la mesure de leur caractère et se les approprier. Le style de Jean-Laurent Del Socorro est impeccable, c’est un vrai plaisir, et cet auteur est sans hésitation une de mes plus belles découvertes de l'année ! </div>
<div style="-qt-block-indent: 0; -qt-paragraph-type: empty; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9POhXub8kPnogWdPUk9MOxUuqbyhIF4u9mDJOE2tbs60hc2jpF0OwkOgMSc0RzohSixMmKIiHSWfE0W17JMTdn259PgDsuvzmR4CJF07EsAUCIu1JYibbS7lIHq6zpG1yPr8MK2TjGyY/s1600/v4-BD_WILDER_LuneAnous_EXE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="594" data-original-width="383" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9POhXub8kPnogWdPUk9MOxUuqbyhIF4u9mDJOE2tbs60hc2jpF0OwkOgMSc0RzohSixMmKIiHSWfE0W17JMTdn259PgDsuvzmR4CJF07EsAUCIu1JYibbS7lIHq6zpG1yPr8MK2TjGyY/s320/v4-BD_WILDER_LuneAnous_EXE.jpg" width="206" /></a></div>
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<b>La Lune est à nous - Cindy Van Wilder</b> </div>
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Quelle claque, ce roman ! Il a été dévoré en une seule soirée et il m'a bouleversée ! À travers les personnages d’Olive et Bouboule, Cindy Van Wilder parle de grossophobie, évidemment, mais c’est une oppression qui ne fait que s’ajouter aux autres subies par les deux personnages : Olive est noire (et assez clairement aro/ace, il est bon de le souligner aussi) Bouboule est gay, tous les deux en ont vu de toutes les couleurs et c’est ce qui va les rapprocher, au milieu d’une galerie de personnages plus touchants et justes les uns que les autres. Le style de Cindy Van Wilder va droit au but, chaque phrase est aussi percutante qu’un coup de poing dans les côtes, chaque page donne envie de hurler et de se révolter et malgré tout ce roman est plein d’un formidable élan de solidarité et d’enthousiasme qui fait du bien aussi. Bref, j’ai adoré et je le recommande chaudement !</div>
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<b>- 2 -</b><br />
<b> Mes 3 plus grandes déceptions de 2019</b></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0PxVi9etiO0073jc894FC702inDv1gDg9KG2YhUXaTDnJIdABaVkObjYUGNB6PqlHlLnUweMsK6iyWT6QnZxySPnQOpSjIKhpTFuiyNGH7ziLJgrjReEoRHzqVqYL2LfLIk9i1d7raos/s1600/51QuHIRLzsL._SX323_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="325" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0PxVi9etiO0073jc894FC702inDv1gDg9KG2YhUXaTDnJIdABaVkObjYUGNB6PqlHlLnUweMsK6iyWT6QnZxySPnQOpSjIKhpTFuiyNGH7ziLJgrjReEoRHzqVqYL2LfLIk9i1d7raos/s320/51QuHIRLzsL._SX323_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="208" /></a></div>
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<b>The Time Traveller's Wife - Audrey Niffenegger</b><br />
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Cela faisait très longtemps que j'avais envie de lire ce roman, que l'on me présentait comme une magnifique histoire d'amour à travers le temps (et dont le résumé me faisait irrésistiblement penser à l'histoire de River Song dans Doctor Who, ce qui a titillé ma curiosité, on ne va pas se mentir !) J'étais très emballée par le postulat de départ du livre, d'autant plus qu'on me l'avait recommandé et que je n'en lisais que du bien. Du coup, j'ai été assez déçue du résultat final. La romance entre Henry et Clare ne m'a absolument pas touchée. Elle est d'abord incroyablement malsaine : entre ses 6 et 18 ans, Clare fréquente un homme qui en a entre 30 et 40 (voire plus) et quand les deux personnages se rencontrent enfin dans le "présent", leur histoire devient d'un ennui mortel. En dépit des fréquents sauts dans le temps de Henry, tout reste très linéaire, et les rares situations de conflit entre Henry et Clare sont systématiquement désamorcées par un Henry du futur qui vient voir Clare pour lui dire exactement ce qui va se passer et comment régler les choses. L'autrice ne crée pas vraiment de tension (sauf en de rares occasions) et cela ajouté à d'autres choses que j'ai trouvées dérangeantes (la relation entre Clare ado et Henry adulte qui m'a énormément fait penser à ce qui se passe dans <i>Lolita</i> de Nabokov, mais pas du tout traité avec la même finesse, un viol qui n'est jamais reconnu comme tel, des stéréotypes de genre et des stéréotypes raciaux dont on se passerait sans problème...) fait que l'histoire "d'amour" (?) qui est au coeur du récit ne m'a pas du tout fait vibrer. En dehors de ça, l'autrice crée tout de même du suspense avec sa chronologie morcelée, et cela donne envie de connaître la suite, pour savoir comment on en arrive à certaines situations, mais c'est finalement un ressort assez faible. Bref, grosse déception pour ce roman, dont j'attendais beaucoup.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjObdMSyFghjIRiMtndeGGpkBBUGDSpVT6x91Nld9eaWxhcpHdGETOf2nbDwoaHeAypUuEf094L9vwhNwOltPanWSCoxeuqCsgF1u4HdXalBBfTkTLCPPOEgMG2b7hSrSM1lWyZWcMcZZA/s1600/71sb6%252BBr7aL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1086" data-original-width="661" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjObdMSyFghjIRiMtndeGGpkBBUGDSpVT6x91Nld9eaWxhcpHdGETOf2nbDwoaHeAypUuEf094L9vwhNwOltPanWSCoxeuqCsgF1u4HdXalBBfTkTLCPPOEgMG2b7hSrSM1lWyZWcMcZZA/s320/71sb6%252BBr7aL.jpg" width="194" /></a></div>
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<b>La trilogie de Phénix, tome 1 : Phénix - Bernard Simonay</b></div>
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800 pages pour… pas grand chose finalement. L’univers est riche et passionnant et méritait mieux que cette intrigue fadasse et ces personnages clichés avec supplément misogynie, racisme et LGBTphobie. Dorian, le héros, est parfait : il est beau, il est intelligent, tout le monde l’aime, il fait tout mieux que les autres, et il réussit des choses incroyables que bien évidemment personne n’a pu faire avant lui. Sa soeur est purement décorative, elle est là, elle est belle, elle est sexualisée dès ses dix ans, de temps en temps elle a une vision de l’avenir qui ne sert à rien à part lui donner une occasion de pleurnicher dans les bras de son frère. D’une manière générale, les femmes sont de pauvres petites choses fragiles, systématiquement infantilisées (mais elles ont toujours des corps parfaits, attention, parce que c'est quand même le plus important !) qu’il faut protéger, qui ont peur d’un rien et qui pleurent tout le temps, et même quand l’auteur laisse entendre qu’elles ont “du caractère”, il les renvoie toujours bien vite à leur rôle de jolie potiche (mais j’imagine que dans sa tête, il les décrit comme des Femmes Fortes<span class="st">™</span>...). Et ça, c’est quand il ne laisse pas entendre qu’elles sont heureuses d’être soumises ou quand il ne déblatère pas sur leur prétendu “instinct maternel.” (l’épouse de Dorian va jusqu’à se réjouir de pouvoir jouer le rôle de “mère” pour son mari, on marche sur la tête 😩.) Un personnage noir ? Il est puéril, superstitieux, et incapable de s’exprimer dans un langage correct. Une communauté composée uniquement de femmes ? Ce sont forcément des déesses jeunes, magnifiques, sensuelles et presque nues, prêtes à satisfaire les désirs de beaux jeunes hommes (le héros n’hésite pas à agresser sexuellement la reine, parce que, quand même, elle a l’audace de se prétendre son égale, il faut bien qu'un mâle se charge de la remettre à sa place). Un personnage gay ou bi ? Il aime les petits enfants (pédophilie, bonjour) il est gros et repoussant (grossophobie, bonjour) ou bien c’est une brute cruelle et son orientation sexuelle est bien évidemment un signe de décadence (homophobie, bonjour). Le pire dans tout ça, c’est que le roman était prometteur, l’univers, une sorte de monde médiéval fantastique situé dans le futur lointain de notre propre monde, est fascinant, et Dorian et Solyane avaient le potentiel être des personnages attachants et intéressants avec leur histoire, tragique, leur amour interdit, les épreuves qu'ils subissent dès leur plus jeune âge. J’ai été intriguée par l’histoire de leurs origines et j’ai été curieuse de savoir quelle était cette malédiction qui semblait les poursuivre. Avec ça, le style de Bernard Simonay est agréable et travaillé et le mélange de fantasy et de science-fiction est une bonne surprise. Mais j’ai trop souvent levé les yeux au ciel et eu envie de jeter le roman par la fenêtre pour que ça me donne envie de lire la suite, ni même quoi que ce soit d'autre de cet auteur.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhebNlR6yZ7bRxHApDuiXwOkMCESAsGGCk6KHenDMhJjnU4seJ5yhQJv9UMkh948rO2xudm4PLamFySokNmVjcH3KFD-dUe4j2cgONEmwu1PG9eRyENoQiM9hjtq_PR_8NEgPNdENdy2vY/s1600/5632b739660f52cb187fb2a79282bee0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="316" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhebNlR6yZ7bRxHApDuiXwOkMCESAsGGCk6KHenDMhJjnU4seJ5yhQJv9UMkh948rO2xudm4PLamFySokNmVjcH3KFD-dUe4j2cgONEmwu1PG9eRyENoQiM9hjtq_PR_8NEgPNdENdy2vY/s320/5632b739660f52cb187fb2a79282bee0.jpg" width="210" /></a></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>Fallen - Lauren Kate</b></div>
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Bleh ! Que c’était ennuyeux ! Ça m’apprendra à me laisser avoir par une jolie couverture ! Une énième histoire d’amour avec des créatures surnaturelles, le triangle amoureux le plus grossier jamais inventé, des personnages qui n’ont aucune cohérence <i>whatsoever</i> dans un environnement qui... n’a aucune incidence sur les événements (tout se passe dans un centre de redressement, mais franchement, pour ce que ça change, ça pourrait se passer sur une aire de pique-nique… dès le début, on insiste bien sur le fait qu’il y ait des caméras partout, mais ça n’empêche pas les personnages de faire ce qu’ils veulent parce que ces caméras sont soit en panne, soit commodément désactivée pour les besoins du scénario, on nous rabâche que les élèves sont des individus imprévisibles et dangereux, alors qu’en fait, ils sont plutôt sympa, tous ces jeunes gens). L’intrigue (si on peut appeler ça comme ça) se résume au triangle amoureux alors que c’est tout le reste qui est intéressant (les ombres que voit Luce ? La malédiction qui la lie à Daniel et qui est littéralement révélée dans le prologue ? L’histoire des autres personnages et comment ils ont atterri dans un centre de redressement ? Ce qui est arrivé à ce fameux Trevor dont on parle tout le temps, bon sang ?) Assez bizarrement, ce que j’ai préféré dans ce roman, c’est finalement quelque chose qui n’y était pas puisque j’ai passé environ 300 pages à anticiper une intrigue sur la base d’une théorie personnelle qui était finalement fausse (à mon grand regret, parce qu’elle m’a permis de broder un peu de tension autour d’une histoire qui est, en fin de compte, aussi insipide qu’elle en a l’air.) Bref, je ne me suis même pas impliquée dans ce roman suffisamment pour le détester donc je n’ai qu’un mot à dire… meh.</div>
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<br /></div>
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<b>- 3 -</b></div>
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<b> Le meilleur livre PKJ</b></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju-XA-YcTXRTHeAwHcWSf4ZQxqN1n_Viz9dntQ8jGbNvEiSI-aAuMzBSMT_50EQqGNpcKbe4NEc3jnyTCKRVaohkfl5fxMt9JOlxhJksdjWCKfAZPPagPQAbN7L_wgz4bl7bM-WYo2Xpc/s1600/51UulL4a7vL._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="333" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju-XA-YcTXRTHeAwHcWSf4ZQxqN1n_Viz9dntQ8jGbNvEiSI-aAuMzBSMT_50EQqGNpcKbe4NEc3jnyTCKRVaohkfl5fxMt9JOlxhJksdjWCKfAZPPagPQAbN7L_wgz4bl7bM-WYo2Xpc/s320/51UulL4a7vL._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="213" /></a></div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>Gone #1 - Michael Grant</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour une fois j'ai lu plusieurs PKJ, cette année, mais même si aucun ne m'a particulièrement déçue, aucun ne m'a particulièrement marquée non plus. J'ai lu <i>Gone</i> en anglais, mais il a été publié chez PKJ en français, donc mettons que ça compte (si, ça compte, c'est moi qui décide 😝). </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Une critique au dos du livre décrit ce livre comme ce qui se serait passé "si Stephen King avait écrit <i>Sa Majesté des Mouches"</i> et c'est sans doute la meilleure description qu'on puisse faire de ce roman. Sans aucun signe avant-coureur, toutes les personnes de 15 ans et plus disparaissent en un clin d'oeil de Perdido Beach, laissant les enfants et les ados seuls au monde du jour au lendemain. Après avoir regardé (et adoré) <i>The Society</i> sur Netflix, je n'ai pas pu m'empêcher de noter des similitudes entre les deux histoires, la façon de gérer les événements avec celles et ceux qui essayent tant bien que mal de prendre les choses en main et de recréer une société fonctionnelle, celles et ceux (surtout ceux) qui tentent de profiter de la situation pour prendre le contrôle de la ville, celles et ceux qui ne veulent pas d'ennuis et qui se contentent de ne rien faire ou de simplement obéir au plus fort. Et au milieu de ça, Sam, leader-né, un héros qui sait garder son sang froid dans les situations critiques mais... qui n'a aucune envie d'être l'élu (oui, ça rappelle Harry Potter. Et si on ajoute Quinn, le meilleur pote pas dégourdi, et Astrid, la mademoiselle je-sais-tout, la ressemblance devient frappante.) À la différence de <i>The Society</i>, par contre, les choses se compliquent à Perdido Beach quand il s'avère que le monde autour des enfants, et les enfants eux-mêmes, sont en train de muter, d'acquérir des capacités hors normes qui redéfinissent complètement les rapports de force. Outre les difficultés à réorganiser une véritable société avec pour but la simple survie, les enfants se heurtent à une violence crue qui ne rencontre plus aucun frein. Par ailleurs, la nature devient de plus en plus hostile et l'on comprend avant la fin du roman qu'une entité mystérieuse ne veut pas que du bien aux jeunes de la FAYZ. Bref, en plus d'être rythmé et plein de rebondissement, ce roman pose plein de questions qui donnent envie d'en savoir plus !</div>
</div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b><br />
</b></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>- 4 -</b><br />
<b>Le premier livre lu en 2019</b></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: justify; text-indent: 0px;">
Il s'agit de <b>The Long Way to a Small Angry Planet</b> de Becky Chambers, qui est donc également mon premier coup de coeur de l'année !</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>- 5 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b> Le dernier livre lu en 2019</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHt3f1AeyUjQd2di1aOof7izG9pcF7k6nt3jFi_IuywxnuogJVmirJWxj_mne7WSyAR-ivBPUh0K6tYWLWFGLJMGGt9xrv01dwt06M05BwX3du6BnOjN0VIK9LJRkPsGBeNxnh0IVJi9g/s1600/803950.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="780" data-original-width="501" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHt3f1AeyUjQd2di1aOof7izG9pcF7k6nt3jFi_IuywxnuogJVmirJWxj_mne7WSyAR-ivBPUh0K6tYWLWFGLJMGGt9xrv01dwt06M05BwX3du6BnOjN0VIK9LJRkPsGBeNxnh0IVJi9g/s320/803950.jpg" width="205" /></a></div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
<b>L'Étranger </b>d'Albert Camus, mais c'est une relecture, donc est-ce que ça compte ? En tout cas, j'ai beaucoup aimé redécouvrir ce classique et son personnage principal fascinant. Sous la plume de Camus, on entre de plain pied dans la psyché de Meursault, on voit à travers ses yeux un monde dans lequel il ne parvient jamais vraiment à trouver sa place, dans lequel il est constamment en décalage. L'atmosphère d'Alger est sèche, étouffante, et on ressent presque la chaleur et la fatigue qui accablent le narrateur du début à la fin. Le personnage lui-même est à la fois complexe, touchant et poignant en dépit et à cause de sa singularité. Ses actions et réactions atypiques inspirent tour à tour sympathie et répulsion. J'ai croisé récemment un article qui y voyait la première description en littérature du syndrome d'Asperger (le personnage de Camus aurait été inspiré d'un de ses amis, dont il a reproduit certains traits chez Meursault : sa distance par rapport au monde qui l'entoure, son hypersensibilités aux sons, aux lumières et aux stimuli environnementaux qui peuvent résulter en des démonstrations d'agressivité , ses difficultés à comprendre les sous-entendus et les conventions sociales, son défaut d'imagination et son besoin de routine... difficile de savoir si l'ami en question était réellement un Aspie, étant donné que le syndrome n'était pas identifié à l'époque, mais en tout cas l'article est très intéressant, et assez accessible (<a href="https://www.dovepress.com/camuss-letranger-and-the-first-description-of-a-man-with-aspergers-syn-peer-reviewed-fulltext-article-PRBM" target="_blank">ici</a> pour celleux qui voudraient le lire (en anglais, par contre). À la relecture, j'ai été frappée par cet aspect du personnage et je trouve que cela ne fait qu'ajouter une dimension encore plus tragique au destin de Meursault et à l'enchaînement d'événements qui le conduit à sa situation à la fin du roman. Bref, c'est une relecture aussi bouleversante que la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière !</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwMZAyuIreIsMH-6-ladDEbeR4E8mnfErVFfvrtUMQbNI4iOzq0z_F0BRGRnNcGQF19YfWuE6aqikHHX8BTiAszOXObe7VhqAzqffZnZUaQiYNsr9bYkyM7ggj9lADeH13jFc36pJ8qDw/s1600/61khkVEBekL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwMZAyuIreIsMH-6-ladDEbeR4E8mnfErVFfvrtUMQbNI4iOzq0z_F0BRGRnNcGQF19YfWuE6aqikHHX8BTiAszOXObe7VhqAzqffZnZUaQiYNsr9bYkyM7ggj9lADeH13jFc36pJ8qDw/s320/61khkVEBekL.jpg" width="210" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Et sinon, ma dernière découverte de l'année est également un quasi coup de coeur avec les trois livres de <b>La Saga Mendelson </b>de Fabrice Colin. Sous la forme d'un reportage qui mêle documents d'archives, témoignages directs ou non, interview des principaux intéressés, Fabrice Colin retrace l'histoire de cette famille juive sur pas moins de quatre générations, et les destins rocambolesques de chaque membre de la famille Mendelson, une famille somme toute ordinaire qui traverse l'Histoire avec ses joies et ses peines, ses réussites et ses échecs, ses hasards et ses rencontres. On traverse avec les Mendelson bon nombre d'événements historiques notoires : la mutinerie du Potemkine, les pogroms russes, la catastrophe du Hindenburg, le débarquement en Normandie, la guerre du Vietnam et des tas d'autres événements plus ou moins marquants dont les Mendelson sont les témoins plus ou moins directs. Mais il ne s'agit pas d'un livre d'Histoire et on s'intéresse surtout aux personnes, à leur parcours, leur rapport à la religion et à leur identité juive sans cesse remise en question, les épreuves personnelles qu'ils ou elles traversent, toujours en famille, soudés malgré leurs divergences de caractère. C'est une saga émouvante et pleine de rebondissements qui nous fait revisiter les événements du XXe siècle à travers une chronique familiale touchante et pleine d'optimisme en dépit des tragédies qui frappent la famille à plusieurs reprises. Bref, j'ai adoré et je recommande chaudement.</div>
<br /></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>- 6 -</b><br />
<b>Votre auteur de l'année</b></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: justify; text-indent: 0px;">
Cette année, j'ai découvert plein d'auteurs et d'autrices très chouettes, mais mon chouchou de 2019, c'est sans hésitation <b>Jean-Laurent Del Socorro</b>. J'ai lu de cet auteur <i>Boudicca</i> et <i>Royaume de Vent et de Colères,</i> et à chaque fois, j'ai été conquise non seulement par sa plume, très élégante bien tournée et qui nous décrit les émois de ses différents personnages avec beaucoup de finesse, mais surtout pour la diversité des personnages en question. Avec <i>Boudicca</i>, il nous dépeint un véritable personnage de reine guerrière, complexe et pleine de contradictions, loin des clichés de personnages féminins que j'ai beaucoup trop souvent trouvés sous la plume d'auteurs de fantasy en 2019 (et avant, évidemment, mais cette année, c'était vraiment la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.) J'ai déjà dit plus haut tout le bien que je pense de <i>Royaume de Vent et de Colères</i>, mais d'une manière générale, après avoir été déçue à plusieurs reprise cette année par des auteurs de fantasy qui nous parlent encore et toujours d'un guerrier à la retraite qui cherche la rédemption ou la vengeance (ou les deux), j'ai trouvé très rafraîchissant de lire un auteur qui prend la peine de raconter autre chose que des histoires vues et revues avec des personnages vus et revus. J'ai donc <i>Je Suis Fille de Rage</i> dans ma PAL, qu'il me tarde de découvrir (même si je prends mon temps pour l'en sortir, histoire de le savourer encore plus ^^) </div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>- 7 -</b><br />
<b> Le livre avec la plus belle couverture</b></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Je dirais bien encore <i>The Long Way to A Small Angry Planet</i>, mais on va dire que c'est une obsession (ce qui est le cas xD) donc je dirais plutôt le tome 7 de <b>Saga</b> de Brian K. Vaughan et Fiona Staples (avec un de mes personnages favoris en couverture 💓) ce qui en plus me permet de parler d'une de mes meilleures découvertes graphiques de l'année !</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9NRlw6dy9RlX5yBQMPqrajQfDVId-Yjr-AsagTas_7CVcpT76_NwLUR0EbUtLA1v_O9YSG0nhQAoEFosKIv7PWX-4Jjdy6PdlnvpTk6Hi7jHL1qBogKdQEYmyTuIKtgX9GnKZygD9lTg/s1600/saga-tome-7-vf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="922" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9NRlw6dy9RlX5yBQMPqrajQfDVId-Yjr-AsagTas_7CVcpT76_NwLUR0EbUtLA1v_O9YSG0nhQAoEFosKIv7PWX-4Jjdy6PdlnvpTk6Hi7jHL1qBogKdQEYmyTuIKtgX9GnKZygD9lTg/s400/saga-tome-7-vf.jpg" width="260" /></a></div>
<br />
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-indent: 0px;">
J’ai été complètement emportée par cette course poursuite haletante à travers les étoiles en compagnie de Marko, Alana et de la petite Hazel ! Sur fond de guerre interplanétaire, on suit donc l’histoire de ces deux personnages qui s’aiment en dépit de la haine farouche entre leurs deux peuples, et de leur fille, dont l’existence semble intéresser bien des individus peu recommandables. Autour d’eux gravitent beaucoup de personnages divers et variés, certains très sympathiques, d’autres très antipathiques, et beaucoup les deux à la fois. Ce récit au croisement du space-opera, de la fantasy, de l’aventure aborde des questions de société bien actuelles et questionne les relations humaines à travers toute une palette de protagonistes de toutes formes, tailles, couleurs, identités ou orientations, portés par des dessins magnifiques et un récit plein de suspense et d’émotions mais aussi d’humour. Et c’est sûrement ce mélange qui fait la grande force de cette série, car si l’on rit parfois, on pleure aussi beaucoup (en tout cas, moi j’ai chouiné sévère, je ne le cache pas) et c’est presque de la cruauté de nous rendre ces personnages si tangibles et attachants alors qu'on sait très bien que personne n'est à l’abri (et c'est peu de le dire, ces derniers tomes ont été rudes, hkjshgkjzv my heart 😭!) Bref, c’est un gros coup de cœur que je recommande sans hésiter !</div>
<style type="text/css"> </style><br />
<style type="text/css"> </style></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>- 8 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Une saga terminée</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvXbM49J-yRaZsSKaiCC_13beRSls2zxmo_dpCq6U5kEMPUKhBuEyvN6qNxjVssN51CLIV9ve-4EFjf9Kg9v8ENWibzf9lAboWXZz46gbFDrfVhUqQDMWACnJ2vGtegXOjJJkVZ5_q-C0/s1600/711L6yxVV6L.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1341" data-original-width="914" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvXbM49J-yRaZsSKaiCC_13beRSls2zxmo_dpCq6U5kEMPUKhBuEyvN6qNxjVssN51CLIV9ve-4EFjf9Kg9v8ENWibzf9lAboWXZz46gbFDrfVhUqQDMWACnJ2vGtegXOjJJkVZ5_q-C0/s320/711L6yxVV6L.jpg" width="218" /></a></div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>Quatre soeurs, Malika Ferdjoukh</b></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est une série de romans assez courts, mais une très jolie découverte que le récit de la vie des cinq soeurs Verdelaine qui vivent ensemble dans une grande maison au bord de l’Atlantique et font de leur mieux pour surmonter la mort de leur parents survenue presque deux ans plus tôt, un sujet difficile traité avec beaucoup de poésie et de douceur. Le style de l'autrice est très expressif et poétique, tout comme l’univers à la fois très concret, tangible et pourtant mâtiné d’une touche de fantastique (de véritable fantastique, s’entend, c’est à dire que l’on ne sait jamais vraiment s’il y a du surnaturel à l’œuvre ou simplement l’imagination des filles). Les personnages sont touchants, certains irritants d’autres émouvants. Chaque tome est consacré à l'une des soeurs Verdelaine, de la plus jeune à la plus âgée (à l'exception de l'aînée, Charlie) mais toutes ont leur importance et leur rôle à jouer tout au long de la série. Une atmosphère de folie douce, tendre et un peu loufoque, plane sur ces romans et le portrait de tous les personnages est brossé d’une manière très vivace sous la plume de Malika Ferdjoukh qui retranscrit parfaitement, avec simplicité, les émotions d'un récit qui oscille constamment entre comédie et drame. La vie des cinq soeurs est faite de hauts et de bas, mais leur complicité est vraiment ce qui fait la force de cette série et j'ai adoré la découvrir !</div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>- 9 - </b><br />
<b>La maison d'édition la plus lue</b></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
Je ne sais pas si c'est la plus lue (et vu le nombre de livres lus cette année, je ne vais pas m'amuser à faire les comptes xD) mais la maison d'édition qui a vraiment marqué mon année 2019, c'est <b>ActuSF</b>. J'ai lu 6 romans publié par cette maison d'édition, et non seulement aucun n'a été une déception, mais tous font partie de mes plus chouettes découvertes de l'année : <i>Boudicca</i> et <i>Royaume de Vent et de Colères</i> de Jean-Laurent Del Socorro, <i>Les Poisons de Katharz</i> d'Audrey Alwett, <i>Feuillets de Cuivre</i> de Fabien Clavel, <i>La Stratégie des As</i> de Damien Snyers et <i>Anasterry</i> d'Isabelle Bauthian sont tous des romans de fantasy que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir. </div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>- 10 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre dont tout le monde parlait</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKcSZko7rXRGU00vtlyCQITE5e8W_Np8PvIHVg3_z7N6tP_T1U8iJbyYaMu6qdxMpeTYiOU1-Xchx7iWsEoF-VOC7tzlVv5jqXeOLsbMKA1wpTZeLg8SKRR2DFhueqRACeb-7JB5Ogf7A/s1600/61CFr0YQBAL._SX324_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="326" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKcSZko7rXRGU00vtlyCQITE5e8W_Np8PvIHVg3_z7N6tP_T1U8iJbyYaMu6qdxMpeTYiOU1-Xchx7iWsEoF-VOC7tzlVv5jqXeOLsbMKA1wpTZeLg8SKRR2DFhueqRACeb-7JB5Ogf7A/s320/61CFr0YQBAL._SX324_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="209" /></a></div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>The Priory of the Orange Tree - Samantha Shannon. </b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
J'ai l'impression de l'avoir vu passer partout ces derniers temps et à la différence des livres qui ont fait parler d'eux ces dernières années, celui-ci me fait terriblement envie, à force de voir passer tous les avis enthousiaste ! (D'ailleurs, il est commandé et il est en ce moment en chemin vers ma boîte aux lettres 😁)</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: center; text-indent: 0px;">
<b>- 11 -</b><br />
<b>Le meilleur souvenir lié aux livres</b></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
J'ai eu pas mal l'occasion d'échanger avec d'autres addicts cette année via Discord pour les challenges et j'ai vraiment beaucoup aimé cette façon de communiquer plus instantanée et privée que le forum. Mes meilleurs souvenirs livresques de 2019 sont donc ces discussions et les personnes avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger grâce aux divers challenges auxquels j'ai participé !</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b>- 12 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre que vous attendiez le plus en 2019</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXd6ATGbX36l9lXMPYOV3fSrkvaNC4HmbGlxoToVsXSSRgDqHbd-6eAkq86Dw9nHJ_LNr6FmCf_Qjg77JGHsptk4sfnjmmqiERtGEPzcMqPbEobBvBZhw2mNfMw6Eo3SM_QtM7XoHfjWk/s1600/71abcXUrY5L.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1046" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXd6ATGbX36l9lXMPYOV3fSrkvaNC4HmbGlxoToVsXSSRgDqHbd-6eAkq86Dw9nHJ_LNr6FmCf_Qjg77JGHsptk4sfnjmmqiERtGEPzcMqPbEobBvBZhw2mNfMw6Eo3SM_QtM7XoHfjWk/s320/71abcXUrY5L.jpg" width="209" /></a></div>
</div>
<div style="margin: 5px 0px; text-align: justify; text-indent: 0px;">
Il s'agissait de <b>The Testaments</b> de Margaret Atwood, que je n'ai même pas encore lu (ni même acheté, finalement). Mais il est dans ma wish-list, et il sera lu un jour ou l'autre, c'est sûr !</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<b> - 13 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre que vous attendez le plus en 2020</b></div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9vm80wAMJQxquum-jNFPDP3f2MQ417AYl3N-868LzV1MXraShO6UGVpKEI49EM3SJoJI9XQVGynEnkzYXfa6dZphEr0KFFs7CZUspby4OyDcDJuza72yt-YxhM4NfMlKAuqUlaOzdQAk/s1600/51bnz2XcmhL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="313" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9vm80wAMJQxquum-jNFPDP3f2MQ417AYl3N-868LzV1MXraShO6UGVpKEI49EM3SJoJI9XQVGynEnkzYXfa6dZphEr0KFFs7CZUspby4OyDcDJuza72yt-YxhM4NfMlKAuqUlaOzdQAk/s320/51bnz2XcmhL.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette fois, la réponse est simple : <b>Peter Darling</b> d'Austin Chant ! Peter Pan, né Wendy Darling, un jeune homme trans qui tombe amoureux du capitaine Crochet ? Je crois que rarement un pitch de roman ne m'a autant fait frétiller de curiosité ! Je triche un peu, parce que ce roman a été publié en 2017 mais est aujourd'hui introuvable suite à la faillite de la maison d'édition. Il devrait apparemment être publié nouveau en 2020, même si je n'ai trouvé pour le moment aucune annonce officielle donc je croise les doigts pour que ce soit le cas (j'aimerais aussi qu'il garde la même couverture, même s'il y a peu de chances, j'imagine, parce que les mots me manquent pour exprimer à quel point je la trouve splendide !)</div>
</div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
<br /></div>
<div style="-qt-block-indent: 0; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; text-indent: 0px;">
Et comme toujours, j'ajoute quelques questions tirées des anciens tags</div>
<style type="text/css">
p, li { white-space: pre-wr</style><br />
<div style="text-align: center;">
<style type="text/css">
p, li { white-space: pre-wr</style><b>- 14 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le dernier livre qui a intégré ma bibliothèque</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht8dBHDOHExXMkW8-r7-SPwIHoAeve-gjqcl2fCvmBZ_0vtZ34F5Utv7sji_GD6T9zchAj5PcjJ5LTXOuhSWR4RlFOACObRohshX3x5jANuOW27XYEN2hLH6lSivInRtBxRPHXdLlpV2Q/s1600/RECORD-OF-A-SPACEBORN-FEW.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="325" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht8dBHDOHExXMkW8-r7-SPwIHoAeve-gjqcl2fCvmBZ_0vtZ34F5Utv7sji_GD6T9zchAj5PcjJ5LTXOuhSWR4RlFOACObRohshX3x5jANuOW27XYEN2hLH6lSivInRtBxRPHXdLlpV2Q/s320/RECORD-OF-A-SPACEBORN-FEW.jpg" width="208" /></a></div>
<br />
<b>Record of a Spaceborn Few</b> de Becky Chambers (avec <i>The Long Way to A Small Angry Planet</i> en première lecture, la boucle est bouclée ^^)<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>- 15 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre que j'ai le plus conseillé</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Il s'agit de deux essais féministes dont je vante les mérites à qui veut bien les entendre :<br />
<b>Libérées : le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale</b> de Titiou Lecoq<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT4vT5NdIsfCQfTI7pS3mY2AS0x9bQ6NP34RE07O_vLf3WueblF_x54GcLiczUNNYDQUgMzowAH_1BxTtCacNbjQDfezOpMEi-2fjcUo5HNkm9wI0Qler7kB1BeLWvP8zJc8HDbAmnpxQ/s1600/9782213705347-001-T.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="966" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT4vT5NdIsfCQfTI7pS3mY2AS0x9bQ6NP34RE07O_vLf3WueblF_x54GcLiczUNNYDQUgMzowAH_1BxTtCacNbjQDfezOpMEi-2fjcUo5HNkm9wI0Qler7kB1BeLWvP8zJc8HDbAmnpxQ/s320/9782213705347-001-T.jpeg" width="198" /></a></div>
<br />
et <b>King Kong Théorie</b> de Virginie Despentes.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixjLq_GLjEA0_OWAXy7Cc7dAscvNOMVoxyD3v3oouC3buUWt2YF1w9g5Oaov7F9n1V4RlBi8Fh1IS-D2baxCeAP9IEkUwRkzZOrlq-cs7O6O0l2nFQ-aNG1D9exMw4QjKTEqgetERUavs/s1600/919sXmefD7L.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="989" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixjLq_GLjEA0_OWAXy7Cc7dAscvNOMVoxyD3v3oouC3buUWt2YF1w9g5Oaov7F9n1V4RlBi8Fh1IS-D2baxCeAP9IEkUwRkzZOrlq-cs7O6O0l2nFQ-aNG1D9exMw4QjKTEqgetERUavs/s320/919sXmefD7L.jpg" width="197" /></a></div>
J'ai recommandé ces deux livres à la ronde à chaque fois que j'en ai eu l'occasion, le premier parce qu'on est beaucoup à râler sur la répartition des tâches ménagères à la maison et le livre de Titiou Lecoq permet de questionner pourquoi le lien entre féminité et entretien du foyer est si fortement ancré dans la culture et comment le système dans lequel on vit ne fait que renforcer et reproduire des inégalités sans véritable fondement, il met en lumière des comportements auxquels on ne prête pas forcément attention et permet surtout d'arrêter de culpabiliser à la moindre chaussette qui traîne. Le second est un coup de poing, un pavé lancé à la face du patricarcat sans détour et sans concessions, un texte bref mais puissant. Virginie Despentes parle de viol, de porno, de prostitution de manière frontale et sans tabou, elle interroge également avec pertinence mais sans complaisance les ravages de la masculinité toxique, avec des mots crus et une saine colère qui fait du bien. Une lecture que l'on m'a recommandée et que je recommande à mon tour à tous ceux et toutes celles qui ont parfois envie de tout casser pour tout reconstruire.<br />
(et j'ai aussi énormément recommandé <b>The Long Way to a Small Angry Planet</b>, mais est-ce que ça étonne encore quelqu'un à ce stade ? Je ne pense pas xD)<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>- 16 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>La meilleure adaptation cinématographique</b></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
J'hésite entre la série <b>Good Omens</b>, très chouette</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTs1nNYBOq62TmDaGU9yenEHx0_ldQjtA3lE1wEQseINfRDgOizKLkHmiWFUnMrjDOsym-KDFPLJQlsUh7hTjzedBL9xz0S5k0CxttFGYmZgBnPAYYSY1wBw8ULsSAxdHHl_KIelEYVdY/s1600/91fk6TVmbbL._RI_-768x576.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="768" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTs1nNYBOq62TmDaGU9yenEHx0_ldQjtA3lE1wEQseINfRDgOizKLkHmiWFUnMrjDOsym-KDFPLJQlsUh7hTjzedBL9xz0S5k0CxttFGYmZgBnPAYYSY1wBw8ULsSAxdHHl_KIelEYVdY/s320/91fk6TVmbbL._RI_-768x576.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
et <b>His Dark Materials</b> (que je n'ai pas encore terminée parce que je sais comment ça va finir (autrement dit, moi qui me noie dans mes larmes)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQKEEn-hR9ok7boemSVccIi3st608y55hCAq6L5oyViG0g_XYTA1FQtRelB6Eku9_JjSEqQh1hMwKmfFGkNTaCjkQuvyoh_Xf4F6-9_A_ZDoYBttrXoAEfq12nTWi3JqEF4WyorjfNJYg/s1600/Untitled-collage-17-min.jpg.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="1100" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQKEEn-hR9ok7boemSVccIi3st608y55hCAq6L5oyViG0g_XYTA1FQtRelB6Eku9_JjSEqQh1hMwKmfFGkNTaCjkQuvyoh_Xf4F6-9_A_ZDoYBttrXoAEfq12nTWi3JqEF4WyorjfNJYg/s400/Untitled-collage-17-min.jpg.webp" width="400" /></a></div>
<br />
Les deux sont à la fois de bonnes séries et de bonnes adaptations, qui m'ont donné envie de me replonger dans les romans (et puis, Lin-Manuel Miranda dans le rôle de Lee Scoresby = PERFECTION !)<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>- 17 -</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Ma plus belle surprise</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBEzw13ENSNxHQzGvKmzZNBtK-UreVOVAMPVM_TyqM81SfxDp432f6i9r6ZA6ZytmFCIs8LcXf3kVgAcERBtqRkbr3WBefI0M9QrN1HfNPvicDg67UB0nJMZL3YCDMjFvFdGwkl2CKhrA/s1600/Tuniques.GIF" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBEzw13ENSNxHQzGvKmzZNBtK-UreVOVAMPVM_TyqM81SfxDp432f6i9r6ZA6ZytmFCIs8LcXf3kVgAcERBtqRkbr3WBefI0M9QrN1HfNPvicDg67UB0nJMZL3YCDMjFvFdGwkl2CKhrA/s1600/Tuniques.GIF" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Les Tuniques Bleues</b> <b>- Raoul Cauvin, Louis Salvérius & Willy Lambil</b></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Je sais que ça ne date pas d'hier, mais je n'avais jamais ouvert un tome des <i>Tuniques Bleues</i> avant cette année (je ne savais même pas de quoi ça parlait !) et je n'y aurais sans doute jamais touché sans un événement temporaire du challenge Game of Thrones ! Et je ne m'attendais absolument pas à accrocher à ce point. En voyant la série classée en « humoristique », je m’attendais seulement à une histoire légère et une suite de gags plus ou moins fins sans trop de profondeur, une série qui serait vite lue et vite oubliée. J’ai été agréablement surprise de voir que c’était un peu plus que ça, même si la série met quelques tomes à se décider sur le ton qu’elle veut adopter (et si certains aspects des premiers tomes (et certains des suivants aussi d’ailleurs) ont assez mal vieilli, notamment en ce qui concerne la représentation des femmes et des personnes racisées). Si l’on rit quand même pas mal (mais pas autant qu’on pourrait s'y attendre, finalement) on a surtout affaire ici à une critique sans pitié de l’institution militaire, à travers deux personnages que tout oppose : le sergent Chesterfield, patriote jusqu’au bout des orteils, prêt à obéir sans discuter aux ordres les plus absurdes et aux supérieurs les plus bornés et le caporal Blutch, enrôlé contre son gré et qui ne rate pas une occasion de déserter (plus à cause de son problème avec l’autorité que par lâcheté quoi qu’en dise le sergent =p). On finit par s’attacher à ces deux zozos qui passent autant de temps à se chercher des noises qu’à se sauver mutuellement les fesses, surtout Blutch, qui a quand même un peu plus de plomb dans la cervelle que son sergent, et parce qu’il est difficile de ne pas sympathiser avec le regard cynique et lucide qu’il porte sur l’armée, avec sa colère bien légitime envers l’absurdité de la guerre et les officiers qui envoient sans remord le menu fretin au casse-pipe, et même avec le fond de rancœur indécrottable qu’il garde envers Chesterfield (et dont on finit par comprendre l’origine quand on apprend dans quelles circonstances il s’est engagé). Chesterfield qui pour être un militaire-né, n’en est pas moins dans le fond un brave gars, naïf et neuneu mais pas méchant pour un sou. Même s’il m’a fallu quelques tomes pour accrocher, j'ai fini par me prendre au jeu, et même si la qualité décline sur les derniers tomes, je me suis tellement attachée à Blutch et Chesterfield qu’au point où j’en suis, je serais contente de lire un album de 50 pages où ils ne feraient rien d’autre que cirer leurs bottes ! (enfin, même en faisant ça, je parie qu'ils réussiraient quand même à se fourrer dans les ennuis xD).</div>
<div style="text-align: justify;">
Après avoir englouti les 62 tomes en 3 jours, j'ai immédiatement repris la série de début et je l'ai relue avec autant de plaisir, voire plus dans le cas des premiers tomes qui ne m'avaient pas marquée plus que ça la première fois (j'aime un peu moins les tomes dessinés par Salvérius, y compris les hommages publiés après son décès, mais j'ai eu un peu moins de mal à la relecture, sans doute parce que, connaissant mieux les personnages, mon imaginaire a travaillé un peu mieux de ce côté ^^.) Côté graphisme, on sent que ça se fatigue un peu sur la fin, le trait devient un peu plus grossier et c'est regrettable d'autant que les intrigues se font un peu plus faiblardes sur les derniers tomes aussi (dommage car ils s'appuient sur des faits historiques assez intéressants qui donnent envie d'en savoir plus, comme <i>L'étrange soldat Franklin</i>, ou <i>Sallie</i> !) Malgré tout, c'est une très bonne surprise dans l'ensemble et un gros coup de coeur pour cette série que j'ai lue et relue avec plaisir et dont je ne suis probablement pas près de me lasser ^^. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>- 18 - </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>La meilleure série</b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioot4vpdIhZwqa-Z-1AESEYjJN5_g87AFWhyphenhyphenFkUwqjkIZ5vM8ESBjCuSjTlXlzgbYPZDaVqxDdMbOZm0OfWErHfUQvf_2k4d2Oj9xtP2D5cFCbJ-r99scEAFkxI7kLteu7UEhhBl5Wzvk/s1600/114056-ml-82973.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioot4vpdIhZwqa-Z-1AESEYjJN5_g87AFWhyphenhyphenFkUwqjkIZ5vM8ESBjCuSjTlXlzgbYPZDaVqxDdMbOZm0OfWErHfUQvf_2k4d2Oj9xtP2D5cFCbJ-r99scEAFkxI7kLteu7UEhhBl5Wzvk/s320/114056-ml-82973.jpg" width="218" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Skulduggery Pleasant - Derek Landy</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une de mes plus chouettes découvertes de l'année, puisque j'ai lu les quatre premiers tomes de la saga en 2019 et que chaque tome est meilleur que le précédent ! C’est rythmé, drôle, l’écriture est très visuelle et cinématographique et l'on ne sennuie pas une seconde. Stephanie, alias Valkyrie Cain, l’héroïne, est une fillette (puis une ado) débrouillarde, courageuse, la tête sur les épaules et l’esprit vif, que l'on voit grandir et évoluer au fil des tomes de façon très intéressante. Skulduggery Pleasant, le personnage éponyme de la série, est un squelette incroyablement attachant que l’on apprécie immédiatement, même si l’on découvre son histoire au fur et à mesure et qu'elle n'est peut-être pas si reluisante qu'on aimerait le croire : les révélations sur le passé de Skulduggery se font au compte-goutte, à travers le point de vue de Valkyrie. Surtout, les personnages de tous bords multiplient les mises en gardes contre le détective squelette et même en étant très attaché à ce cher Skulduggery, on ne peut s’empêcher de penser qu’elles ont des chances d’être justifiées, vu son attitude générale. Je trouve assez amusant et en même temps très inquiétant que Skulduggery, malgré toutes ses qualités, ait zéro sens des réalités et des responsabilités. Il entraîne une adolescente dans des aventures périlleuses et la met en danger sans sourciller, ce qui peut sembler complètement irréaliste, mais colle assez bien, finalement, à sa personnalité. Pour l'instant, cette attitude désinvolte a assez peu de véritables conséquences, mais la direction de la série laisse entendre qu'elle va finir par se retourner contre lui et Valkyrie un jour ou l'autre et je suis peut-être sadique, mais j'ai hâte de voir ça 😁. </div>
<div style="text-align: justify;">
Les intrigues proprement dites sont au départ relativement classiques, mais l'univers s'étoffe petit à petit et l’on retrouve avec plaisir tous les personnages d'un tome à l'autre, qu'il soient alliés ou même ennemis (Billy-Ray Sanguine est tellement drôle que je serait très déçue si Valkyrie et Skulduggery finissaient par le vaincre pour de bon, et j’avoue ne pas pouvoir détester Vaurien Scapegrace, tellement inutile qu’il en devient un atout malgré lui). L’écriture est très dynamique, les dialogues très vifs et toujours très drôles, même si on peut regretter que parfois, les personnages privilégient le bon mot au détriment du bon sens. L’auteur est aussi scénariste et ça se sent : c’est la seule série pour laquelle j’ai envie de réclamer une adaptation, car je crois vraiment que les aventures de Skulduggery et Valkyrie sont faites pour être portées à l’écran ! En tout cas, c'est une série qui ne fait que se bonifier au fil des tomes et j'ai hâte de lire la suite et de voir ce que l'auteur nous réserve !</div>
<br />
<br />
Voilà pour ce bilan de 2019 BEAUCOUP trop long (du coup, je vais faire l'impasse sur le bilan des challenges, parce qu'il n'y a rien de très intéressant à en dire ^^).<br />
Je note simplement que ma PAL, qui s'élevait à 306 au 01/01/2019 est repassée sous la barre des 300 (!) et s'élève aujourd'hui à 296 (c'est descendu beaucoup plus bas que ça, mais il y a eu des craquages sur les derniers mois, parions qu'on repasse au dessus de 300 avant la fin de l'année xD)<br />
<br />
Bref, là-dessus, je souhaite à tout le monde plein de chouettes découvertes livresques pour 2020 !<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Happy New Year !</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4jwiQD9Lh-Q3V87clfzbh-aXOSo4zsh4ksW2eTN3TlY47x0lf9ToUL2Js85aPVaaErZRpCp-S7MnYzCo0eyI9aai8c0C6UjX3kOdeHZPfKvLqfsLLZutTkTF1rqwlXlEaYZkNLJjDzQ/s1600/10cf6729d8b30d9c6f2daebfa2e0388f.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4jwiQD9Lh-Q3V87clfzbh-aXOSo4zsh4ksW2eTN3TlY47x0lf9ToUL2Js85aPVaaErZRpCp-S7MnYzCo0eyI9aai8c0C6UjX3kOdeHZPfKvLqfsLLZutTkTF1rqwlXlEaYZkNLJjDzQ/s400/10cf6729d8b30d9c6f2daebfa2e0388f.gif" width="400" /></a></div>
<br />
<br /></div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-52748777874332244042019-01-10T22:41:00.001+01:002019-01-12T15:37:43.497+01:00Bilan des lectures 2018<div class="article">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ-NB5oGvGalvpr9A5YgPMXDnGzazVIYq7Yqe-WOFCuEgcy66PyhNbdCmuUbHveeOYZa9UGt_-A-Ugb2U27yxYafBKZLoN2XEsemf40OhJzcDdvBhcfh4Dpiu5uannCG49aoOVQWseilQ/s1600/mihqs0lzg0ez.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="797" data-original-width="1353" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ-NB5oGvGalvpr9A5YgPMXDnGzazVIYq7Yqe-WOFCuEgcy66PyhNbdCmuUbHveeOYZa9UGt_-A-Ugb2U27yxYafBKZLoN2XEsemf40OhJzcDdvBhcfh4Dpiu5uannCG49aoOVQWseilQ/s400/mihqs0lzg0ez.png" width="400" /></a></div>
<br />
Et voilà, 2018 est terminée, bonjour 2019 !<br />
<br />
Bonne année, bonne santé, PAL multipliée, etc.<br />
<br />
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c'était bien, cette année 2018 ! Je suis allée au Japon (et j'ai mangé des okonomiyaki), J'ai eu mon diplôme de Master (avec une très bonne note de mémoire !), j'ai travaillé sur mes premiers épisodes d'anime (il devait sortir sur Netflix en novembre dernier et a depuis disparu de la circulation, mais bon, je ne désespère pas de pouvoir voir un jour à quoi ressemble mon premier doublage xD) je suis allée voir Hamilton à Londres, bref, c'était chouette. <br />
<br />
Bon passons au véritable sujet de ce billet, le bilan des lectures de l'année 2018, qui n'est pas mauvais du tout, tant en qualité qu'en quantité, ma foi.<br />
<a name='more'></a><br />
J'ai en effet lu un peu plus que d'habitude, 27 559 pages pour 80 livres (et c'est la première fois depuis mon arrivée sur la blogo en 2010 que j'atteins les 80 livres, ça se fête.) J'ai donc dépassé mon "record" (26 259 pages) qui était celui de 2014 (bon il faut dire que depuis septembre, je n'ai pas eu beaucoup de boulot, à part une adaptation d'anime, donc, ce qui laisse forcément pas mal de temps pour lire.)<br />
<br />
Ça ne s'est pas traduit en terme d'activité sur le blog puisque c'est le néant par ici depuis juin dernier. Je me lasse, je n'ai plus trop envie de parler de mes lectures, bonnes ou mauvaises. Peut-être que ça reviendra, c'est par périodes, on verra bien comment ça se passe cette année (en général, j'ai un pic de motivation en janvier-février, et puis ça retombe, mais pour l'instant, il tarde à se manifester, donc qui vivra verra.)<br />
Le bilan complet sur Goodreads est <a href="https://www.goodreads.com/user/year_in_books/2018#" target="_blank">par ici</a>. <br />
<br />
Et comme chaque année depuis quelques temps, je reprends le tag de PKJ, adieu 2018, pour faire le bilan de l'année.<br />
<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-1-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Vos trois meilleures lectures de l'année</b></div>
</div>
<br />
J'ai fait tellement de chouettes découvertes cette année qu'il va être difficile de n'en retenir que 3 ! <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<b>The Handmaid's Tale - Margaret Atwood</b></div>
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(<a href="https://return-the-pages.blogspot.com/2018/01/the-handmaids-tale-margaret-atwood.html" target="_blank">chronique</a>) </div>
Mon premier coup de coeur de l'année et également mon premier roman de Margaret Atwood (mais pas le dernier !) à la suite de cette découverte j'ai également lu <b>the robber bride</b>, qui a été un autre coup de coeur (ou comment tricher et mettre 4 coups de coeur dans la liste au lieu de 3 :P) Non seulement l'écriture de Margaret Atwood est un régal mais elle dépeint des personnages riches et complexes que l'on prend beaucoup de plaisir à découvrir au fil des pages.<br />
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<b><br />
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</div>
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<b>Le Seigneur des Anneaux - J.R.R. Tolkien </b></div>
Je triche un peu parce qu'il s'agit d'une énième relecture, mais je tenais à la signaler car il s'agit de la nouvelle traduction de Daniel Lauzon et que c'est vraiment une excellente surprise. J'avais fait le point sur tous les défauts que je trouvais à la traduction de Ledoux lorsque j'avais <a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2013/02/the-lord-of-rings-jrr-tolkien.html" target="_blank">chroniqué le SDA</a> ici il y a quelques années, et cette nouvelle traduction a été une vraie bouffée d'air frais ! En ce qui concerne les traductions des noms qui font tant polémique, c'est vraiment un faux problème, tant les trouvailles de Lauzon sont ingénieuses et tout aussi, voire plus, appropriées que celles de Ledoux (avec l'avantage de rester cohérentes tout au long de la trilogie ainsi qu'avec <i>Le Hobbit</i>, ce qui n'était pas le cas de la première traduction.) Mention spéciale aussi aux chansons et poèmes, qui privilégient le rythme et la musicalité. Bref, je recommande sans hésiter pour celles et ceux qui veulent lire Tolkien pour la première fois, ou qui ont tenté une fois et abandonné la traduction de Ledoux (et aussi pour les habitués qui voudraient redécouvrir le Seigneur des Anneaux avec un œil un peu neuf. J'ai vraiment eu l'impression de le relire pour la première fois, et c'était très agréable !)<br />
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<b>Ilium - Dan Simmons</b></div>
Je me suis régalée avec ce roman ! Dan Simmons parvient à créer une intrigue et un univers cohérents à partir d'éléments qui n'ont a priori rien à voir entre eux, comme la guerre de Troie, la planète Mars, Shakespeare, les dieux grecs, les scientifiques du XXIe siècle ou encore les dinosaures (ça l'air d'un beau fouillis, dit comme ça et c'est un peu le cas xD). Il nous présente toute une galerie de personnages variés et attachants à leur manière (j'ai personnellement craqué pour Mahnmut le petit androïde spécialiste de Shakespeare et son ami Orphu d'Io, le robot-crabe géant fan de Proust). Tous les éléments de compréhension sont donnés au compte-goutte et toujours en action, donc il faut un moment avant de commencer à comprendre un peu de quoi il retourne, mais malgré tout, l'auteur parvient à ne jamais nous perdre vraiment. Le fait d'entrecroiser trois fils d'intrigue différents qui finissent par se rejoindre permet de maintenir l'intérêt en éveil tout au long des presque 700 pages du livre, et le style de Dan Simmons est agréable, fluide, et ne se prive pas de petites touches d'humour toujours très bienvenues. Bref, c'est une excellent découverte, un coup de cœur en ce qui me concerne. La suite est déjà dans ma PAL !<br />
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<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-2-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Vos trois plus grandes déceptions</b></div>
</div>
<br />
Il y a eu toute une flopée de livres qui ne m'ont pas marquée plus que ça, mais assez peu de vraies grosses déceptions finalement (c'est peut-être aussi dû au fait que si je sens qu'un livre ne va pas me plaire, j'ai de moins en moins de mal à l'abandonner. Il y a plusieurs livres que j'ai laissé tomber comme ça, cette année, je vais en faire une liste.)<br />
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<div style="text-align: center;">
<b>Les écriveurs, tome 1 : La cité lumineuse - Frédéric Mars</b></div>
Je l'ai lu d'une traite, mais uniquement pour dire de ne pas l'abandonner. Ce livre m'a profondément ennuyée. Le style est passable : très oralisé, puisque le récit est narré par une héroïne de 15 ans, qui ne manque pas de cynisme et de répartie. Mais l'humour fait rarement mouche (à mon avis) et cela rend l'ensemble assez lourd. Les personnages sont très clichés et sans saveur, l'héroïne est même carrément assommante (et puis bonjour les stéréotypes de genre du début à la fin, pendant qu'on y est...) Quant à l'intrigue... c'est fouillis, plein de trous et cela manque de véritables enjeux : on a du mal à comprendre à quoi servent ces fameux Écriveurs, et comment tout le système ne part pas tout simplement en vrille, étant donné la facilité déconcertante avec laquelle Lara parvient à transgresser littéralement toutes les règles. Et beaucoup de personnes ont noté la mauvaise copie de Harry Potter... impossible de ne pas faire le rapprochement (mais on est loin de la cohérence et de l'univers maîtrisé de J.K.) Bref, je n'ai pas du tout adhéré, et je ne lirai pas la suite. <br />
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<div style="text-align: center;">
<b>The Selection, book 2 : The Elite - Kiera Cass</b></div>
Le premier tome figurait dans mon bilan de l'année dernière au titre d'agréable surprise. Malgré mes préjugés, je m'étais prise au jeu, et j'avais finalement bien apprécié la romance toute mignonne entre America et Maxon, même si ce n'était rien de plus que ça. Mais ce tome 2 n'a malheureusement pas transformé l'essai. Tous les défauts auxquels je m'étais réjouie d'échapper dans le tome 1 se retrouvent dans ce tome 2 : Aspen se révèle aussi horripilant que je l'imaginais, les personnages deviennent tous stupides et la tentative de l'autrice d'étendre son univers et de lui donner un contexte politique un peu élaboré tombent lamentablement à l'eau. C'est triste. Heureusement, le tome 3 remonte un peu le niveau, même si cela reste souvent très niais, et pas très fouillé en termes de worldbuilding ou de caractérisation des personnages.<br />
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<div style="text-align: center;">
<b>Les lumières de Haven - Pauline Bock</b></div>
<div style="text-align: center;">
(<a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2018/06/les-lumieres-de-haven-pauline-bock.html" target="_blank">chronique</a>)</div>
<div style="text-align: center;">
Un roman qui me semblait prometteur, mais qui manquait de maturité. Dommage, car l'autrice ne manque pas d'imagination et je pense que le roman aurait gagné à ce qu'on le laisse décanter un peu pour en retenir les bonnes idées et évacuer les gros clichés et les incohérences.</div>
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-3-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le meilleur roman PKJ lu cette année</b></div>
</div>
<br />
Encore une fois, je n'en ai pas lu des masses... comprendre : j'en ai lu 1 et c'était <b>L'homme qui a séduit le soleil</b> de Jean-Côme Noguès, qui était sympa mais sans plus (et qui manque cruellement d'une fin.)<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-4- </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le premier livre lu en 2018</b></div>
</div>
Techniquement c'était <i>La Fortune des Rougon</i> d’Émile Zola, commencé fin décembre et terminé en janvier, que j'ai bien aimé mais qui ne m'a pas non plus marquée plus que ça. Mais le premier livre commencé en 2018 était <b>The Handmaid's Tale</b> de Margaret Atwood.<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-5-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le dernier livre lu en 2018.</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="text-align: center;">
<b>La carte du Temps - Félix J.Palma</b>. </div>
Pas franchement folichon, même s'il y avait quelques twists un peu sympas. Le style très pompeux et alambiqué qui se voulait inspiré des romans du XIXe siècle partait d'un bon sentiment mais l'exécution était plus que moyenne, et les personnages étaient à peu près tous insupportables (et je ne parle même pas des personnages féminins sans aucune espèce d'intérêt.) Bref, c'était vite lu et ce sera vite oublié.<br />
(Je ne mentionne pas <b>The Long Way to a Small Angry Planet</b> de Becky Chambers lu à cheval entre 2018 et 2019, parce que c'était un véritable coup de coeur et que je le garde pour le bilan de l'année prochaine :P) <br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-6- </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre avec la plus belle couverture.</b></div>
</div>
J'ai eu des tas de belles couvertures, cette année, mais pour moi, celles qui remportent la palme sont celles de l'édition Pocket de la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux (illustrée par John Howe.) et tout particulièrement celle du premier tome.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgof81LATmENJcCnjX1vzYDz5_ytp6wR1ntHp-ypTBN1YrDb_z_DI-KlezyX5pASgOdfH37XdGoOxXRq3Bc3Kjfb4jh1JyIQu0uMeHAaoYYF2rqVYSUvg3Gen900E9rzk5ZOQS3MNoFEk/s1600/9782266282369ORI.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="351" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgof81LATmENJcCnjX1vzYDz5_ytp6wR1ntHp-ypTBN1YrDb_z_DI-KlezyX5pASgOdfH37XdGoOxXRq3Bc3Kjfb4jh1JyIQu0uMeHAaoYYF2rqVYSUvg3Gen900E9rzk5ZOQS3MNoFEk/s400/9782266282369ORI.jpg" width="243" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-7- </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Une saga que vous avez terminée.</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<b>Captive Prince - C.S. Pacat</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>(<a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2018/02/captive-prince-cs-pacat.html" target="_blank">tome 1</a> - <a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2018/02/captive-prince-book-2-princes-gambit-cs.html" target="_blank">tome 2</a> - <a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2018/03/captivre-prince-book-3-kings-rising-cs.html" target="_blank">tome 3</a>) </b></div>
Je ne pensais pas apprécier autant cette saga en la débutant, mais j'ai tout de même lu les trois tomes à la suite, et j'ai beaucoup apprécié de suivre l'évolution de la relation entre Laurent et Damen, ainsi que les jeux de pouvoirs et de manipulation qui rythment le récit. Cette série a ses défauts, notamment une fin un chouïa abrupte et quelques facilités, mais dans l'ensemble, c'était un bon moment de lecture.<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-8-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le meilleur nouvel auteur lu.</b></div>
</div>
<br />
<b> Margaret Atwood : </b>Une fois n'est pas coutume, j'ai tellement aimé <b>The Handmaid's Tale</b> que j'ai lu un second roman de cette autrice dès que j'en ai eu l'occasion, et ses autres écrits ont rejoint ma wish list.<br />
<b>Dan Simmons :</b> J'ai adoré <b>Ilium</b> dont j'ai commandé la suite immédiatement après l'avoir terminé, et je n'arrête pas de voir passer d'autres romans de cet auteur qui atterrissent dans la wish aussi sec !<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-9- </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>La maison d'édition la plus lue</b></div>
</div>
<br />
C'est <b>HarperCollins</b> (et déclinaisons) qui l'emporte haut la main cette année, comme l'année dernière (je n'ai pas gardé les chiffres, mais c'était assez écrasant xD.) Pas de stats maison d'édition, cette année, mais notons que sur 80 livres lus, 38 étaient écrits par des femmes et 42 par des hommes (on est presque sur du 50/50, ça me semble pas mal) et 35 étaient en français, parmi lesquels 9 traductions (1 du japonais, 1 de l'allemand, 1 de l'espagnol et 6 de l'anglais). <br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-10- </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>le dernier livre qui a intégré votre bibliothèque.</b></div>
</div>
<br />
Il y en a eu plusieurs d'un coup juste après Noël :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimGkQ6iLrvZrQujZVhhcItMkEs45k8rYLp_OrIkTyy1DjwKpY6iXxVknuAonLIDrBFXzVZ94BkxCbNbWADxnnQFR6WYJada1UZCNX64mQK94EkQx7JE13cdpfKCeKrhOD2a4naXAkf-Ic/s1600/couv49338046.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="725" data-original-width="499" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimGkQ6iLrvZrQujZVhhcItMkEs45k8rYLp_OrIkTyy1DjwKpY6iXxVknuAonLIDrBFXzVZ94BkxCbNbWADxnnQFR6WYJada1UZCNX64mQK94EkQx7JE13cdpfKCeKrhOD2a4naXAkf-Ic/s200/couv49338046.jpg" width="137" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b> Les Disparus du Clairdelune</b> de Christelle Dabos</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYwrmecWpxxdCFVxvHXpeEbSkb5nM3VZdMX955lgAS9_6UVx_wSgpJfRIlLbm3-xNdYG3QUqa0zJEOoFQZWnLKFYiUYPY4USaAg1jo7FFnz3PIdkPkFH0BzyCRSsJKKW6x-jA7u9eiN3k/s1600/couv70427056.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="328" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYwrmecWpxxdCFVxvHXpeEbSkb5nM3VZdMX955lgAS9_6UVx_wSgpJfRIlLbm3-xNdYG3QUqa0zJEOoFQZWnLKFYiUYPY4USaAg1jo7FFnz3PIdkPkFH0BzyCRSsJKKW6x-jA7u9eiN3k/s200/couv70427056.jpg" width="131" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Uprooted</b> de Naomi Novik</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS8AyPDqrc0eVo8q-pnOrSAv60TfJLd1w78h2yhfuaClHvXKp5fP2c3Md3KncVskWkJ_PiaZ4RTegFIG0CbTq2YFzwQU1GDUdC8_yxB73rAqLrn3SPHpB8EFv6RMWpB2tZTZQgIsO3_Ro/s1600/couv56865274.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="317" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS8AyPDqrc0eVo8q-pnOrSAv60TfJLd1w78h2yhfuaClHvXKp5fP2c3Md3KncVskWkJ_PiaZ4RTegFIG0CbTq2YFzwQU1GDUdC8_yxB73rAqLrn3SPHpB8EFv6RMWpB2tZTZQgIsO3_Ro/s200/couv56865274.jpg" width="133" /></a></b></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>The Boy on the Bridge</b> de M.R. Carey </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHml2fz2L2FNZET60TAxTHdQAxYCIrxB8CsvyiH7W-pZjxXh_altNaQTUnOkHz-5LT92I5H7R9r-Nj-y9Gh3ZB7avhLd4nGHuHpVvdE4HkHFxRM3LDcuNTztvezJwz79bhT2yyIpu-BBE/s1600/512dRbdyRPL._SX302_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="304" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHml2fz2L2FNZET60TAxTHdQAxYCIrxB8CsvyiH7W-pZjxXh_altNaQTUnOkHz-5LT92I5H7R9r-Nj-y9Gh3ZB7avhLd4nGHuHpVvdE4HkHFxRM3LDcuNTztvezJwz79bhT2yyIpu-BBE/s200/512dRbdyRPL._SX302_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="121" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
et la première intégrale de <b>Lasser, détective des dieux</b>, de Sylvie Miller et Philippe Ward.</div>
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-11-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>le roman que vous attendiez le plus en 2018</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0ScMfObYADAgc8u959t9L96FIl1EJ4W0zLOWrUF5vS-XzW9GQrlxlo1wymRrynxjpgjRdpVElsCwZa3QvQW0Lkw3h3AWrEA8UEZneVOQMwh8wCk6uhGeiVqSswVfNEZY_qc7zLit47pQ/s1600/13976980._SY540_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="355" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0ScMfObYADAgc8u959t9L96FIl1EJ4W0zLOWrUF5vS-XzW9GQrlxlo1wymRrynxjpgjRdpVElsCwZa3QvQW0Lkw3h3AWrEA8UEZneVOQMwh8wCk6uhGeiVqSswVfNEZY_qc7zLit47pQ/s200/13976980._SY540_.jpg" width="131" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b>The Thorn of Emberlain de Scott Lynch</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Il était prévu pour septembre 2018... j'étais sceptique en début d'année et j'avais raison car finalement la sortie du roman a été repoussée à 2020 *groumpf* <br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-12-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b> le livre que vous avez le plus conseillé</b></div>
</div>
<br />
Cette fois, ce doit être <b>The Handmaid's Tale</b>, j'ai essayé (et j'essaye encore) de le faire lire à tout le monde !<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-13-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b> le livre dont tout le monde parlait (que vous l'ayez lu ou non)</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0zWHRhVvWCmF4Olfdp6LFxjew32nPKndstq9r6Xpc4cMrTDhWV2wrKVPC9Sk1ccAmcspyAGJgz-2hxCdnGE1rEbsaTRHoqXk59PvEjYmM3sYn6c-oIamIf7NHPvHjyXxYginOo9u8qjQ/s1600/couv-argent-texture-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="626" data-original-width="441" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0zWHRhVvWCmF4Olfdp6LFxjew32nPKndstq9r6Xpc4cMrTDhWV2wrKVPC9Sk1ccAmcspyAGJgz-2hxCdnGE1rEbsaTRHoqXk59PvEjYmM3sYn6c-oIamIf7NHPvHjyXxYginOo9u8qjQ/s200/couv-argent-texture-1.jpg" width="140" /></a></b></div>
<br />
Je n'ai pas souvenir d'un buzz particulier autour d'un livre cette année. Mais avec le lancement du projet Sillex, j'ai évidemment beaucoup entendu parler de <b>Face au Dragon</b> d'Isabelle Bauthian (j'ai d'ailleurs participé à la campagne de financement et j'ai hâte de voir ce que ça donne ^^)<br />
<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-14-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Votre meilleur souvenir lié aux livres.</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRESQbMNkDbZPVEhlrr9DCdfpfohZnXmRk1av6P_RU8KP1YnxqVUXiAkHnTCsJvHaqtF36RjauUVxfcMtOOySXtfVmE1IiogWeqo4W_1hEpKobLI1oBZGnspOsrVhf-J_FJHN0HBbewZ0/s1600/aff2018.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="679" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRESQbMNkDbZPVEhlrr9DCdfpfohZnXmRk1av6P_RU8KP1YnxqVUXiAkHnTCsJvHaqtF36RjauUVxfcMtOOySXtfVmE1IiogWeqo4W_1hEpKobLI1oBZGnspOsrVhf-J_FJHN0HBbewZ0/s320/aff2018.jpg" width="226" /></a></b></div>
<br />
<div style="text-align: left;">
Le salon des <b>Halliennales</b>, encore une fois un très chouette moment passé à rencontrer des auteurs et à découvrir des créations dans le thème médiéval-fantastique avec les copines.<b> </b></div>
<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-15-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le livre que vous attendez le plus en 2019</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioJ4yMjne9yZpY7vY4NNsTSlaQpJ_K6S6G6iJNvt-XEZHaXNE-6r7SoSkEMQ5bwz0fEuD4cKM8KzNfWR7Kn03DmFtIKiZcrkZUZGB3lK2Lhz9tbqZZaSSljDUYR1KDpVAG2GMhRmxNwfA/s1600/42730332.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="254" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioJ4yMjne9yZpY7vY4NNsTSlaQpJ_K6S6G6iJNvt-XEZHaXNE-6r7SoSkEMQ5bwz0fEuD4cKM8KzNfWR7Kn03DmFtIKiZcrkZUZGB3lK2Lhz9tbqZZaSSljDUYR1KDpVAG2GMhRmxNwfA/s200/42730332.jpg" width="126" /></a></div>
J'avais beaucoup aimé <i>The Night Circus</i>, et j'ai appris récemment que l'autrice préparait un second roman pour 2019, donc je suis assez curieuse de voir ce que ça donne.<br />
Et, parce qu'elle est partout, j'ai vu également que Margaret Atwood comptait publier <b>The Testaments</b>, une suite à <i>The Handmaid's Tale</i>, en 2019. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre (la fin du roman me semblait très bien comme ça) mais c'est Margaret Atwood, donc j'imagine que ça va être bien, de toute façon ! <br />
<br />
Comme l'année dernière, j'ajoute quelques questions tirées de tags précédents.<br />
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-16-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>La meilleure adaptation cinématographique/en série</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjQFYsNVU-FOulSXCtouWpYc3Gceirk2HpY21Q_Nr42qKGixH_PLTSXNzxeVW0oJ1yST37sJBLwJajgBIp0mY7fFhmt0UmLm_V5tq6S8Cs9UnX0zbHI8cMx2xrwB_gOOY0qC9eGYZ5z6g/s1600/anne-with-an-e_1495316940.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="600" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjQFYsNVU-FOulSXCtouWpYc3Gceirk2HpY21Q_Nr42qKGixH_PLTSXNzxeVW0oJ1yST37sJBLwJajgBIp0mY7fFhmt0UmLm_V5tq6S8Cs9UnX0zbHI8cMx2xrwB_gOOY0qC9eGYZ5z6g/s320/anne-with-an-e_1495316940.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Anne with an E</b></div>
<div style="text-align: center;">
(oui, la saison 1 date de 2017, mais la saison 2 est sortie cette année, donc ça compte :P)</div>
<div style="text-align: center;">
J'ai enfin lu, pour la première fois cette année <b>Anne of Green Gables</b>, et sa première suite, <b>Anne of Avonlea</b> qui est un roman que j'aurais adoré lire étant plus jeune (aux côtés de <i>Tom Sawyer</i>, de la comtesse de Ségur, de <i>Heidi...</i>) et que j'ai adoré découvrir maintenant. La série, si elle prend très vite des libertés avec le roman et s'en inspire librement plutôt qu'elle ne l'adapte, rend malgré tout très bien compte de cette atmosphère, et l'actrice choisie pour incarner Anne, Amybeth McNulty est absolument parfaite pour jouer la petite fille à la fois pleine d'idées romantiques et de mots trop grands pour elle, mais aussi débrouillarde, et vive d'esprit, hantée par une enfance difficile qui lui fait craindre l'abandon plus que tout mais qui lui a aussi permis de développer une imagination débordante. Les personnages qui l'entourent sont tous plus adorables les uns que les autres, même ceux qui ne sont pas présents dans le livre.</div>
<br />
<div class="resume">
<div style="text-align: center;">
<b>-17-</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Votre plus belle surprise</b></div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvvLOmvir6BiElnUBis_70kh2Lll6x5nnwoX0S-4aUa-pdPgt_kkMDxK3NQOrkmz-D0Ael4awAZXOn-An_IbuHyB0nHJoHFqWHRIi7y0wH_3t5P9V3IRL531R_ZijnbiY8n6GwniLUdmk/s1600/9780751550979.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="695" data-original-width="440" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvvLOmvir6BiElnUBis_70kh2Lll6x5nnwoX0S-4aUa-pdPgt_kkMDxK3NQOrkmz-D0Ael4awAZXOn-An_IbuHyB0nHJoHFqWHRIi7y0wH_3t5P9V3IRL531R_ZijnbiY8n6GwniLUdmk/s320/9780751550979.jpg" width="202" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b>The Host - Stephenie Meyer</b></div>
<div style="text-align: center;">
(<a href="http://return-the-pages.blogspot.com/2018/02/the-host-stephenie-meyer.html" target="_blank">chronique</a>)</div>
<div style="text-align: center;">
Après avoir autant détesté Twilight, je ne pensais pas pouvoir aimer un roman de Stephenie Meyer. Heureusement que <i>The Host</i> se trouvait déjà dans ma PAL et que je n'aime pas me débarrasser d'un livre sans au moins lui donner un chance, sans quoi je serais passée à côté de ce roman qui a été une très agréable surprise. Moins niais et ennuyeux que Twilight, avec des personnages plus aboutis et des relations plus complexes, ce n'était pas gagné avec les préjugés que j'avais sur l'autrice, mais cette fois, la magie a opéré !</div>
<br />
<br />
Et pour en garder une trace, je mentionne ici les livres abandonnés : <br />
- <b>Arthamios</b> de Luc Van Lerberghe<br />
- <b>Le souffle des marquises</b> de Muriel Bloch<br />
- <b>Iluvendan, tome 1 : rencontre avec Gaeria</b> de Nicolas Debandt et Marc-Antoine Fardin<br />
- <b>Le loup de Deb</b> de Nicolas Jarry <br />
<br />
En les voyant tous réunis, je me rends compte que ces romans, on souvent en commun d'avoir un style que je trouve lourd et raplapla et des personnages pas très bien caractérisés. L'exception est <i>le Loup de Deb</i>, qui manquait surtout d'une véritable intrigue. Le style était sympa et les personnages passables, mais sans vraiment de but, c'était un peu compliqué pour moi de m'intéresser à leur périple. En définitive, ce ne sont pas forcément de mauvais livre, c'est juste que ça ne l'a pas fait avec moi.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<h2>
Bilan des challenges</h2>
</div>
<br />
<div style="text-align: left;">
<b>Challenge Marmotte : </b>+2 livres lus pour ce challenge qui avance toujours lentement mais sûrement (je suis encore loin du compte, mais je m'en rapproche, c'est déjà ça !)<br />
<br />
<b></b> <b>La face cachée des Disney </b>: +2 également, mais le challenge change de mouture cette année, pour passer sur un format à l'année (qui me forcera à être un peu plus assidue, du coup xD)<br />
<br />
<b></b> <b>ABC Littératures de l'Imaginaire </b>: 19/26, cette année ! C'est "moins bien" que l'année dernière (en même temps, avec mon 22/26 de 2017, il fallait s'y attendre.) mais j'ai relevé mon défi personnel qui était de compléter au moins un demi challenge SF. Je rempile cette année avec seulement un demi challenge, cette fois avec majoritairement des autrices de SFFF.<br />
<br />
<b></b> <b>Challenge Dumas pour Tous :</b> Rien du tout cette année. Mais j'ai regardé la série The Musketeers, ça compte ? :P<br />
<br />
<b>Challenge Bonnes Résolutions :</b> J'ai lu 3 livres sur les 10 de ma liste, je garde le reste pour 2019 !<br />
<br />
<b>Challenge Gilmore Girls</b> : +2 pour ce challenge !<br />
<br />
<b>Challenge Harry Potter :</b> On s'est encore fait doubler par les Poufsouffle au dernier trimestre (groumpf !) mais depuis septembre, j'ai rejoint la team Beauxbâtons pour le tournoi des Trois Sorciers, et ça va chauffer, foi de Minidou !<br />
<br />
<b>Challenge Do You Speak Manga :</b> J'ai un peu lâché l'affaire en cours d'année, et je ne me suis pas réinscrite à l'édition 2019 (la nouvelle mouture ne m'inspire pas plus que ça, mais je pense que ça vient surtout du fait que beaucoup des mangas qui me tentent ne sont pas dans ma bibliothèque et je n'ai tout simplement pas les moyens d'acheter régulièrement des séries de mangas à presque 7 euros le tome.)<br />
<b><br />
</b> <b>Challenge Rougon-Macquart :</b> Je n'ai pas avancé dans celui-là non plus cette année, mais je vais essayer de lire au moins un roman de la série en 2019.<br />
<br />
Et voilà ! Je ne sais pas encore si je vais reprendre le blog en 2019, peut-être que oui, peut-être que non... donc, dans le doute, à l'année prochaine 😁 !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmINXi4tDxmRgx-FCU0IkCraHP3FdMTVObBJrPlQvnPzofeH4jbXb8Vl9Z-U64AkShw5D_zh2L4Cr-ODbTAL8vQUnDppLTIhdVy7308BmvJH63tSRQdWcSOpa40WN4WsNxfNXUIrWnYog/s1600/happy_new_year_hp_style.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="546" data-original-width="704" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmINXi4tDxmRgx-FCU0IkCraHP3FdMTVObBJrPlQvnPzofeH4jbXb8Vl9Z-U64AkShw5D_zh2L4Cr-ODbTAL8vQUnDppLTIhdVy7308BmvJH63tSRQdWcSOpa40WN4WsNxfNXUIrWnYog/s320/happy_new_year_hp_style.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
<br /></div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-18683506479595046042018-06-01T13:04:00.000+02:002019-01-06T01:19:10.937+01:00Les Lumières de Haven - Pauline Bock<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhagsrdKgZBbUZjU-qRxYojiMlEjgkfORyj_QXcF4PZzvzfJ5AczPgJxJokUb5hBf3DPTHQhgCXSttHuU5cxSdS7gU0QmtMI1mRCu1fgAlTHVSlG2bUqTxCJIBM3TUzstOZXv8S0IcPEAs/s1600/couv8976496.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="223" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhagsrdKgZBbUZjU-qRxYojiMlEjgkfORyj_QXcF4PZzvzfJ5AczPgJxJokUb5hBf3DPTHQhgCXSttHuU5cxSdS7gU0QmtMI1mRCu1fgAlTHVSlG2bUqTxCJIBM3TUzstOZXv8S0IcPEAs/s320/couv8976496.jpg" width="204" /></a></div>
<br />
<div class="resume">
Alors qu’ils préparent le bac, cinq adolescents sont projetés dans l’univers merveilleux de Haven, un monde parallèle volontairement bloqué au XVIIIe siècle. Old Jack, l’Intendant, règne en despote éclairé sur ce havre de paix…<br />
Mais un personnage mystérieux menace de révéler un secret millénaire qui pourrait faire exploser ce fragile équilibre et transformer ce paradis en un enfer de guerre, de feu, de sang…<br />
Que peuvent faire les cinq Arrivants pour éviter ce cataclysme ? Quelles créatures terribles devront-ils affronter ? Quel mystère entoure la disparition des premiers habitants légendaires de Haven ?<br />
Amour, complots, suspense, guerre se mêlent dans une aventure romanesque parfaitement maitrisée.</div>
<br />
<div class="article">
Je dois bien avouer que j'étais plutôt confiante en entamant ce roman, d'une part parce que la couverture est magnifique (oui, je sais ça ne veut rien dire, mais bon, quand le livre met de bonne humeur dès la couverture, c'est quand même déjà bien) et ensuite parce que c'est édité chez Scrinéo, chez qui j'ai lu de très bonnes choses (et aussi de moins bonnes, mais c'est le jeu.) Je m'étais un peu méfiée en apprenant que l'autrice avait imaginé ce roman au lycée (en dehors de quelques rares exception, c'est loin d'être un gage de qualité, selon moi) mais j'ai tâché de passer outre ces vilains préjugés pour profiter de ma lecture. Malheureusement, le roman de Pauline Bock ne m'a pas entièrement convaincue, et c'est d'autant plus frustrant que le potentiel est là, et qu'avec un récit et une écriture un peu plus matures, j'aurais vraiment adoré me plonger dans l'univers de Haven.<br />
<a name='more'></a><br />
Je ne dis pas que je n'ai rien aimé du tout dans ce roman, loin de là. J'ai apprécié découvrir Haven et la Falaise à travers les yeux de Julien, Lise, Charlotte, Myriam et Andrea. J'ai trouvé le personnage de Fennec assez adorable et attachant, et je me suis amusée à essayer de comprendre les secrets d'Old Jack, le destin des Anges ou les véritables desseins d'Equinoxe. <br />
<br />
Malgré tout, j'ai été sortie de l'histoire plus d'une fois, par des maladresses de style, des erreurs de mise en forme ou encore des absurdités dans la narration. Typiquement, la mention d'éléments avec un pronom défini sans qu'ils aient été introduits auparavant (le pronom défini ayant une valeur anaphorique, j'ai plus d'une fois dû interrompre ma lecture pour rechercher où l'élément en question avait été mentionné pour la première fois, souvent pour me rendre compte qu'il n'avait pas été mentionné du tout)<br />
<br />
Cela va même plus loin, parfois, avec des informations qui arrivent carrément comme un cheveu sur la soupe. Le nom de l'un des personnages se retrouve très naturellement dans la bouche de l'une des protagonistes, alors qu'il n'en a jamais été question jusque là, et que les mêmes protagonistes ne découvriront son existence que quelques chapitres plus loin. Dans d'autres cas, on fait références à des faits mentionnés auparavant, mais trop brièvement pour être marquants (par exemple la "haine" de Trystan pour Fennec, mentionnée au coin d'une phrase, oubliée aussitôt et jamais traduite dans les interactions des deux personnages. Quand on nous explique enfin la raison de cette prétendue antipathie, on a totalement oublié qu'elle était censée exister). À l'inverse, parfois, les personnages semblent tomber des nues en découvrant quelque chose qu'il·elle·s ont déjà appris deux pages plus tôt. Tout cela me laisse penser que le texte a subi des remaniements lors de l'écriture, mais que le contenu n'a pas toujours été modifié en conséquence.<br />
<br />
Je passe sur les (trop nombreuses ?) erreurs de typographie et de mise en page (tirets manquants dans les dialogues, sauts de lignes intempestifs et autres joyeusetés) ou les absurdités grammaticales ("nous devinrent", sérieusement ??) Cela fait partie des choses qui m'ont empêchée de m'immerger dans la lecture, mais même sans cela, le style est un peu lourd, notamment au début, et surtout, il conserve un style très "scolaire" : les dialogues manquent de naturel, les efforts de l'autrice pour employer tous les synonymes possibles et imaginables du verbe "dire" sont louables, mais pas toujours des plus heureux. Sans compter les envolées lyriques et le pathos parfois outrancier de certaines scènes qui m'ont souvent laissée de marbre.<br />
<br />
D'une manière générale j'ai eu l'impression de rester en surface tout au long du roman : en surface de l'univers, en surface des relations entre les personnages, en surface des enjeux du récit. Beaucoup d'éléments du roman ne font pas avancer du tout l'intrigue ou ne sont qu'un prétexte à des digressions érudites sur des sujets variés. Très souvent, le récit préfère dire que montrer et le rythme s'en ressent cruellement, notamment pendant les deux premier tiers du roman.<br />
<br />
Enfin, l'antagoniste, Equinoxe, est d'une fadeur sans nom, et paradoxalement est rendu encore plus fade par le semblant d'ambivalence que l'autrice a tenté de lui apporter. Mais c'est un défaut dont souffrent à peu près tous les personnages du livre : les héros sont cinq, tou·te·s accompagné·e·s d'un animal, ce qui fait que, même si l'on sent que l'autrice a essayé de donner une personnalité et une importance à chacun·e, il·elles·s se résument à un ou deux traits de caractère principaux, et restent assez monolithiques tout au long du roman. Je pense qu'on aurait pu sans problème se passer des Égaux qui (en dehors peut-être d'un seul) n'appportent pas grand chose au récit et surchargent l'attention du lecteur de noms et d'informations peu pertinentes (d'autant plus que sur les cinq animaux, trois sont des félins ce qui n'aide pas non plus à la différenciation.)<br />
<br />
Malgré tout, je n'ai pas non plus totalement détesté ce livre, je l'ai même lu sans trop de déplaisir. J'ai même été surprise à quelques reprises et la deuxième partie du roman, si elle part un peu dans tous les sens par moments, m'a un peu plus tenue en haleine que le début. Au fur et à mesure que l'histoire avance, si les erreurs de forme ne disparaissent pas, le style devient un chouïa plus fluide, les enjeux plus tangibles, et l'on finit tout de même par se laisser porter. La fin, sans être complètement inattendue, m'a parue assez appropriée et en accord avec le reste du récit (bien qu'un peu gnan-gnan, il faut bien le dire.)<br />
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Bref, c'est un avis en demi-teinte, dans l'ensemble, pour ce roman, et si une partie du problème vient peut-être d'un travail de relecture et d'édition un peu inégal, je pense surtout que le roman aurait gagné à être mûri pendant quelques années supplémentaires. On y sent tous les défauts d'une jeune autrice qui a voulu dire beaucoup trop de choses et a fini par se disperser. C'est dommage car je ne pense pas que ce soit l'imagination qui fasse défaut à Pauline Bock, comme en témoigne son univers, et si elle écrivait un jour un autre roman (voire une suite à Haven, ça ne me semble pas inenvisageable) je pense que je le lirais volontiers, malgré tout. </div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-57112115762190546792018-03-02T19:28:00.001+01:002018-03-05T21:40:45.850+01:00Captive Prince, book 3 : Kings Rising - C.S. Pacat<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNE7a5iF0Fn05ZEYBQVT0EX5GDHS24e0Ha2HBPtGlZBqu6ZAS5XzYsqReuWYtalEKAjAutn8cvzp97XEdA6jYRhPxLjOwLgUTV6qLJDexaK7g0M8a3sH6kKmZxr1HOSLph1UBz8tEjEyo/s1600/couv63336953.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="591" data-original-width="394" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNE7a5iF0Fn05ZEYBQVT0EX5GDHS24e0Ha2HBPtGlZBqu6ZAS5XzYsqReuWYtalEKAjAutn8cvzp97XEdA6jYRhPxLjOwLgUTV6qLJDexaK7g0M8a3sH6kKmZxr1HOSLph1UBz8tEjEyo/s320/couv63336953.jpg" width="213" /></a></div>
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<div class="resume">
Deux princes, une seule guerre.<br />
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La vérité a été révélée, et Damen, l’esclave du prince Laurent, doit faire place à Damianos, prince héritier d’Akielos, l’homme que Laurent a juré de tuer.<br />
L’avenir de deux royaumes est en jeu. Cernés par l’armée de Kastor au sud et les forces du régent au nord, Damen et Laurent n’ont d’autre choix que s’allier pour reconquérir leurs trônes respectifs. Mais même si la fragile confiance qu’ils partagent résiste à la révélation de la véritable identité de Damen, celle-ci suffira-t-elle pour venir à bout de la dernière et plus impitoyable manigance du régent ?</div>
<br />
<div class="article">
La conclusion de cette saga tient toutes les promesses de ses premiers tomes. Ma chronique sera proablement plus courte que les autres car il est difficile d'en parler sans spoiler absolument tout. Alors que la confrontation décisive avec le Régent se précise, Damianos voit sa véritable identité révélée au grand jour, et tout ce que l'on avait vu se construire tout doucement depuis le premier tome est soudain remis en question.<br />
<a name='more'></a><br />
Ce troisième tome a un côté frustrant (dans le bon sens) car, au fil des pages, on s'est attaché à Laurent et à Damen, mais aussi à Jord, Paschal, et tous les personnages qui les entourent, et avec la révélation de l'identité de Damen, un basculement s'opère dans les dynamiques qui s'étaient installées entre les personnages. On a le sentiment de repartir de zéro, avec cette fois l'impression que les personnages ne pourront pas surmonter une seconde fois les obstacles qui les séparent. D'autant que, si Damen a bien du mal à dissimuler ses conflits intérieurs, Laurent, quant à lui, garde toujours un contrôle presque maladif sur son corps comme sur ses émotions, ce qui rend comme toujours très difficile de savoir s'il est sincère ou s'il manipule simplement ses interlocuteurs avec beaucoup de virtuosité.<br />
<br />
On est ici dans une ambiance similaire à celle du tome 2, toujours au milieu d'un camp militaire, où cette fois ci Damen et Laurent se retrouvent à commander sur un pied d'égalité. Avec l'arrivée, non négligeable, des troupes d'Akielos (témoignage de la capacité presque surréaliste de Laurent à anticiper les coups de l'adversaire) il s'agit ici de convaincre deux forces naguère ennemies de se battre côte à côte pour une même cause. Damen et Laurent doivent faire régner la discipline d'une main de fer pour réussir à tuer dans l'oeuf toute velléité de soulèvement. Le fait qu'il aient déjà la réputation d'être amants (ce qu'ils ne peuvent même plus honnêtement contester) ne les aide pas, dans la mesure où cela entame sérieusement la confiance des soldats (notamment Akielons) en leur jugement. Et leurs ennemis ne perdent évidemment pas une occasion de tourner ces failles à leur avantage.<br />
<br />
Car, avec l'approche de la conclusion, le jeu d'échecs se complique. En plus de Laurent et du Régent, d'autres personnages se joignent à la partie, déroulent leur stratégie sur le plateau, chacun avec ses propres plans et ses propres raisons de vouloir remporter la victoire. Maintenant qu'il est établi que Damianos est vivant, le but n'est plus seulement de déjouer les plans du Régent, mais aussi de révéler au grand jour la traîtrise de Kastor et restaurer le roi légitime sur le trône d'Akielos. Ce qui évidemment ne facilite pas les choses.<br />
<br />
Bref, difficile d'en dire plus sans gâcher la surprise car les retournements de situation sont légion. A chaque événement, le camp adverse semble avoir un coup d'avance sur l'autre, ce qui parfois est le cas, parfois non, et à plusieurs reprises, la situation de nos héros semble désespérée. La conclusion est haletante et très satisfaisante, de mon point de vue, et je pense que Laurent et Damen ne vont pas me quitter de si tôt. En dépit de quelques hauts et bas tout au long des trois tomes, le charisme des personnages et la manière virtuose dont l'intrigue est menée font de cette trilogie un vrai coup de coeur.<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-35625179058836384422018-02-28T14:25:00.002+01:002018-02-28T14:25:51.509+01:00Captive Prince, book 2 : Prince's Gambit - C.S. Pacat<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-dIT4KFjZ7SXNVL5CQXPaVBkJKLJ2yLD8D2Ti4TMl6sEYUO0XfTJoApGKnc7fcWHfbORhYFMYRiZPjCJi2-Mw-RZBkNzaxwi_kVH98G3-srbNcgzRf0rJ16dC98duizcm6K19LoMV6UA/s1600/couv75982991.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="317" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-dIT4KFjZ7SXNVL5CQXPaVBkJKLJ2yLD8D2Ti4TMl6sEYUO0XfTJoApGKnc7fcWHfbORhYFMYRiZPjCJi2-Mw-RZBkNzaxwi_kVH98G3-srbNcgzRf0rJ16dC98duizcm6K19LoMV6UA/s320/couv75982991.jpg" width="214" /></a></div>
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<div class="resume">
Alors que leurs royaumes sont sur le point d’entrer en guerre, Damen et son nouveau maître, le prince Laurent, doivent échanger les intrigues de palais contre la violence ouverte des champs de bataille. Contraint de dissimuler son identité, Damen est de plus en plus attiré par le dangereux et charismatique Laurent. Mais alors que la fragile confiance entre les deux hommes se renforce, les secrets de leurs passés risquent de leur porter un coup fatal…</div>
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<div class="article">
Pendant une bonne partie de ce deuxième tome, on est sur un équilibre dans la relation entre Damen et Laurent. Les événements du tome précédent les ont amenés sinon à une franche camaraderie, au moins à un certain respect mutuel, toujours teinté de méfiance, mais qui laisse au moins à Damen une plus grande liberté de parole et de mouvement et qui met un peu mieux en valeur les qualités de meneur de Laurent. Au début du roman, au moins, cet équilibre s'installe tout doucement ce qui fait qu'on a l'impression que le tome démarre très lentement et stagne pendant un moment, comme une grande inspiration avant le plongeon.<br />
<a name='more'></a><br />
Éloignée de la cour dépravée du Régent, l'intrigue est un peu moins teintée de malaise. On se retrouve dans une fantasy plus classique mais loin d'être désagréable, au cœur d'un camp militaire dans lequel Laurent, avec l'aide de Damen et Jord, doit instaurer la discipline et imposer son autorité, pour contrer au mieux la menace posée par son oncle. Cette menace se précise, et à plusieurs reprises, Laurent et Damen se retrouvent dans des situations où ils n'auront d'autre choix que de compter l'un sur l'autre pour s'en sortir. On voit donc petit à petit s'établir une véritable complicité entre ces deux personnages (ce qui, inévitablement, rend Laurent de plus en plus sympathique (groumph !) (en vrai, je n'ai toujours pas envie d'aimer Laurent, mais cet idiot n'a pas arrêté de me faire rire, donc j'ai craqué. Je suis tellement faible.)<br />
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Outre le rapprochement entre Laurent et Damen, qui est amené par touches tout au long du récit, on voit surtout Damen prendre conscience de la réalité crue du conflit entre Vere et Akielos, cette fois ci du point de vue de "l'ennemi". En tant qu'Akielon au service du prince de Vere, il se trouve inévitablement dans une position délicate, où personne, d'un côté comme de l'autre, ne lui fait réellement confiance (et même, où il est mieux considéré par ceux qui devraient être ses ennemis que par son propre peuple). Après avoir été forcé de remettre en question son point de vue sur l'esclavage, il réalise aussi, peu à peu, que "l'ennemi" n'est pas une sorte d'entité anonyme à abattre, mais que dans un camp comme dans l'autre, il y a avant tout des êtres humains, avec leur vie, leurs ambitions, leur famille, et que, face à la guerre, les Veretiens ne sont finalement pas si différents des Akielons. Bref, il grandit, notre petit Damen, et je me sens tellement fière *snif*. <br />
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Pour un livre étiqueté "romance", ladite romance est loin d'être mise au premier plan (ce dont je ne vais certainement pas me plaindre.) Elle est omniprésente, évidemment, comme un bruit de fond constant, mais finement entretissée avec la stratégie politique et militaire. Encore une fois, c'est Laurent qui est au cœur de toute la tension du roman : au fil des pages, on se rend progressivement compte de ses talents de manipulateur, son sens aigu de la stratégie, on en vient à admirer la froideur de son esprit et son don pour l'intrigue. Dans le jeu d'échec politique qui l'oppose à son oncle, on réalise que, même lorsque ce dernier semble avoir gagné, Laurent a quand même toujours non pas un, mais deux voire trois ou quatre coups d'avance. Il parvient à retourner les situations les plus désespérées à son avantage, et même lorsqu'on le croit finalement battu, il a quand même toujours un as dans sa manche. Évidement, il est amusant de voir tout cela à travers les yeux de Damen, qui en dépit de ses talents pour la stratégie militaire, se trouve toujours un peu bêta devant la puissance calculatrice du cerveau de Laurent. Ces deux personnages se complètent plutôt bien à ce niveau, et il est très intéressant de les voir évoluer ensemble.<br />
<br />
Bref, c'est un second tome à la fois plus et moins tendu que le premier : beaucoup moins malsain en un sens, car on se retrouve en terrain connu pour de la fantasy : des pouvoirs qui s'affrontent, des manœuvres militaires, des luttes d'esprits, et, infusée dans tout cela, une relation plus profonde qui se tisse tout doucement entre Laurent et Damen. Et pourtant, même s'il brille par son absence tout au long du roman, la main du Régent est présente dans tous les obstacles que rencontrent les protagonistes. On en vient à anticiper le prochain coup fourré même dans les moments où la victoire semble acquise, et la tension ne se relâche jamais vraiment. J'ai hâte d'avoir la conclusion de toute cette histoire dans le tome 3 !<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-33189322404244323372018-02-27T15:24:00.003+01:002018-02-28T14:26:05.159+01:00Captive Prince, book 1 - C.S. Pacat<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="resume">
Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d'un royaume ennemi.<br />
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.<br />
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...</div>
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<div class="article">
Comme souvent, avec les livres étiquetés "romance", je dois bien avouer que je ne partais pas totalement confiante. Je me méfiais un peu du postulat de départ : avec tout le foin autour de 50 Shades, j'avais un peu peur que le roman ne dépeigne les relations abusives et le sexe non consenti comme ingrédients d'une véritable "romance", mais heureusement, Captive Prince ne tombe pas dans le piège (pas pour l'instant, en tout cas.) J'ai trouvé au contraire que l'autrice insistait très bien sur la "trahison" du corps, qui peut avoir une réaction purement physiologique à un stimulus extérieur, sans aucune notion de désir ou de plaisir. La violence est assez crue en plusieurs endroits, mais elle n'est pas "romancée", même lorsqu'elle est subie par le personnage principal, et comme c'est ce que je craignais, j'ai été rassurée (enfin, si on peut dire...)</div>
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<div class="article">
Bref, une fois, cet écueil évité, le roman est vraiment chouette ! Il m'a rappelé Kushiel, notamment dans la géographie et les échos à notre monde réel que l'on retrouve dans l'univers fictif de C.S. Pacat. Impossible de ne pas rapprocher Akielos (du moins, le peu qu'on en sait) d'une Grèce Antique fantasmée, les seules informations que l'on ait à son sujet étant sa discipline militaire et sa pratique de l'esclavage (proche de l'esclavage antique, donc). Quant à Vere, on y retrouve un peu un mélange de France moderne opulente et d'Empire romain décadent. Les noms des personnages eux-mêmes les rattachent très clairement à ces points géographiques et historiques : Damianos, Kastor ou Jokaste à Akielos, Laurent, Nicaise ou Ancel à Vere. On peut généralement déterminer l'origine d'un personnage rien qu'à son nom (ce qui est plutôt pratique, il faut l'admettre.)</div>
<div class="article">
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<div class="article">
Cependant, l'intrigue n'est pas tant bâtie sur le développement de son univers (somme toute assez classique) que sur ses personnages, les principaux évidemment, mais aussi ceux qui gravitent autour d'eux, à la cour. À ce niveau, personnellement, mon petit cœur a battu pour Erasmus, encouragé (plus ou moins) par le petit texte bonus consacré à ce personnage à la fin du roman (même si, mine de rien, le fait qu'il soit un esclave sexuel rend toute son histoire un chouïa malsaine, quand même). Il n'a pas un rôle primordial dans le récit, en tout cas, pas un rôle actif, mais son personnage est tellement doux, délicat et entièrement dénué de méchanceté et de rancoeur qu'il donne envie de lui faire des câlins, de faire en sorte que jamais rien ne lui arrive, et de casser la figure de quiconque voudrait lui faire du mal, par la même occasion (ce qui est malheureusement plus courant qu'on ne le pense.)</div>
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Enfin, au delà de la romance annoncée (et qui, si l'on voit se profiler des indices est encore bien loin, visiblement) les intrigues politiques et la façon dont elles se répercutent sur les relations entre les personnages tiennent très efficacement en haleine du début à la fin. Tout d'abord, il y a Damen, le prince d'Akielos, qui marche sur des œufs dans un environnement hostile, pour ne pas se faire reconnaître d'un homme qui veut sa mort. Cela l'oblige à une passivité, voire à une soumission souvent frustrante, et la relative liberté de mouvement qu'il acquiert dans la deuxième partie est plus que bienvenue. Dans ce premier tome, cela dit il n'est jamais réellement mis en danger à ce niveau, jamais réellement sur le point de voir son identité révélée. On le voit plutôt prendre ses marques dans cet environnement qu'il ne connaît pas, reconnaître de qui il doit se méfier, à qui il peut faire confiance (jusqu'à un certain point) et user à son avantage des tensions qui existent à la cour, dans la limite de ses moyens.</div>
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Et de l'autre côté, on a Laurent, qui est probablement le personnage le plus ambigu du roman. Sans être particulièrement aimable (<< euphémisme du siècle : il est infect) il est pourtant étrangement fascinant, notamment pour son côté détaché, très froid et calculateur, en contraste avec la débauche bestiale qui semble être monnaie courante à Vere. Rien ne semble l'émouvoir, et l'on se surprend progressivement à vouloir percer la carapace et comprendre ce qui le pousse à agir comme il le fait. Tout au long du roman, on entrevoit petit à petit des explications, et l'on comprend peu à peu comment l'environnement dans lequel il vit a modelé son caractère et aiguisé sa perception de ce qui l'entoure. Il fait partie de cette catégorie de personnages qu'on voudrait pouvoir détester cordialement, mais auxquels on trouve quand même le moyen de s'attacher malgré soi (c'est vrai que je n'ai pas envie d'aimer Laurent, mais bon... il faut quand même admettre qu'on l'aime mieux vivant que mort, le bougre.)</div>
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On pourrait se demander comment une romance va pouvoir s'installer entre ces deux personnages, étant donné ce que Laurent fait subir à Damen, mais dans ce premier tome, en tout cas, il n'en est absolument pas question (on se doute bien que ça va arriver, hein, mais là, clairement, on n'en est pas encore là). Damen et Laurent sont deux personnages qui se haïssent mutuellement et se retrouvent forcés de collaborer pour des raisons diverses. Pour Laurent, Damen n'est qu'un représentant méprisable de la nation à qui il doit la mort de son frère, et partant de là, il n'a aucun scrupule à lui faire subir les pires humiliations. A aucun moment, les horreurs subies par Damen ne sont présentées comme faisant partie d'un jeu de séduction, même si c'est de la part d'un futur love interest (il me semble important de faire cette distinction, dans la mesure où je n'y ai pas vu d'apologie de la violence ou des relations non consenties, non plus qu'une négation du viol masculin, comme j'ai pu le lire ailleurs.)</div>
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Bref, malgré mes réserves initiales, j'ai beaucoup aimé cette lecture, et je suis curieuse de savoir ce que l'avenir réserve à Laurent et Damen, surtout vu la manière dont se termine ce premier tome. On y trouve des choses très dérangeantes (les viols a répétition, la pédophilie, l'omniprésence de l'esclavage sexuel, et même de l'esclavage tout court) mais il ne m'a pas semblé que c'était un aspect glorifié par l'auteur, plutôt un moyen d'accentuer le côté décadent et dégradant de la société de Vere, qui ironiquement, se considère comme civilisée par rapport à Akielos. Et finalement, notamment dans la deuxième partie du roman, les intrigues politiques et le développement des relations entre les personnages prennent un vrai relief, et il devient difficile de reposer le roman avant de l'avoir terminé. Je vais enchaîner sur le tome 2, en espérant que cette bonne impression se confirme !</div>
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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<br />Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-74851239537580369882018-02-24T09:07:00.000+01:002018-02-25T12:52:09.847+01:00La Zone du Dehors - Alain Damasio<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrT51ZITAWBXNZOaj3TCUSjD7L6QUZBMKxRT2xU9ZC499JBxqc5Z4MI7dmZu-fQ5IaLXMJMTGWnhQ6UqKNiT9M87uTelMB0I121KwJmJ8VnTJOcoCW0gJYeyCwN5vcNhEDGpjObuMdbiM/s1600/couv13410736.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="494" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrT51ZITAWBXNZOaj3TCUSjD7L6QUZBMKxRT2xU9ZC499JBxqc5Z4MI7dmZu-fQ5IaLXMJMTGWnhQ6UqKNiT9M87uTelMB0I121KwJmJ8VnTJOcoCW0gJYeyCwN5vcNhEDGpjObuMdbiM/s320/couv13410736.jpg" width="194" /></a></div><br />
<div class="resume">2084. Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. A la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout. </div><br />
<div class="article">Voilà un roman un peu difficile à définir, dans la mesure où, à mon avis, on a moins affaire à un roman qu'à un mélange entre fiction et essai philosophico-politique. C'est un livre qui fait réfléchir, même s'il n'est pas ultra subtil dans sa démarche, et tâche de faire passer ses idées à grand coups de maillet. A sa façon de se lancer dans de grands monologues aux airs de dissertation philosophique, Captp, le personnage principal, fait plus figure de double littéraire de l'auteur que véritablement de héros. Sa voix manque parfois de naturel, elle est trop bien construite, trop bien léchée pour avoir la spontanéité du dialogue, on y voit plus un discours, voire un cours (au point que, à un certain point, l'auteur ne le déguise même plus et livre les pensées de son personnage autour du Clastre sous la forme d'un cours dispensé à ses élèves). C'est moins vrai dans la deuxième partie du livre, plus concrètement centrée sur l'action, mais le début peut sembler un peu aride et décourageant.<br />
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Malgré tout, difficile de décrocher de La Zone Du Dehors, tant le roman est écrit avec les tripes, jusque dans ses discours les plus abstraits et théoriques. Que l'on adhère ou non aux actes et aux opinions des personnages, on ne peut retirer à Damasio une plume qui vibre, qui vit, qui nous agrippe dès les premières pages et ne nous lâche plus. Il maltraite la langue, les codes de la narration et jusqu'à la typographie, parfois avec plus ou moins de succès, mais l'usage de la première personne du singulier justifie parfaitement ce style haché, parfois décousu ou frisant la logorrhée, à la manière d'un flux de conscience. Ce n'est pas toujours très élégant, mais ça a le mérite de heurter, de déstabiliser, de faire vivre le texte. Alain Damasio joue également beaucoup sur les créations lexicales : mots-valises, mots-tronqués, double sens, métaphores... la langue de la Zone du Dehors est une langue vivante, parlée, qui a sa propre identité et qui donne un vrai souffle au texte du début à la fin.<br />
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Les personnages ne sont pas forcément attachants, ni même conçus pour l'être. Je n'ai pas forcément aimé le côté moralisateur de Captp, ni l'extrémisme outré de Slift. J'ai préféré la modération et les principes de Kamio, qui m'ont beaucoup plus parlé. Et pourtant, l'antipathie, voire parfois le dégoût provoqués par certains de ces personnages ne m'ont a aucun moment empêché d'apprécier le livre, ni même d'apprécier lesdits personnages, qui ne sont pas monolithiques mais tout en nuances, et qui évoluent tout au long du roman. Malgré leurs défauts, et même à cause d'eux, les personnages sont réalistes, humains, tangibles, et que l'on soit d'accord avec eux ou non, cela n'empêche pas d'avoir beaucoup d'empathie pour eux, à des degrés divers, même si on a parfois envie de leur hurler dessus ou de leur coller des baffes. L'écriture de Damasio, encore une fois, fait beaucoup à ce niveau.<br />
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En revanche (mais ça ce n'est malheureusement pas valable que pour Damasio, j'ai l'impression de faire cette remarque pour tous les auteurs de SF) les femmes n'ont qu'un rôle marginal (quand elles en ont un) fait de stéréotypes parfois à la limite du dégradant. Le seul personnage féminin "nommé", Boule de Chat (encore le cliché de la femme féline que, personnellement, je ne peux plus voir en peinture...) est complètement secondaire : elle ne sert que de love interest au personnage principal, et n'a aucun rôle actif dans le récit, à part exciter sexuellement Captp (visiblement le seul rôle des femmes de Cerclon parce que... ben, concrètement, c'est tout ce qu'on sait d'elles, hein, on ne va pas se mentir. Ironique, dans une société qui prétend avoir atteint la véritable égalité entre les hommes et les femmes (spoiler : c'est faux). L'auteur aborde le sujet à une ou deux reprises, mais de manière anecdotique et brouillonne, ce qui, paradoxalement, rend encore plus évident le manque à ce niveau.<br />
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Bref, c'est vraiment un livre fort, qui tranche dans le vif, qui, sous couvert de SF, nous parle de nous et de la complaisance de nos sociétés actuelles. Si j'ai parfois été un peu perdue par le récit, je suis complètement tombée sous le charme de la plume de Damasio, et mon impression générale reste globalement très positive. Que l'on adhère ou pas, le roman oblige à réfléchir à remettre beaucoup de choses en question et le style enflammé de Damasio fait que l'on ne peut pas rester indifférent à ce qu'on lit, d'une manière ou d'une autre. Je suis ravie d'avoir fait cette découverte, et j'ai encore plus hâte, maintenant, de lire La Horde du Contrevent.</div><br />
<blockquote>"<i>Se libérer, ne croyez surtout pas que c'est être soi-même. C'est s'inventer comme autre que soi. Autres matières : flux, fluides, flammes... Autres formes : métamorphoses. Déchirez la gangue qui scande "vous êtes ceci", 'vous êtes cela", vous êtes...". Ne soyez rien : devenez sans cesse. L'intériorité est un piège. L'individu ? Une camisole. Soyez toujours pour vous même votre dehors, le dehors de toute chose.</i>"</blockquote><br />
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<div class="article"><div style="text-align: center;">Un livre lu dans le cadre du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s1600/ABCImaginaire2018.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="560" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s200/ABCImaginaire2018.jpg" width="200" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;">Et dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s1600/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="851" height="58" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s200/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" width="200" /></a></div></div><br />
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-75502230288082921842018-02-18T14:53:00.000+01:002018-02-18T14:53:07.389+01:00The Host - Stephenie Meyer<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKsz1GjVATejxeH8ZHJ6IbeEEGV91-kLH0A6kXF23qnrFuznMks5RFGFFB_o28z5NtEOhFML_qJq34qCqAe8vcp9D8TIS_qMQ72XPu7U5f4WFl0Xap_mWAWl1nH5BZq0tPw02aK2r0nxI/s1600/9780751550979.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="695" data-original-width="440" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKsz1GjVATejxeH8ZHJ6IbeEEGV91-kLH0A6kXF23qnrFuznMks5RFGFFB_o28z5NtEOhFML_qJq34qCqAe8vcp9D8TIS_qMQ72XPu7U5f4WFl0Xap_mWAWl1nH5BZq0tPw02aK2r0nxI/s320/9780751550979.jpg" width="203" /></a></div>
<div class="resume">
Melanie Stryder refuse de disparaître. Le monde a été envahi par un ennemi invisible, qui s'empare de l'esprit des humains tout en laissant leurs corps intacts. Mais Wanderer, l'âme qui occupe à présent le corps de Melanie, se heurte à la volonté de sa propriétaire, qui refuse de lui abandonner son esprit. Melanie inonde les pensées de Wanderer d'images de Jared, un humain qui a échappé à l'invasion, et Wanderer se met peu à peu à nourrir des sentiments à son égard. Très vite, Melanie et Wanderer sont forcées de s'allier pour retrouver la trace de l'homme qu'elles aiment... </div>
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Je n'imaginais pas lire à nouveau du Stephenie Meyer après la déception engendrée par Twilight. Heureusement, The Host traînait dans ma PAL depuis déjà un petit bout de temps et, encouragée par l'adaptation que j'avais vue lors de sa sortie au cinéma, je me suis lancée dans le roman, avec un mélange d'appréhension et de curiosité. Une appréhension qui a bien vite disparu, car dès les premières pages, j'ai été happée dans l'univers de The Host, auprès de Wanderer et Mel.</div>
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La principale différence avec Twilight, et ce qui fait que j'ai bien mieux accroché à ce roman, c'est d'abord la réalité des enjeux qui nous sont présentés. La Terre est envahie par une espèce extra-terrestre, certes pacifique, mais qui n'en a pas moins anéanti l'espèce humaine en parasitant les corps et en réduisant au silence les consciences qui les habitaient. Tout le roman nous est raconté du point de vue de Wanderer, alias Wanda, implantée dans le corps de Melanie, une humaine bien décidée à ne pas abandonner son corps si facilement. Dès le début du récit, le problème est posé : Wanda et Mel ne pourront pas continuer indéfiniment à se battre pour le même corps. Il faudra que l'une des deux cède, et si l'on a envie que Mel récupère la maîtrise de ses mouvements, Wanda est trop attachante pour que l'on ait envie qu'il lui arrive malheur. </div>
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J'ai trouvé très ingénieux, de la part de Stephenie Meyer, de faire de ses envahisseurs une espèce fondamentalement non belliqueuse. Cela met immédiatement le lecteur face à une contradiction difficile à résoudre : on a envie d'être du côté des humains qui se sont fait envahir, qui ont été décimés et à qui l'on a volé non seulement leur planète, mais leurs êtres chers et jusqu'à leurs propre corps. Mais d'un autre côté, les âmes sont fondamentalement altruistes et bienveillantes, en dépit de leur nature parasite, et il est difficile de les considérer uniquement dans un rôle d'antagoniste, d'autant plus que l'on se place dès le début du point de vue de Wanda. </div>
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Et tout se complique quand Wanda rejoint, sur les indications de Mel, une petite communauté d'humains menée par Jeb, l'oncle excentrique de Mel, et qui abrite entre autres, Jamie, son petit frère, et Jared, son petit ami. Dès lors, les péripéties deviennent plutôt intérieures : d'une part on assiste à l'intégration progressive de Wanda au cœur d'une communauté d'être humains qui la considèrent comme un monstre et qui vont apprendre à l'accepter (ou pas) petit à petit. De l'autre, la confusion de sentiments chez Wanda et Mel, deux entités différentes qui partagent un même corps, un corps un peu frustrant ressent des émotions contradictoires et qui ne fait pas toujours ce que l'une ou l'autre veut. L'action du roman est très concentrée sur les émotions de Wanda, sa découverte et sa compréhension progressive des humains, mais aussi l'évolution de sa relation avec Mel, ainsi qu'avec les autres habitants de la colonie (notamment Jared, et bien sûr Ian, qui, lui n'a jamais rencontré Mel.)</div>
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L'un des autres points forts de ce livre, en tout cas en ce qui me concerne, c'est que le soi-disant triangle amoureux, d'une part n'en est pas vraiment un, et d'autre part est rarement mis au premier plan. La relation qui m'a le plus touchée ici est surtout l'amour que partagent Wanda et Mel pour Jamie, mais également le lien très fort qui finit par unir Wanda et Melanie elles-mêmes. J'ai l'impression que ces deux personnages auraient pu être parfaitement inspides séparément, mais que leur tandem, au contraire, fonctionne à merveille. Elles ont juste le bon équilibre entre antagonisme et complémentarité. Le fait que Wanda soit une alien permet d'expliquer certaines de ses actions un peu irrationnelles, comme son altruisme presque excessif, et la marge de manoeuvre très réduite de Melanie justifie, à mon sens, son obsession un peu monomaniaque pour Jared, qui est à la fois proche d'elle et inaccessible. Ce qui aurait pu être très pénible chez un personnage humain normal, s'explique au contraire très bien dans la situation unique partagée par l'alien et l'humaine.</div>
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J'ai ressenti tout de même quelques longueurs dans la deuxième partie, au moment où justement le triangle amoureux prend un peu plus d'importance (jamais trop, heureusement). Ian notamment (pour lequel je ne cache pas avoir eu un petit crush dans la première partie) devient particulièrement relou dès lors qu'il se met en tête de séduire Wanda, et sa manie de chercher à la toucher par tous les moyens dès qu'il est près d'elle (en lui prenant la main, en posant la main sur sa cuisse, en lui passant le bras autour des épaules et j'en passe) m'a donné envie de lui botter le derrière. D'une manière générale, j'ai eu l'impression que le roman appuyait un peu trop l'idée qu'un homme n'a qu'à insister pour qu'une femme qui lui résiste lui tombe dans les bras, une idée avec laquelle j'ai beaucoup BEAUCOUP de mal. Heureusement, ce n'est pas systématique, mais assez pour me crisper un chouïa quand même.</div>
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Bref, malgré ces quelques défauts, c'est vraiment une très chouette découverte. Le roman est bien plus mature que Twilight, les enjeux sont bien plus intéressants et les personnages sont rendus très attachants par les dynamiques qui les unissent. La fin peut paraître un peu facile et prévisible, mais personnellement, elle m'a fait plaisir. J'ai appris que Stephenie Meyer avait envisagé un deuxième tome, mais pour moi, ce premier tome se suffit à lui-même, et il n'a pas besoin d'une suite (je ne serais pas contre quelque chose de différent dans le même univers, mais pour moi, l'histoire de Mel et Wanda est très bien bouclée comme elle est.) Je suis bien contente, du coup, d'avoir dépassé ma mauvaise impression et d'avoir donné une autre chance à cette autrice !</div>
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s1600/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="851" height="92" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s320/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" width="320" /></a></div>
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et du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire</div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-80398556276790943072018-02-04T19:38:00.001+01:002018-02-04T19:38:30.358+01:00Le Livre des Choses Perdues - John Connolly<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXwPu51inl05MJCIu5TW1_3AT99aIoXOCtmzbp0Qm4gOK7o5G5d0Q6JSspZDhlNi304DPmZ4zJTocoWDBcqpLoQArsRWx3dA0sdS5YRy_7AaIzvrrZEN23t9E7W9x4A1yfExVDCa-voSk/s1600/couv59464283.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="221" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXwPu51inl05MJCIu5TW1_3AT99aIoXOCtmzbp0Qm4gOK7o5G5d0Q6JSspZDhlNi304DPmZ4zJTocoWDBcqpLoQArsRWx3dA0sdS5YRy_7AaIzvrrZEN23t9E7W9x4A1yfExVDCa-voSk/s320/couv59464283.jpg" width="202" /></a></div><div class="resume">David a 12 ans et plus de maman. Son père s'est remarié et il a maintenant un demi-frère. C'est pour oublier tout cela qu'il se réfugie dans la lecture.<br />
Une nuit, David entend sa mère l'appeler et découvre un passage caché derrière les buissons, au fond du jardin. Il se retrouve alors propulsé dans un univers parallèle, un monde étrange peuplé de trolls, de Sires-Loups et de créatures effrayantes...<br />
Grâce à l'aide du Garde Forestier et d'un chevalier, David, après bien des épreuves - énigmes à résoudre, pièges à déjouer, combats à livrer -, rencontrera un vieux roi qui conserve ses secrets dans un livre mystérieux, Le Livre des choses perdues, clé qui lui permettrait de regagner le monde réel.<br />
Mais l'Homme Biscornu, être maléfique qui épie David depuis son arrivée, ne l'entend pas de cette oreille. Il a pour le jeune garçon bien d'autres projets...</div><br />
<div class="article">Voilà un livre qui traînait depuis des lustres dans ma PAL et qui, il faut l'avouer, ne me tentait pas forcément plus que ça. Je l'avais trouvé d'occasion, j'avais craqué pour sa jolie couverture, mais pour moi, le nom de John Connolly était plutôt associé aux thrillers, soit un genre littéraire qui ne me parle pas du tout. Heureusement, je me suis forcée à le mettre dans ma liste de l'ABC Imaginaire, et j'ai bien fait car c'est un roman passionnant, plein de rebondissements, qu'il est difficile de lâcher avant la dernière page.<br />
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<div class="article">Si le roman débute dans le monde réel, en pleine Seconde Guerre Mondiale, le fantastique ne tarde pas à faire son apparition dans le récit, avec le murmure des livres qui poursuit David, les diverses mentions de l'Homme Biscornu qui fait planer une menace obscure sur sa famille. La première partie du récit, relativement courte, nous raconte comment David a perdu sa maman, comment son père s'est remarié, les difficultés de David à accepter sa nouvelle famille et tout particulièrement son demi-frère, Georgie. Jusqu'au jour où David bascule dans un autre monde, et c'est là que l'on entre dans un roman de pure fantasy.</div><div class="article"><br />
</div><div class="article">L'univers où atterrit David, s'il est très fortement inspiré de celui des contes et que l'on y croise des personnages bien connus, tels que Blanche-Neige et les Sept Nains est pourtant loin d'être tout rose. Il est même particulièrement dur et sombre et l'on s'attache beaucoup à ce petit garçon forcé de traverser des épreuves et des dangers inouïs en dépit de son jeune âge. Heureusement pour lui, David est courageux et débrouillard et il croise la route de nombreux personnages qui vont l'aider à accomplir sa quête.</div><div class="article"><br />
</div><div class="article">Difficile d'en dire trop sur la quête en question sans trop spoiler. En filigrane tout au long du roman, on retrouve le deuil, les difficultés de David à accepter la perte de sa mère, mais aussi son ressentiment à l'égard de la femme de son père et de Georgie. C'est de sa capacité à aller de l'avant que dépendra son sort dans ce pays étrange et dangereux, et le succès ou l'échec des plans de l'Homme Biscornu, un personnage aussi malfaisant qu'énigmatique, dont on n'apprend le but véritable que petit à petit </div><div class="article"><br />
</div><div class="article">Ce roman, dans l'ensemble, m'a beaucoup fait penser film Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro. On y retrouve ce mélange entre féerie et horreur, la volonté enfantine d'échapper à une réalité cruelle en fuyant dans un monde magique qui s'avère en réalité plus cruel encore. Même si le personnage principal est un enfant, et que le thème fort du récit est le passage à l'âge adulte je n'ai pas eu l'impression d'être dans un roman jeunesse. Il contient des scènes relativement violentes, des passages assez durs et émotionnellement forts, sans compter une fin un peu en demi-teinte (très belle, mais qui laisse un goût un peu amer quand même.) </div><div class="article"><br />
</div><div class="article">Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, très riche, plein d'aventures et d'émotions. En dépit d'un postulat de départ assez peu original, le récit est bien maîtrisé, le personnage de David est très attachant malgré ses imperfections (ou à cause d'elles) et l'univers horrifique imaginé par John Connolly est à la fois suffisamment familier et suffisamment étrange pour faire fonctionner l'imagination. C'est un quasi coup de cœur que je suis ravie d'avoir enfin pris le temps de lire.</div><div class="article"><br />
</div><div class="article" style="text-align: center;">Un livre lu dans le cadre du challenge ABC - Littératures de l'Imaginaire</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s1600/ABCImaginaire2018.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="560" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s200/ABCImaginaire2018.jpg" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">et du challenge coupe des Quatre Maisons</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s1600/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="851" height="58" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s200/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
</div>Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-90272552208859908172018-02-02T23:51:00.000+01:002018-02-03T11:57:38.808+01:00Notes de Lecture #12<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx9KaS7M03r9iGTb1eJbHHl6JW_1OWBFLDFIVdYaYCS9c8In_Zw8xzqVkWUt0fPCDsfcq2pcsAgwhpxO0VKRmk_oUs9mXQc90HDt7Hwfq5nT3S9PHisGF_BRYSQ6lyHdosuYdD7Yq01HM/s1600/10-18+-+3034.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="973" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx9KaS7M03r9iGTb1eJbHHl6JW_1OWBFLDFIVdYaYCS9c8In_Zw8xzqVkWUt0fPCDsfcq2pcsAgwhpxO0VKRmk_oUs9mXQc90HDt7Hwfq5nT3S9PHisGF_BRYSQ6lyHdosuYdD7Yq01HM/s200/10-18+-+3034.jpeg.jpg" width="122" /></a></div>
<div class="resume">
Ubik - Philip K. Dick</div>
<div class="article">
Première lecture de Philip K. Dick pour moi, et j'ai beaucoup apprécié l'expérience, même si je ne suis pas sûre d'avoir tout suivi à cette histoire. Mais je pense que c'est voulu. C'est un roman qui mérite définitivement une, voire plusieurs relectures pour y déceler tous les niveaux de sens dissimulés dans l'univers parfois cryptique ou très métaphorique de Philip K. Dick. Mais même quand on en reste au premier niveau, celui de l'intrigue pure et simple, cela fonctionne à merveille. Le roman est une espèce de mystère doublé d'une course contre la montre qui tient le lecteur en haleine à chaque page. Son anti-héros, Joe Chip, devient de plus en plus attachant au fil des pages (et son côté loser n'y est pas pour rien) et tout au long de l'intrigue, on apprend à ne pas se fier aux apparences et à remettre en question tout ce que le personnage principal sait ou croit savoir. Bref, Ubik est vraiment sympa (et sans danger s'il est utilisé conformément au mode d'emploi.)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmLh3-Szf78Bx7688tXjQ2VLKa-FW9opPY-nZlffIg1jTri_v7-IuoZwrNhxfjmYm_eNBr6T8cjDJr0ZnhmnVV5Ht1RYGMe1PAGz5s5WHvjRCHLmZ162DO3hMKqDdIwXgxZkN3coiXbQM/s1600/0.4+mike+lancaster+cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmLh3-Szf78Bx7688tXjQ2VLKa-FW9opPY-nZlffIg1jTri_v7-IuoZwrNhxfjmYm_eNBr6T8cjDJr0ZnhmnVV5Ht1RYGMe1PAGz5s5WHvjRCHLmZ162DO3hMKqDdIwXgxZkN3coiXbQM/s200/0.4+mike+lancaster+cover.jpg" width="130" /></a></div>
<div class="resume">
0.4 - Mike Lancaster</div>
<div class="article">
C'était une lecture rapide, mais une chouette découverte malgré tout. Le récit en lui-même est assez linéaire, mais sa forme rend le roman terriblement addictif. il se présente comme une retranscription sous forme écrite de cassettes audio et l'objet livre lui-même fait partie intégrante de l'histoire, puisqu'il se présente comme un ouvrage futuriste, publié sous la forme archaïque que nous tenons entre les mains pour des raisons que l'on ignore jusqu'à la fin. La pseudo-retranscription permet à l'auteur de laisser des blancs, créer des ellipses qui génèrent un suspense (parfaitement artificiel, certes, mais diablement efficace, même si je regrette que l'auteur n'ait pas plus exploité cette opportunité de laisser des points obscurs dans le récit) et les diverses notes de l'éditeur (souvent hilarantes de cynisme) qui parsèment le roman et qui apparaissent un peu comme des reconstitutions archéologiques de la vie des humains au début du XXIe siècle, apportent un double niveau de lecture : non seulement celui de l'intrigue elle-même (assez linéaire, donc) mais aussi celui du contexte de publication fictif qui nous invite dès le début à nous interroger sur la fin du récit. C'est assez court, et ça ne va pas forcément au bout des possibilités offertes par ce postulat de départ, mais cela tient efficacement le lecteur en haleine, et la fin douce-amère m'a assez plu.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir9Hhj4sHJfeDaMcwmybgRWUCIRWWPzwMKL3k40fBNbjOYeDm8F7bZgON6ePaYn9-McDHRo0q7wg6Mol8sSR4-jzHY7VPjn7xR2zpcAxq744duYsL4CBXyCIrGVpd2XS5tW_kuyv7HRb4/s1600/1402-arcadia-i_org.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="445" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir9Hhj4sHJfeDaMcwmybgRWUCIRWWPzwMKL3k40fBNbjOYeDm8F7bZgON6ePaYn9-McDHRo0q7wg6Mol8sSR4-jzHY7VPjn7xR2zpcAxq744duYsL4CBXyCIrGVpd2XS5tW_kuyv7HRb4/s200/1402-arcadia-i_org.png" width="127" /></a></div>
<div class="resume">
Arcadia - Fabrice Colin</div>
<div class="article">
Ce roman est un véritable ovni, et une semaine après l'avoir terminé, je ne sais toujours pas encore bien ce qui m'est arrivé... du coup, je ne sais pas vraiment si j'ai aimé, même si mon impression première n'était pas des meilleures. L'écriture de Fabrice Colin est très belle, très poétique et son univers est onirique et intrigant, mais l'intrigue part un peu dans tous les sens, l'ensemble est très fouillis, avec des tas de références culturelles à la peinture ou à la poésie balancées un peu en vrac, presque gratuitement... il m'a donné l'impression d'un livre assez bavard, qui s'écoute parler, mais qui n'a pas vraiment de but (d'un autre côté, on sait plus ou moins à quoi s'attendre dès la préface.) Cela dit, paradoxalement, la deuxième partie est encore plus improbable que la première , mais à partir du moment où j'ai renoncé à chercher une logique au roman, où j'ai juste apprécié l'écriture de Fabrice Colin (que, pour le coup, j'ai vraiment trouvée splendide) et où je me suis laissée emporter dans son univers onirique sans queue ni tête, je l'ai beaucoup plus apprécié . Je reste quand même un chouïa mitigée, parce que, quitte à avoir un roman super bien écrit et un univers riche et fascinant, j'aurais aimé que ça serve de cadre à une véritable intrigue, mais on est quand même loin de la déception que j'attendais. Je ne suis pas certaine que je le relirai entièrement (quoique...) mais je pense que j'aurai envie de le rouvrir et de butiner une page ou deux au hasard de temps à autres ^^. </div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-82030417046849403812018-01-29T19:55:00.000+01:002018-09-23T16:45:59.110+02:00Tag Do You Speak Manga<div class="article">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkccpJKaz_NRjNzbU9HsvhtXSGLiuOL6bWOmlmSJSzjIBzXxGGHMJZXcm61Ht__EYUBKtiJOkxNkztxpyqrCZauIecbZKP4WFmGWaPWxT8CayqeHafQUwPLdPCHOuBzfvU-ytMslz2j_w/s1600/logochallenge3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="538" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkccpJKaz_NRjNzbU9HsvhtXSGLiuOL6bWOmlmSJSzjIBzXxGGHMJZXcm61Ht__EYUBKtiJOkxNkztxpyqrCZauIecbZKP4WFmGWaPWxT8CayqeHafQUwPLdPCHOuBzfvU-ytMslz2j_w/s320/logochallenge3.jpg" width="320" /></a></div>
J'ai réalisé (un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais) que les mangas étaient cruellement absents de mon bilan de 2017, alors qu'ils ont quand même représenté une bonne partie de mon année de lecture (j'ai fait un rapide retour sur le challenge Do You Speak Manga, mais ça ne leur rend pas justice.) Qu'à cela ne tienne, <a href="https://booktrotterblog.wordpress.com/">Nekotenshi</a> nous a concocté un petit tag sur le sujet, donc j'ai pensé que c'était la bonne occasion de parler de ces grands oubliés ici. C'est parti ! <br />
<a name='more'></a><br />
<b>Pour commencer, pourrais-tu citer :</b><br />
<b><br /></b>
<b>– de belles découvertes parmi tes lectures de 2017</b><br />
J'ai découvert plusieurs séries vraiment sympa en 2017, même si je n'en ai lu que quelques tomes.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8HTVUKl0ovAikUZIRoreIZ72YMhUWATBFsyuSiTt3wcJ3zwfQVmLf7SDHCXKf2Q72NztbJtufRpxi3ILPgyxVXyEtuwHQEdiOMPk4jzE2Qn4lRuIkUJe9u7U3TPGg2q-oUCEJFq5DA6w/s1600/Erased.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="553" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8HTVUKl0ovAikUZIRoreIZ72YMhUWATBFsyuSiTt3wcJ3zwfQVmLf7SDHCXKf2Q72NztbJtufRpxi3ILPgyxVXyEtuwHQEdiOMPk4jzE2Qn4lRuIkUJe9u7U3TPGg2q-oUCEJFq5DA6w/s200/Erased.jpg" width="144" /></a></div>
Parmi elles, je pense que <b>Erased</b> de Kei Sanbe est celle qui m'a le plus marquée, avec son ambiance très étrange, et son intrigue imprévisible. Je n'ai lu que les deux premiers tomes, et je ne sais vraiment pas ou l'auteur veut nous emmener (mais je suis curieuse d'y aller !)<br />
<br />
<b>– une déception parmi tes lectures de 2017</b><br />
<b></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLYz6bRhtaSOucd6zLdakuWgvWkPGfYwkq-vFlfmkhpPA6fzUeJqnobC1gC4msOx-i-LL1Ki9nj18DT40fgKf1hR0JaMxnGR4I17CoareTTdrBXtLpOye7mMCyxFeEn4uKNJZ2wOUrw1Y/s1600/81ZGotzpCUL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1543" data-original-width="993" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLYz6bRhtaSOucd6zLdakuWgvWkPGfYwkq-vFlfmkhpPA6fzUeJqnobC1gC4msOx-i-LL1Ki9nj18DT40fgKf1hR0JaMxnGR4I17CoareTTdrBXtLpOye7mMCyxFeEn4uKNJZ2wOUrw1Y/s200/81ZGotzpCUL.jpg" width="128" /></a></div>
<b>Nana</b> de Ai Yazawa. Déjà, je ne suis pas trop fan du style de dessin, et puis je n'ai pas du tout été convaincue par ce shôjo, rempli de relations toxiques et de personnages pas très futés (Hachi est même carrément stupide, c'en est énervant.) La seule chose que j'ai vraiment aimé dans ce manga, c'est la relation entre Nana et Hachi, que j'ai trouvée très touchante. <br />
<br />
<b>– un auteur découvert en 2017 que tu comptes surveiller à l’avenir.</b><br />
J'ai découvert très peu d'auteurs cette année, puisque j'ai essentiellement terminé des séries entamées depuis longtemps. Pour les nouveaux auteurs que j'ai découverts, j'ai lu trop peu de tomes de leur série pour avoir un avis définitif sur eux. Donc joker pour cette question !<br />
<br />
<b>Pour en venir à tes goûts en matière de manga, pourrais-tu citer :</b><br />
<b><br /></b>
<b>– une série « doudou »</b><br />
Pfuu, il y en a pas mal ! Je dirais :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMDBHRvyYRgtKpmcqUaUSL67fRXz2Bum4lq_u566PAAFYGdvffmuv7mSNiNAlem00_HY37Xk08SagLv17qNqgVuB-ttn-MOGqa-0uUL2U_Y4sJYXO9RXcUN3i1uS87rLZzyfkOT9_WJFo/s1600/Fullmetal-alchemist.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMDBHRvyYRgtKpmcqUaUSL67fRXz2Bum4lq_u566PAAFYGdvffmuv7mSNiNAlem00_HY37Xk08SagLv17qNqgVuB-ttn-MOGqa-0uUL2U_Y4sJYXO9RXcUN3i1uS87rLZzyfkOT9_WJFo/s200/Fullmetal-alchemist.jpg" width="133" /></a></div>
<b>Fullmetal Alchemist </b>de Hiromu Arakawa, qui est mon premier manga (et toujours l'un des meilleurs que j'ai lu) <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit5j7g0Q2ouMlErs8AvG8z8mYcyRVvtXVmHYIeSzkRA8AOQ3LSg09RLFaN2L5qi54BjoWtWz7jmo9ghdAM4IiwiH8ongkFcvAhqMmZuuR6E8Loe1TjZ86zgCKxHEkDGWfCwPtLKwrxVm0/s1600/tsubasa1r_40283.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit5j7g0Q2ouMlErs8AvG8z8mYcyRVvtXVmHYIeSzkRA8AOQ3LSg09RLFaN2L5qi54BjoWtWz7jmo9ghdAM4IiwiH8ongkFcvAhqMmZuuR6E8Loe1TjZ86zgCKxHEkDGWfCwPtLKwrxVm0/s200/tsubasa1r_40283.jpg" width="133" /></a></div>
<b>Tsubasa Reservoir Chronicle</b> de CLAMP (un de mes mangas chouchous de tous les temps) <br />
<b></b><b><br /></b>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6wCsG_1HHnQeZtShgwwa7rHV1nCZ5rJKfsOZFEaYantIRejMvkLU4Eb9KAuQlLl1EgJyRF5HyYm-3eReBN_EK2JBEaD68tmrY6EBq5E8mCvqSz0GT4M9q4Y9W43HCt7Boxd4fyNvxJ1U/s1600/41u8rVbxYWL._SX359_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="361" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6wCsG_1HHnQeZtShgwwa7rHV1nCZ5rJKfsOZFEaYantIRejMvkLU4Eb9KAuQlLl1EgJyRF5HyYm-3eReBN_EK2JBEaD68tmrY6EBq5E8mCvqSz0GT4M9q4Y9W43HCt7Boxd4fyNvxJ1U/s200/41u8rVbxYWL._SX359_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="144" /></a></div>
et <b>Chi, une vie de chat</b> de Konami Kanata, parce que c'est juste tout mignon et fluffy, et que ça fait plaisir à lire quand on n'a pas le moral (en plus Chi ressemble beaucoup à mon chaton, Luna ^^).<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6SEO-ck2Ayy8B3dbDn1qFcelwN9uI0ujeIZbhRB67JGcr56nzvXV_XMvxcreuD_nXevwyApUTw75TLS6oWxwHre4yr3gGcGGAQdbMiIksnkenKvybQ4gZnd4onr7zoTXYmpbaZpOWRTY/s1600/100_0268.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6SEO-ck2Ayy8B3dbDn1qFcelwN9uI0ujeIZbhRB67JGcr56nzvXV_XMvxcreuD_nXevwyApUTw75TLS6oWxwHre4yr3gGcGGAQdbMiIksnkenKvybQ4gZnd4onr7zoTXYmpbaZpOWRTY/s320/100_0268.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Preuve en image :P</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<b>– un personnage que tu affectionnes particulièrement</b><br />
<b></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_fna62kAqUL4oj5EB6u3hhhLx7k3oyd423vn6o1IxkmsUmRElKDvLDWPBce0aKHFQvmQJ63PvZXsj75vxt8o4Xr9XjvcAAVW1woKS3A8Zk5Coy6oJ33wUGx8-sxUKtUSP1PBS1azsG0Q/s1600/fye_d_flowright_47.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="450" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_fna62kAqUL4oj5EB6u3hhhLx7k3oyd423vn6o1IxkmsUmRElKDvLDWPBce0aKHFQvmQJ63PvZXsj75vxt8o4Xr9XjvcAAVW1woKS3A8Zk5Coy6oJ33wUGx8-sxUKtUSP1PBS1azsG0Q/s200/fye_d_flowright_47.jpg" width="200" /></a><b></b></div>
<b>Fye D. Flowright de Tsubasa Reservoir Chronicle</b>. J'aime son côté doux et humain, sa légèreté apparente et son humour qui dissimulent en réalité un personnage hanté par son passé, qui peut s'avérer étrangement froid et calculateur sous la surface, en dépit de son caractère très enjoué. C'est un personnage qui porte un masque en permanence, qui ne se laisse pas facilement percer à jour (d'où l'intérêt de sa relation très complémentaire avec Kurogane) et qui est pourtant toujours disponible pour les autres, donc j'ai constamment envie de lui faire des câlins (et il est doublé dans la version animée par Daisuke Namikawa, ce qui évidemment ne gâche rien !)<br />
<br />
<b>– un auteur dont tu admires le travail</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXw8UVzOTS_jQKwILwNVKzQHoE0upYJOLOU-c3GNIAZl3UOTugotXfkyzVPQ8I5pwVrEvsJF1-Gm12K95QWUE7GYHV_CizgSHy2BBufK7JduJO75V1qBKmuk0TnoT9PobVvuddNDGCcbQ/s1600/61BX03WENJL._SX365_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="367" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXw8UVzOTS_jQKwILwNVKzQHoE0upYJOLOU-c3GNIAZl3UOTugotXfkyzVPQ8I5pwVrEvsJF1-Gm12K95QWUE7GYHV_CizgSHy2BBufK7JduJO75V1qBKmuk0TnoT9PobVvuddNDGCcbQ/s200/61BX03WENJL._SX365_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="146" /></a></div>
<b>Kaori Yuki</b> : je trouve qu'elle a un trait très reconnaissable (proche du dessin type shôjo, avec un style tout de même très personnel) mais j'apprécie particulièrement sa capacité à inventer des histoires étonnantes, glauques, avec des personnages complexes et souvent torturés, sans hésiter à envoyer valser les tabous.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbC9HdbWx4zI7H8-cLgMci-kfN5_RSnIwbUBQkfcyBC3P18t6QFN_fzbmeeDkqkAgevCg2leWdUH8JhuzTpn5bZXfmgybK1isbhFV1m9bs0acqe0CW67Py5zj0Pca_TcvTa5KprI28U0A/s1600/XxxHolic_vol1_Cover.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="329" data-original-width="230" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbC9HdbWx4zI7H8-cLgMci-kfN5_RSnIwbUBQkfcyBC3P18t6QFN_fzbmeeDkqkAgevCg2leWdUH8JhuzTpn5bZXfmgybK1isbhFV1m9bs0acqe0CW67Py5zj0Pca_TcvTa5KprI28U0A/s200/XxxHolic_vol1_Cover.jpg" width="139" /></a></div>
les <b>CLAMP</b> : j'adore leurs dessins et leurs personnages qui, je trouve, ont tous leur identité propre en terme de graphisme. Leurs personnalités comme leurs histoires sont aussi très travaillées, tangibles et émouvante<b></b>s, et j'aime beaucoup la manière dont leurs différents univers semblent s'entrecroiser et se répondre d'une série à l'autre (c'est particulièrement flagrant avec Tsubasa Reservoir Chronicle et xxxHoLIC qui non seulement ont des intrigues parallèles, mais font en plus référence à plein d'autres oeuvres de CLAMP.)<br />
<br />
<b>– une série dont tu attends chaque sortie avec impatience</b><b></b><br />
En ce moment, il n'y a pas vraiment de série dont j'attends chaque sortie avec impatience (ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps, dans la mesure où je lis essentiellement des séries terminées, en fait !) mais ça m'est arrivé pour <b>Fullmetal Alchemist</b>, à l'époque où je l'ai découvert, pour <b>Tsubasa Reservoir Chronicle</b> (la seule série dont j'ai vraiment acheté tous les tomes quasiment à leur sortie, je crois) et pour <b>Pandora Hearts</b>, que j'ai découvert à la sortie du premier tome, et dont j'ai ensuite suivi les sorties assidûment pendant un moment (jusqu'au tome 5 ou 6 je crois. A l'heure qu'il est je n'ai toujours pas terminé la série, parce que, même pour une série que j'adore, je me lasse très vite d'attendre entre chaque sortie de tome. Principale raison pour laquelle je préfère lire les séries d'une traite une fois qu'elles sont terminées ^^)<br />
<br />
<b>– une série qui traîne dans ta PAL depuis trop longtemps</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzh7baNzQR5VhVhkkWZM0JAYknNUSlZnbcfdVTo5IpUpeFNBAMbvdxVSL1LmWMUTxqFTvSmtNbTYX-5ccZjGu2o5pwAeF6_li5xGh-XyWFTg5fzcFFB4ljKnQQJ9e-KD6-EkgQ59fjcA/s1600/my-girl-1-kaze-manga.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="694" data-original-width="497" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzh7baNzQR5VhVhkkWZM0JAYknNUSlZnbcfdVTo5IpUpeFNBAMbvdxVSL1LmWMUTxqFTvSmtNbTYX-5ccZjGu2o5pwAeF6_li5xGh-XyWFTg5fzcFFB4ljKnQQJ9e-KD6-EkgQ59fjcA/s200/my-girl-1-kaze-manga.jpg" width="143" /></a></div>
<b>My Girl </b>de Mizu Sahara. C'est une série de 5 tomes que l'on m'a prêtée il y a plusieurs années, déjà, et je n'ai toujours pas pris le temps de m'y plonger. Cette année, c'est la bonne, foi de Minidou !<br />
<b></b><br />
<b>– une série qui traîne dans ta wishlist depuis trop longtemps</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGo7au8keAmTTajHq4_qHx0H53gr-AQktzJ2IP7IQvBcN5cxiMkEZ1K_boCJGE1mrdU9drZGq_p_1n175DRvGSBqGqe3ZWhlmWm50NNe4kCtn0to3TMGh4A4LBdDs7-868pOGiXPLZPQk/s1600/Pluto_manga_vol_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="312" data-original-width="221" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGo7au8keAmTTajHq4_qHx0H53gr-AQktzJ2IP7IQvBcN5cxiMkEZ1K_boCJGE1mrdU9drZGq_p_1n175DRvGSBqGqe3ZWhlmWm50NNe4kCtn0to3TMGh4A4LBdDs7-868pOGiXPLZPQk/s200/Pluto_manga_vol_1.jpg" width="141" /></a></div>
<b>Pluto</b> de Naoki Urasawa (principalement parce qu'il est quasiment tous les ans dans ma liste du Challenge ABC Imaginaire depuis 2011 !)<br />
<br />
<b>– un genre que tu n’avais pas l’habitude de lire mais qui t’a agréablement surpris·e.</b><b></b><br />
Comme j'ai lu relativement peu de mangas, j'ai aussi exploré relativement peu de genres (et dans tous les "genres" en général, j'ai trouvé du bon et du moins bon. J'imagine que cela tient au fait que le classement des mangas ne se fait pas tant en termes de "genre littéraire" qu'en termes de "public cible", donc sous chaque classification, on peut trouver un peu de tout.) Mais j'ai quand même fait de belles découvertes parmi les shôjos, qui est pourtant une catégorie de mangas que j'ai tendance à fuir spontanément .<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8RzZ842z5c463HCCe3AtV_LBFlrrWm4iOtlvUqBDj0btvXkqQN-6C18YK5AK-CJmcIf-VylwxbnvoPbxa7twcRLHn_kkJEAavG7kpJx45XaUI93i-e1L-alXBM6KHiUynUhjpmBfzBtQ/s1600/yona_princesse_de_l_aube_3594.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="650" data-original-width="415" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8RzZ842z5c463HCCe3AtV_LBFlrrWm4iOtlvUqBDj0btvXkqQN-6C18YK5AK-CJmcIf-VylwxbnvoPbxa7twcRLHn_kkJEAavG7kpJx45XaUI93i-e1L-alXBM6KHiUynUhjpmBfzBtQ/s200/yona_princesse_de_l_aube_3594.jpg" width="127" /></a></div>
en 2017, j'ai beaucoup apprécié par exemple <b>Yona, princesse de l'aube</b> de Mizuho Kusanagi, qui est un shôjo de fantasy et d'aventure et qui m'a transportée dès les premières pages (mais encore une fois, l'étiquette shôjo ne fait pas grand sens, à mon avis. C'est avant tout de la fantasy.)<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTx5A7zxQiawIBDuYVmHOiMxhkNICMn5QJku2tnbYUjkRiePff582OSEYPGJZNDILSHXls52XHmHRDdvWqnakQPHjsR5LH24x0zFi6p4OlJpAogLhPwRXFYNB-EjuxDsQNNI5NAoMFvXA/s1600/Host_Club_le_lycee_de_la_seduction.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="608" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTx5A7zxQiawIBDuYVmHOiMxhkNICMn5QJku2tnbYUjkRiePff582OSEYPGJZNDILSHXls52XHmHRDdvWqnakQPHjsR5LH24x0zFi6p4OlJpAogLhPwRXFYNB-EjuxDsQNNI5NAoMFvXA/s200/Host_Club_le_lycee_de_la_seduction.jpg" width="131" /></a></div>
Et parmi mes chouchous, il y a <b>Host Club, le Lycée de la séduction</b> de Bisco Hatori, dont les personnages sont tous furieusement attachants, et qui est, de plus, très drôle (même si le style graphique, très typique des shôjo, pour le coup, m'a longtemps fait hésiter à le lire. J'ai persévéré parce que j'adore l'anime et je ne regrette pas.)<br />
<br />
<b>– un genre auquel tu ne parviens pas à accrocher, malgré plusieurs tentatives</b><br />
C'est un peu la même réponse que pour la question précédente : je n'ai pas exploré assez de genres, et aucun ne m'a complètement rebutée jusqu'à maintenant (et vu cette classification qui rassemble sous une même étiquette des choses très hétéroclites, je ne pense pas que ça m'arrivera. A part peut-être le hentai, qui ne me tente pas du tout, mais je n'ai jamais essayé, donc je ne peux rien dire à ce sujet :P)<br />
<br />
<b>– un spin-off (sequel, prequel…) qui vaut le coup d’être lu</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuyvE0j-tRSLgr2F6_azgYHMfyLN6OX60XeBn0gkFOEaZ9loTGpdBtAtErUK_tWQMsFkA0wMYi5JNFrW62qm6Wt8KYnKkUTQq_w8Jyrcx4AbAcGXxPQYpNv1h8Ytu41pQE6D93bE3oly4/s1600/Ludwig-Fantasy-1-tonkam.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="392" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuyvE0j-tRSLgr2F6_azgYHMfyLN6OX60XeBn0gkFOEaZ9loTGpdBtAtErUK_tWQMsFkA0wMYi5JNFrW62qm6Wt8KYnKkUTQq_w8Jyrcx4AbAcGXxPQYpNv1h8Ytu41pQE6D93bE3oly4/s200/Ludwig-Fantasy-1-tonkam.jpg" width="130" /></a></div>
J'ai déjà du mal à finir les séries principales sans parler des spin-off ! J'ai quand même beaucoup aimé <b>Ludwig Fantasy</b>, la suite (en un seul tome) de Ludwig Revolution de Kaori Yuki. On y retrouve bien l'ambiance de la série principale, les personnages et l'univers de Kaori Yuki sont toujours aussi barrés et c'est très chouette.<br />
<br />
<b>– un artbook</b><br />
Je ne lis pas d'artbook, donc un autre joker pour cette question ^^.<br />
<br />
<b>– une série pour laquelle tu es content(e) d’avoir insisté malgré une première impression plutôt mitigée, voire négative</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2ZUIesnzrL3eQmlsY9mnP7CDzWz5rhR9gZW81vB4UumDcMZjX5ZM8Z20XFQrscPk7ieR0qluiUQxZFf-r6qW6AP92vbuSyU6Ft7keeFNsnByF0lIFdKCNG56TBYJdgkfihj4nkTzXBU/s1600/Hunter-X-Hunter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2ZUIesnzrL3eQmlsY9mnP7CDzWz5rhR9gZW81vB4UumDcMZjX5ZM8Z20XFQrscPk7ieR0qluiUQxZFf-r6qW6AP92vbuSyU6Ft7keeFNsnByF0lIFdKCNG56TBYJdgkfihj4nkTzXBU/s200/Hunter-X-Hunter.jpg" width="132" /></a></div>
<b>Hunter x Hunter </b>de Yoshihiro Togashi. Je ne l'aurais probablement pas lu sans le challenge Do You Speak Manga et j'aurais probablement abandonné sans la battle, mais je suis contente de ne pas m'être laissé décourager par le côté très "shônen" classique du premier arc et d'avoir persévéré, car au fil des tomes, les personnages prennent un peu plus de relief, et c'est finalement plutôt sympa. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6LQh6vIKIJbeL1jhE08wardhI3Y0d50BeJFQakWts6-Nu-ecCo753-pPZg-CIWHkZdT_HnukxeQFrxjRJKGJYxX98wTOAaVFnhVa-C0y7y9XUrmuJ9Ed64Jc5rTKeVCs_VPKSSsrYxhQ/s1600/9782871298021_1_75.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="589" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6LQh6vIKIJbeL1jhE08wardhI3Y0d50BeJFQakWts6-Nu-ecCo753-pPZg-CIWHkZdT_HnukxeQFrxjRJKGJYxX98wTOAaVFnhVa-C0y7y9XUrmuJ9Ed64Jc5rTKeVCs_VPKSSsrYxhQ/s200/9782871298021_1_75.jpg" width="135" /></a></div>
Même constat pour <b>MÄR</b> (Märchen Awaken Romance) de Nobuyuki Anzai que j'ai lu il y a quelques années et qui se dévore, une fois que l'on est dedans. C'est en grande partie une suite de combats, ce qui peut sembler répétitif, mais ça a un côté étrangement addictif.<br />
<b><br /></b>
<b>– une série dont tu as abandonné la lecture</b><b><br /></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiSY4hnUzl_GrnkiyTLWk91htO3Zkvwk0BHE7CNVuyB5qXgw6p2Tl4xc59o_7abVsUMZB8W3TibCC1eAzg1CJGVGwSIWy4iN4MqOvGthpEOe8uho42pvfS22VoUKQ-yCSibluSvvYiTPA/s1600/dead-tube%252C-tome-1-786609.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1125" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiSY4hnUzl_GrnkiyTLWk91htO3Zkvwk0BHE7CNVuyB5qXgw6p2Tl4xc59o_7abVsUMZB8W3TibCC1eAzg1CJGVGwSIWy4iN4MqOvGthpEOe8uho42pvfS22VoUKQ-yCSibluSvvYiTPA/s200/dead-tube%252C-tome-1-786609.jpg" width="140" /></a></div>
J'ai lu le premier tome de <b>Dead Tube</b> de Touta Kitakawa l'année dernière, par curiosité, mais j'ai renoncé. J'ai trouvé ce premier tome complètement tiré par les cheveux, rien n'avait vraiment de sens pour moi, ni l'univers, ni les motivations des personnages, du coup je n'ai pas réussi à entrer dedans.<br />
<br />
Voilà pour mes réponses ! Et pour la suite, je tague ma sensei des manga, Tsuki du blog <a href="http://crayon-de-livre.blogspot.fr/">Crayon de Livres</a> !</div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-5818289682194365362018-01-15T16:36:00.001+01:002018-02-04T19:07:32.858+01:00The Lone City, Book 1 : The Jewel - Amy Ewing<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOcniubNFWKQMk_cwvRk7_sLHu1JrZ-ORlpKenA9zKtlxl76w2XqBWDQroLkm_qhe-K0NrpP_-Zn8CUFyDYZzos5hqN5kkgpDf13HqhyPL5h-GeGwhDH6zo9rj-P6Yd673qHG0C0t0sQc/s1600/tumblr_n0wa0qZlQc1qdlytco2_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="798" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOcniubNFWKQMk_cwvRk7_sLHu1JrZ-ORlpKenA9zKtlxl76w2XqBWDQroLkm_qhe-K0NrpP_-Zn8CUFyDYZzos5hqN5kkgpDf13HqhyPL5h-GeGwhDH6zo9rj-P6Yd673qHG0C0t0sQc/s320/tumblr_n0wa0qZlQc1qdlytco2_1280.jpg" width="213" /></a></div>
<div class="resume">
Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d'être formée dans l'optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l'opulence et le luxe, c'est la descendance...<br />
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l'Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l'appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l'étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.</div>
<br />
<div class="article">
C'est suite à l'avis de Vashta que j'ai eu envie de lire ce livre qui ne me tentait pas des masses, à l'origine. J'imaginais qu'il s'agissait d'une énième romance young adult dans un univers pseudo-dystopique, et que je n'allais pas y trouver mon compte, d'autant plus que la couverture me rappelait beaucoup celle de La Sélection (et puis finalement, j'ai lu la Sélection quand même et j'ai bien aimé, preuve qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture). Ca tombe bien puisque, d'après la quatrième de couverture, le roman se présente comme un mélange entre the Handmaid's Tale et La Sélection. Pour avoir lu les deux très récemment, je trouve que, pour une fois, ces deux comparaisons sont bien trouvées : l'histoire des mères-porteuses et tout ce que ce concept a d'aliénant rappelle fortement la dystopie de Margaret Atwood, en un chouïa moins sombre et oppressant, et la vie dans le Joyau, les jeux de pouvoirs qui y prennent place au milieu des bals et de l'opulence fait effectivement penser à la Sélection en plus sombre et un chouïa plus complexe. <br />
<a name='more'></a><br />
J'ajouterai deux autres séries auxquelles m'a fait penser ce premier tome : Hunger Games, pas pour les jeux, mais pour Le Capitole, qui m'a beaucoup fait penser au Joyau, avec son culte de l'apparence, sa tendance à faire parader des personnes comme de beaux objets tout en rappelant qu'ils ne sont là que pour l'usage que l'on veut en faire. Mais j'ai aussi pensé un peu à La Passe-Miroir, dans la mesure où l'on découvre peu à peu le Joyau et les dynamiques sociales et politiques qui en régissent le fonctionnement à travers les yeux de Violet. On marche un peu sur des œufs comme elle, sans savoir vraiment à qui faire confiance et quelles sont les véritables motivations des personnes qui l'entourent. C'est d'autant plus compliqué que tout le monde semble porter un masque, tout le monde se conduit de manière ambiguë, et l'on se méfie des personnages un peu trop gentils, de peur qu'ils ne flattent d'une main que pour mieux frapper de l'autre. Violet ne sait rien de ce que va être sa nouvelle vie de mère-porteuse, et ce monde se dévoile petit à petit à elle comme à nous, en nous révélant une cruauté et une barbarie camouflées sous un vernis de richesse et de flagornerie.<br />
<br />
Heureusement, certains des personnages qui gravitent autour de Violet ne la voient pas seulement comme une simple mère-porteuse. Le personnage de Lucien m'a beaucoup plu, même s'il est difficile de savoir vraiment à qui se fier dans ce roman. Sa douceur et sa gentillesse à l'égard de Violet me l'ont rendu immédiatement sympathique, même s'il demeure assez énigmatique jusqu'à la fin. On ne sait jamais vraiment ce qu'il pense et quel but il poursuit, ce qui le rend encore plus intéressant. J'ai apprécié Annabelle également, et l'appui qu'elle représente pour Violet. Et, contre toute attente, j'ai aussi plutôt bien aimé Garnet, le fils de la Duchesse du Lac, malgré son caractère légèrement imprévisible. Il faut dire que la Duchesse semble tellement intouchable qu'il est agréable de voir une personne qu'elle n'arrive pas à contrôler, et qui piétine allègrement toutes les règles de l'étiquette. C'est un personnage que j'ai trouvé assez rafraîchissant dans cet environnement oppressant. Et puis, évidemment, il y a Ash.<br />
<br />
J'ai été assez surprise (dans le bon sens) par la romance que l'on trouve dans l'histoire, d'abord parce qu'elle n'est pas vraiment mise au premier plan, et ensuite parce que, même si les choses se présentent comme un coup de foudre parfaitement classique, ce n'est pas l'impression que je retire de ce qui se passe entre Ash et Violet. On a plutôt l'impression d'une relation désespérée entre deux personnes qui sont les seules à pouvoir se voir telles qu'elles sont, qui sont les seules à pouvoir se comprendre parce qu'elles vivent des situations similaires. J'ai eu l'impression que ces deux personnages se sentaient bien ensemble plus pour la sensation de liberté que cela leur procurait que pour eux-mêmes (en tout cas au départ). C'est une romance qui pourrait sembler trop rapide, trop forcée pour être crédible si on la prend simplement comme une romance classique, mais pour moi, elle prend tout son sens si l'on considère que, au delà de la simple histoire d'amour, ce qui attire les deux personnages l'un vers l'autre est l'envie d'être traité comme un être humain, de quelqu'un qui voie chez eux plus que leur simple fonction, et c'est quelque chose que personne d'autre ne peut leur donner. En ce sens, le rapprochement entre ces deux personnages semble inévitable et cela ne rend leur relation que plus poignante. Ainsi, paradoxalement, je n'ai pas vraiment cru à la romance entre Ash et Violet, mais je n'en ai trouvé leur rapprochement que plus touchant.<br />
<br />
S'il n'y a pas vraiment d'action trépidante dans ce roman, l'auteur sait malgré tout nous tenir en haleine, d'une part en nous faisant découvrir petit à petit, à travers Violet, le fonctionnement du Joyau et ses sombres secrets, d'autre part en faisant de Violet un personnage volontaire, qui se plie au règles en apparence mais se raccroche à chaque bribe de liberté qu'elle peut obtenir. A plusieurs reprises elle se met dans des situations délicates qui nous font trembler pour elle (mais jamais, il me semble, au point d'en faire une écervelée. Elle brave les règles en connaissance de cause, parce que c'est tout ce qui lui reste, et on ne peut pas lui en vouloir, dans la plupart des cas.) Enfin, Amy Ewing a introduit dans son récit une forme de pouvoir (j'hésite à appeler ça magie), les Auguries, qui permettent d'agir sur les objets et les êtres vivants et que possèdent toutes les mères-porteuses. On en apprend peu à peu sur ces étranges capacités et pourquoi elles sont si importantes pour les mères-porteuses, et quelque chose me dit que l'on n'a pas fini d'en apprendre là-dessus.<br />
<br />
Bref, c'était un roman vraiment chouette, que j'ai littéralement dévoré, et dont j'ai eu immédiatement envie de lire la suite. Le récit, malgré son apparente lenteur, est rythmé par des révélations distillées astucieusement, par des événements plus ou moins positifs (en tout cas pour le personnage principal) ainsi que par des questions parfois laissées sans réponse, notamment quant aux motivations et au vrai visage des personnages. J'ai vraiment hâte de mette la main sur le tome 2 ! <br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Un livre lu dans le cadre du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s1600/ABCImaginaire2018.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="560" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s200/ABCImaginaire2018.jpg" width="200" /></a></div>
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et du challenge coupe des Quatre Maisons</div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-14468474601161782122018-01-09T19:29:00.002+01:002018-01-09T20:56:20.789+01:00The Selection, book 2 :The Elite - Kiera Cass<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB4BGF6OYscqyjjsDklR9tFnmQ06f728VfoyFr0G_nbV0UDoPb4Qfgb4xUsHWX6nnAUt8CGntdxaMEnIICamPvz3L8nfToY8CxIGeuBXk_tSt2OTYNo_QxofkISd5J4S0GW2VtNVQEbPw/s1600/couv49316390.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="331" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB4BGF6OYscqyjjsDklR9tFnmQ06f728VfoyFr0G_nbV0UDoPb4Qfgb4xUsHWX6nnAUt8CGntdxaMEnIICamPvz3L8nfToY8CxIGeuBXk_tSt2OTYNo_QxofkISd5J4S0GW2VtNVQEbPw/s320/couv49316390.jpg" width="211" /></a></div>
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<div class="resume">
Elles étaient 35. Elles ne sont maintenant plus que six. La Sélection pour déterminer qui sera la future épouse du prince Maxon continue, et les quelques candidates restantes sont toutes bien décidées à conquérir son cœur. Mais Maxon n'a d'yeux que pour America, et n'attend que d'être certain que ses sentiments soient réciproques pour faire d'elle la future reine d'Illéa. Seulement, America hésite. Avec l'arrivée d'Aspen au château, la découverte des responsabilités de la fonction royale, elle oscille entre ses sentiments de plus en plus forts pour Maxon, et la promesse d'une vie moins fastueuse mais plus simple avec Aspen, son premier amour. </div>
<br />
<div class="article">
Après un premier tome qui m'avait agréablement surprise et que j'avais dévoré avec plaisir, je ressors un peu plus mitigée de ma lecture du deuxième tome.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Ce tome rassemble tous les écueils que j'avais été ravie d'éviter dans le tome 1, et que je craignais (à raison, donc) de trouver dans la suite, notamment avec la réapparition d'Aspen. Cet aspect "triangle amoureux" n'apparaissait pas vraiment dans le premier tome, où l'on suivait surtout Maxon et America, et où l'on assistait à la naissance de leur complicité et de leurs sentiments. Du coup, il ne se passait pas grand chose de plus mais, il était agréable, pour une fois d'assister à une romance simple, où les protagonistes n'avaient pas l'air de tout faire pour se mettre eux-mêmes les bâtons dans les roues. Ici, tout se complique, et malheureusement, on tombe très rapidement dans les travers qui me font fuir les romances en général.<br />
<br />
L'intrigue est un peu cousue de fil blanc et on voit très vite les péripéties qui ne sont qu'un prétexte à faire girouetter America, à la jeter tantôt dans les bras d'Aspen, tantôt dans ceux de Maxon. Parce qu'il faut bien mettre un peu d'ombre sur cette relation presque idyllique qui se profilait dans le premier tome, les malentendus sont légions : assez opportunément, toutes les conversations qui pourraient mener quelque part, les interrogations honnêtes, les débuts d'explication sont interrompus de manière plus ou moins artificielle au moment critique : attaque de rebelles, interruption protocolaire, intrusion extérieure, tous les prétextes sont bons à envenimer les situations. Sans compter que, maintenant que les filles ne sont plus que six, les rivalités s'exacerbent de plus en plus. En dehors de Celeste, toutes les filles sont adorables et on ne peut pas décemment leur souhaiter de se faire renvoyer chez elles, mais avec Maxon, qui commence à afficher clairement ses favorites, la jalousie et la suspicion commencent à s'installer petit à petit. <br />
<br />
Dans le premier tome, je trouvais America sympathique et dégourdie, dans celui-ci, en dehors de quelques moments de grâce qui ont un peu sauvé le personnage, je l'ai trouvée agaçante, capricieuse et souvent pas très maligne. Ce tome est placé sous le signe de l'indécision, ce qui annonce déjà pas mal de situations assez irritantes. Mais je pense que le triangle amoureux était largement superflu pour illustrer les phases de doutes que traverse America. J'ai trouvé beaucoup plus intéressantes ses réticences à l'idée d'endosser les responsabilités liées à la couronne, et je pense que cela constituait un dilemme suffisant pour justifier son hésitation (une hésitation qu'il ne me semblait pas nécessaire non plus de prolonger durant un tome complet, mais passons). Aspen n'apporte concrètement rien d'intéressant à l'histoire, en plus de m'être complètement antipathique. Contrairement à Maxon, qui semble à la recherche d'une véritable partenaire, quelqu'un qui sache l'épauler et qu'il puisse traiter d'égal à égale, j'ai l'impression qu'Aspen cherche plutôt une petite chose fragile à protéger pour le conforter dans son rôle de "mâle" et cela m'agace au plus haut point. C'est d'autant moins pertinent que l'on se doute bien du choix final d'America, la présence d'Aspen ne fait que retarder l'échéance sans même créer un semblant de suspense.<br />
<br />
Heureusement, tout n'est pas complètement à jeter dans ce roman. Si l'on exclut le triangle amoureux énervant, il reste tout de même des bons points, à commencer par les informations que l'on découvre peu à peu sur Illéa et sa création, l'origine du système des castes et la mise en lumière de ses dysfonctionnements. Les rebelles occupent une place un peu plus importante dans ce tome, même s'ils restent toujours à l'arrière plan (les attaques rebelles font un peu office de ressort scénaristique facile. Dans la mesure où America est à l'abri durant presque toutes les attaques, ce sont moins les rebelles qui sont mis en avant que l'opportunité du confinement qui permet de faire le point sur les sentiments de tout le monde. Néanmoins, on commence à entrevoir leurs motivations, et c'est plutôt intéressant.)<br />
<br />
Comme dit plus haut, les questionnements d'America sur les responsabilités qu'implique la position de reine d'Illéa m'ont également beaucoup plu. Elle découvre petit à petit que la royauté ne se limite pas aux belles robes et aux bons repas, et que cela nécessite des capacités qu'elle n'est pas certaine de posséder, à commencer par la capacité à mettre le bien du royaume au dessus du bien individuel. Cela la conduit parfois à agir de manière irréfléchie, voire dangereuse, mais cela dévoile également à quel point elle pourrait vraiment changer les choses si elle parvenait à devenir reine d'Illéa. Malgré ses défauts dans ce tome, on continue quand même de souhaiter son succès.<br />
<br />
Bref, j'ai été moins convaincue par ce deuxième tome, qui m'a beaucoup crispée, alors que j'avais aimé le côté "doudou" du premier. Cela ne me dérangerait pas tant si c'était fait avec un peu plus de subtilité, mais là, America change vraiment d'avis comme de robe et le triangle amoureux avec Aspen ne me convainc pas du tout. Malgré tout, j'ai apprécié que l'on s'attarde un peu plus sur la politique du royaume, sur les mouvements de rebellion qui prennent une place un peu plus importante, ainsi que les quelques moments de fulgurance d'America, qui me font espérer que le personnage se reprendra un peu dans la suite.<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s1600/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="851" height="92" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s320/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" width="320" /></a></div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-56117837626965776962018-01-07T03:51:00.000+01:002018-01-07T04:16:24.544+01:00The Handmaid's Tale - Margaret Atwood <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixvX4GrEYf2vV4bExDBZNQSlyfdDaKh8GSXCvsKiOkHOQxfmb11mdNf9XPG_3je-WdfEC8MrclBOWpBLdjiESXtlb9AoZpfalcXALwpfLgacib7oAuuxYKUMNkxrvf8wKmuNBLVhWyqRc/s1600/couv17749348.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="226" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixvX4GrEYf2vV4bExDBZNQSlyfdDaKh8GSXCvsKiOkHOQxfmb11mdNf9XPG_3je-WdfEC8MrclBOWpBLdjiESXtlb9AoZpfalcXALwpfLgacib7oAuuxYKUMNkxrvf8wKmuNBLVhWyqRc/s320/couv17749348.jpg" width="207" /></a></div>
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<div class="resume">
Dans un futur proche, la république de Gilead est régie par un système de castes strict, où chacun a son rôle : Commanders, Marthas, Eyes... et les Handmaids, comme Offred. Leur rôle est de n'être qu'un corps, un incubateur destiné à porter des enfants à la place des épouses. Désormais étrangère à son propre corps, Offred tâche de résister intérieurement, en se remémorant sa vie passée, celle où elle avait une famille, une fille et sa liberté...</div>
<br />
<div class="article">
J'entendais parler de ce livre depuis très longtemps, c'est même un des livres dont j'ai le plus entendu parler en 2017, notamment à cause de la série TV (que je n'ai pas encore vue.) Et c'est un coup de cœur pour cette première expérience avec Margaret Atwood. J'ai dévoré ce livre, notamment dans la deuxième moitié, et je suis restée toute retournée après l'avoir refermé. C'est un récit poignant, terrifiant, porté par une plume magistrale qui retransmet magnifiquement les efforts d'Offred, la narratrice, pour mettre des mots sur ses sentiments, recapturer des souvenirs qui la font souffrir et en même temps l'aident à ne pas complètement perdre pied.<br />
<a name='more'></a><br />
L'univers décrit par Margaret Atwood est d'autant plus glaçant qu'il ne s'agit pas d'une dystopie bien ancrée, installée depuis si longtemps que plus personne ne se rend compte de ses failles. Au moment où Offred raconte son histoire, la république de Gilead n'a que quelques années d'existence, quelques années qui ont suffi à dépouiller les femmes de tous leurs droits, sous le prétexte de les protéger. Effectivement, les violences envers les femmes, notamment les femmes fertiles, qui sont de plus en plus rares, sont punies de manière atroce. Mais à quel prix ? Car si en effet, les femmes jouissent d'une relative sécurité (en tout cas, tant qu'elle obéissent aux règles…) c'est au prix de leur libre-arbitre et de tout ce qui fait d'elles des êtres humains.<br />
<br />
On peut arguer qu'il ne se passe pas grand chose dans ce roman, et en effet, en termes d'action pure, on n'est pas dans du roman d'aventure. Offred n'est pas une résistante, en tout cas pas activement. Elle fait de son mieux pour suivre les règles, faire profil bas, survivre en espérant que le cauchemar cesse un jour. Tout l'intérêt du roman réside dans cette découverte progressive du fonctionnement de la république de Gilead, qui ne nous est pas donné d'emblée, et surtout dans le contraste avec les souvenirs d'Offred, qui nous permettent de reconstituer petit à petit le déroulement des événements qui ont permis d'en arriver là. On constate avec horreur que tout n'est pas arrivé d'un coup, que les choses se sont dégradées petit à petit au vu et au su de tous, et que personne n'a vraiment réagi jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Cela rend le roman de Margaret Atwood terriblement plausible, et d'autant plus plausible qu'Offred pourrait être n'importe quelle femme (son véritable nom ne nous est d'ailleurs jamais donné, sans doute à dessein.)<br />
<br />
La culture du viol, le slut-shaming, le droit à l'avortement et plus largement à disposer de son corps comme on l'entend… tout cela est abordé d'une manière ou d'une autre dans ce roman et donne à réfléchir, jusqu'à l'usage de la langue, qui est déconstruit par endroits pour donner à voir le pouvoir des mots, et la manière dont le langage peut-être utilisé pour manipuler la pensée. En ce sens, j'ai parfois eu des réminiscences de George Orwell et sa Novlangue dans 1984. J'ai également trouvé particulièrement vicieux que ce soient des femmes, les Aunts, qui soient chargées de "formater" les Handmaids, de les faire rentrer dans le rang, preuve que l'on n'est pas exempt d'avoir des comportement oppressifs même envers son propre genre. <br />
<br />
Mais <i>The Handmaid's Tale</i> est également un roman poignant et bouleversant. Le retour constant d'Offred vers son passé, non seulement celui d'avant Gilead mais aussi celui du tout début, avec les autres Handmaids et notamment son amie Moira, qui n'a jamais pu se plier aux nouvelles règles instaurées, tout cela nous fait ressentir avec d'autant plus d'acuité son désespoir et sa résignation. On se met à sa place, et si cela nous arrivait ? et cela donne encore plus envie de lutter pour les droits des femmes qui sont aujourd'hui encore bafoués à travers le monde, de manière flagrante ou parfois beaucoup plus insidieuse.<br />
<br />
Bref, c'est vraiment un coup de cœur pour ce roman qui m'a beaucoup touchée, voire souvent révoltée. On ne peut s'empêche de se mettre à la place d'Offred, de chercher à comprendre comment tout cela a pu arriver, d'essayer de reconstituer les événements à partir des bribes de souvenirs qu'elle partage, et des éléments de sa vie quotidienne. On tremble avec elle, on a parfois envie de pleurer ou de hurler avec elle, et la plume de Margaret Atwood, qui est maîtrisée et travaillée avec beaucoup de finesse, retranscrit à merveille toute la palette d'émotions de son personnage principal. Je suis enchantée d'avoir enfin lu ce roman, et ce n'est certainement pas ma dernière expérience avec cette autrice ! </div>
<br />
Citation :<br />
<div style="text-align: justify;">
"Nothing changes instantaneously: in a gradually heating bathtub, you'd be boiled to death before you knew it. There were stories in the newspapers, of course, corpses in ditches or the woods, bludgeoned to death or mutilated, interfered with, as they used to say, but they were about other women, and the men who did such things were other men. None of them were the men we knew. The newspaper stories were like dreams to us, bad dreams dreamt by others. How awful, we would say, and they were, but they were awful without being believable. There were too melodramatic, they had a dimension that was not the dimension of our lives. </div>
<div style="text-align: justify;">
We were the people who were not in the papers. We lived in the blank white spaces at the edges of print. It gave us more freedom.</div>
<div style="text-align: justify;">
We lived in the gaps between the stories."</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Un livre lu dans le cadre du challenge ABC - Littératures de l'Imaginaire<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s1600/ABCImaginaire2018.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="560" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mov3ZdjM2PTNkboTV6CZCF-vmnyfhyphenhypheneJZFlbphPlnGZl5bi9NAqOOSKSKyemvPT-cbTcUFud68euyG3PTOMe6N7_X-Kfie0HVOFJTk5UZ0XVIcxxeR_j5sqEqGrCZSUU3PuaTxM2I_M/s200/ABCImaginaire2018.jpg" width="200" /></a></div>
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du challenge Coupe des Quatre Maisons<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s1600/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="851" height="58" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkIazgjluhBkjbI-XcGHB-u0cUZsntRiECz0ftx0N9GhWMVl74oYiOxHxx-o0kgWp17cfbs2n9dSD8JjXU0380JZCZoCLFUATRvATqohXZzudQI6Q-HdioIakFv2nPBnrMBQmS2csRy0/s200/20915188_1014830058851334_2465594703869703493_n.jpg" width="200" /></a></div>
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et du challenge Bonnes Résolutions<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqmdJS1zOoCUPgdVLUfw6JtLKBzcHKXxp-3_s3-5YnslXO7SAqgyscIAfIoZA8i0-LZUEng0l1H1U9qmH4M0EIMLeraWLyCYqAHyQc70dYerKAcTE9GCHdSwbGyBE-PybP6j_8wxnP75E/s1600/hermione-in-forest-deathly-hallows-part-i-promo-hd-harry-potter-15616171-1214-800.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1214" height="131" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqmdJS1zOoCUPgdVLUfw6JtLKBzcHKXxp-3_s3-5YnslXO7SAqgyscIAfIoZA8i0-LZUEng0l1H1U9qmH4M0EIMLeraWLyCYqAHyQc70dYerKAcTE9GCHdSwbGyBE-PybP6j_8wxnP75E/s200/hermione-in-forest-deathly-hallows-part-i-promo-hd-harry-potter-15616171-1214-800.jpg" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-60527196069220687162018-01-03T15:36:00.001+01:002020-01-22T23:06:39.802+01:00Bilan des lectures 2017<div class="article" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjejFbKFHBcFoHZksHgFLIt9NJuIXM9ggPDV9Mqzd7wDb_VgMp0Ap7AVWWyU3v6IoAmG94tS_5cYL_mzcFqfEWrxZRCnj0z87PvsA7vLY1r8QuYgYH3Bu5I5jlEyKZyZR4Zpqt39LCt7MI/s1600/book-castiel-dean-winchester-destiel-Favim.com-3852221.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="347" data-original-width="540" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjejFbKFHBcFoHZksHgFLIt9NJuIXM9ggPDV9Mqzd7wDb_VgMp0Ap7AVWWyU3v6IoAmG94tS_5cYL_mzcFqfEWrxZRCnj0z87PvsA7vLY1r8QuYgYH3Bu5I5jlEyKZyZR4Zpqt39LCt7MI/s320/book-castiel-dean-winchester-destiel-Favim.com-3852221.jpg" width="320" /></a></div>
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Ca y est, 2017 est terminée, c'est la nouvelle année, et donc, comme tous les ans, c'est le bilan ! (combo de rimes ! youhou !)<br />
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Donc avant tout, bonne année et autres joyeusetés. En 2018 je vous souhaite de ne jamais vous cogner le petit orteil sur la table du salon, de ne jamais zapper par erreur sur Cyril Hanouna et de ne jamais tomber sur la file qui n'avance pas au supermarché (sauf si vous aimez ça, auquel cas je vous souhaite toutes ces choses pour 2018. Ici, on ne juge pas, c'est comme ça.)</div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
Côté perso, on est sur une très bonne année, avec mon admission en M2, celui dont je rêvais depuis le début, en 2014, quand j'ai décidé de laisser tomber le professorat pour me tourner vers la traduction… une décision dont je ne peux que me féliciter puisque, depuis septembre, je peux dire sans aucune hésitation que je n'ai jamais été aussi heureuse de faire ce que je fais. J'ai l'impression de m'amuser en permanence et je me vois très bien passer le restant de mes jours à faire ça :D ! (Et puis j'ai un sujet de mémoire trop cool sur Hamilton, alors que demander de plus ?)</div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
Bref, fini de parler de moi, parlons plutôt de mes lectures (c'est quand même le but). En chiffres (rapidement) j'ai lu 64 livres cette année, le plus court étant <i>The Giraffe and the Pelly and Me</i> de Roald Dahl (32 pages) et le plus long <i>Kushiel's Dart</i> de Jacqueline Carey (1 015 pages). Au total, cela fait 23 636 pages lues, soit bien plus que l'année dernière (en même temps, j'ai aussi lu 14 livres de plus, donc c'est peut-être normal.) Le bilan complet sur Goodreads est <a href="https://www.goodreads.com/user/year_in_books/2017#" target="_blank">par ici</a> !<br />
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Comme l'année dernière, et comme l'année précédente, je reprends à nouveau le tag "Adieu 2017" de PKJ (un peu ironique, sachant que je ne lis quasiment pas de PKJ, mais j'aime bien leurs tags, donc bon…) C'est parti !</div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
Pouvez-vous citer...?</div>
<br />
<br />
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 1 -<br />
vos trois meilleures lectures de l'année.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfC7Gy3vBqdkfW8SnEhmDJHPyj1bkeFOLoBNZHDSFI7o76JT6Zw70j3W6jIus5Rbqjv3KwQS77RTUEXmNWNCC6KGeF_sd6o1U_O1MHJ3apkCqbpgFsmf2cmdB1cOTD2x3DBEgQpH4jRSc/s1600/couv66544035.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="241" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfC7Gy3vBqdkfW8SnEhmDJHPyj1bkeFOLoBNZHDSFI7o76JT6Zw70j3W6jIus5Rbqjv3KwQS77RTUEXmNWNCC6KGeF_sd6o1U_O1MHJ3apkCqbpgFsmf2cmdB1cOTD2x3DBEgQpH4jRSc/s200/couv66544035.gif.jpg" width="120" /></a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>Le Cœur cousu</b> <b>de Carole Martinez </b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Un petit bijou de poésie, à la fois cruel et merveilleux, que j'ai tellement aimé que je n'ai pas encore réussi à en faire une chronique. J'avais déjà beaucoup aimé la plume de Carole Martinez avec <i>Du Domaine des Murmures</i>, mais je suis complètement tombée sous le charme du <i>Coeur cousu</i>, avec son atmosphère à mi-chemin entre la réalité et le conte, imprégnée de magie, d'émotions, et ses personnages fascinants, mystérieux, parfois absurdes mais toujours touchants. Une petite perle, que j'ai depuis recommandé à tout le monde !</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgReM3lIFzyLS1MuJSFNa940fxRRSpNDxbcOXSwwMHZpoXQ1Ei90UAV11svBk83NFsi0iVFM0vcNgmR4Q2F3iXjLgncgiRnCwnbps0hGfKAAhhlGKhlyHMqj_MvLOM6SPTRT_0i1MhH8Xw/s1600/Fitz_fool.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="498" data-original-width="976" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgReM3lIFzyLS1MuJSFNa940fxRRSpNDxbcOXSwwMHZpoXQ1Ei90UAV11svBk83NFsi0iVFM0vcNgmR4Q2F3iXjLgncgiRnCwnbps0hGfKAAhhlGKhlyHMqj_MvLOM6SPTRT_0i1MhH8Xw/s320/Fitz_fool.png" width="320" /></a></div>
<b>La trilogie Fitz and the Fool (oui, ça compte pour une seule lecture !) de Robin Hobb</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Robin Hobb est presque hors-compétition, puisque j'ai adoré tous ses romans, mais il faut quand même avouer que <i>Fitz and the Fool</i> a été un de mes meilleurs moments de lecture de 2017 (et un des pires aussi, parce que, encore une fois, Robin Hobb torture ses personnages jusqu'au bout, et son lecteur aussi, par la même occasion.) Une excellente saga qui, outre l'avantage de nous ramener une dernière fois Fitz et le Fou, introduit de nouveaux personnages tout aussi fascinants et attachants (Bee et Perseverance pour ne citer qu'eux) et attrape tous les fils d'intrigues non résolus dans les sagas précédentes pour offrir une conclusion globale épique, émouvante, et tellement satisfaisante pour tous les personnages. <br />
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg92lliUOTQa1yXvqaIcB4zUDY-e98dCndyARXVb5Vq1wwJSeu6EwJoyGfE4nSMaCn2vbawcnEnetGAKq2a5jdh5A9n_wn_V8iauoi993_HUioUsil5j5jW9lyeq9BkP1jNMRWhgY5jHk8/s1600/couv52429656.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="343" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg92lliUOTQa1yXvqaIcB4zUDY-e98dCndyARXVb5Vq1wwJSeu6EwJoyGfE4nSMaCn2vbawcnEnetGAKq2a5jdh5A9n_wn_V8iauoi993_HUioUsil5j5jW9lyeq9BkP1jNMRWhgY5jHk8/s200/couv52429656.jpg" width="136" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>La Passe Miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos</b>.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/2017/04/la-passe-miroir-tome-1-les-fiances-de.html">(chronique)</a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Un de mes coups de cœur de l'année, même si j'avais peur, avant de le commencer, que les critiques dithyrambiques que je voyais partout ne m'en fassent attendre beaucoup trop. Il n'en est rien, ce roman a été parfaitement à la hauteur, et j'ai passé un excellent moment de lecture (je n'en dis pas plus, j'ai déjà tout dit dans ma chronique ^^)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 2 -<br />
vos trois plus grandes déceptions.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj-SP85BUnP4ZkeAauF1vxq137lU-kPTJNlnFxXWEJCDP1dMU89sQaXGF8I18A6DX58ga_Wky03O1Oc9llD5ESbb_ldjCSkAwUvQN4mRTRPYdbG1T1jP0NLetTIH4oIiO0qqlqWSuwnXY/s1600/couv36328611.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="793" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj-SP85BUnP4ZkeAauF1vxq137lU-kPTJNlnFxXWEJCDP1dMU89sQaXGF8I18A6DX58ga_Wky03O1Oc9llD5ESbb_ldjCSkAwUvQN4mRTRPYdbG1T1jP0NLetTIH4oIiO0qqlqWSuwnXY/s200/couv36328611.jpg" width="125" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>La Voie de la colère d'Antoine Rouaud</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'avoue m'être ennuyée à la lecture de ce roman, peut-être parce que je commence à avoir fait un bout de chemin en fantasy, et que l'on ne m'attrape plus si facilement avec de grosses ficelles. J'ai trouvé un peu malvenu que toute la deuxième partie du roman ne fasse que reprendre grosso modo la première partie du point de vue d'un autre personnage. Cela n'apporte finalement rien de neuf (en tout cas, rien que le lecteur ne puisse déduire à la lecture de la première partie) et cela rend le roman inutilement redondant. Ce roman n'a pas de suite pour l'instant, mais je pense que cela ne me manquera pas.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWfpMiT5Nu_B4H8vCfdWZ_cRCfyHj2QHuI8n6NWIp7i2U9Y838SRvU_cz_JO688uJPEv_KrzhX41vVildArt0BDgJxKHqcCEILKiOnpA4ThK62J0JNj-NNv-At2I-dqT4CXC4tVJvC7Do/s1600/59931589_11244098.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="409" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWfpMiT5Nu_B4H8vCfdWZ_cRCfyHj2QHuI8n6NWIp7i2U9Y838SRvU_cz_JO688uJPEv_KrzhX41vVildArt0BDgJxKHqcCEILKiOnpA4ThK62J0JNj-NNv-At2I-dqT4CXC4tVJvC7Do/s200/59931589_11244098.jpg" width="136" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>Ileana, exil en Pays humain d'Isabelle Meyer</b> </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'avais beaucoup d'espoir pour ce roman, d'abord parce que j'aimais beaucoup sa couverture (je sais qu'il ne faut pas se fier à ça mais... je le fais quand même) et le postulat de départ me paraissait original et pouvait donner lieu à une intrigue intéressante autant qu'à des situations amusantes. Mais le style trop enfantin et les personnages très irritants ont eu raison de moi et je ne pense pas que je lirai la suite.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnfISUNrpfOAzxXLS0rpOBcRU0XymfUoyyzxPvj_BmyqSzEvwG5TGIGi-n9bjtYx7bXCw4m-B5cGWVat-hoUZbfiqGbEERNGg6LRmO1gigGxfCIQFvlZ5N_HlAFKvpCYahaO1wco7hPek/s1600/couv5173640.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="696" data-original-width="464" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnfISUNrpfOAzxXLS0rpOBcRU0XymfUoyyzxPvj_BmyqSzEvwG5TGIGi-n9bjtYx7bXCw4m-B5cGWVat-hoUZbfiqGbEERNGg6LRmO1gigGxfCIQFvlZ5N_HlAFKvpCYahaO1wco7hPek/s200/couv5173640.jpg" width="133" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>All for the game, book 1 : The Foxhole Court - Nora Sakavic</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/2017/03/all-for-game-book-1-foxhole-court-nora.html">(chronique)</a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'ai clairement perdu mon temps avec ce roman. Je me suis ennuyée du début à la fin, les personnages n'ont strictement aucun relief ni aucun intérêt (parce que non, il ne suffit pas de faire passer ses personnages par les pires horreurs et de les rendre cyniques et désabusés pour leur donner une profondeur psychologique) et l'intrigue terriblement déséquilibrée m'a laissée complètement indifférente. En lisant ce roman, on se dit qu'un vrai travail d'éditeur est quand même capital pour éviter ce genre de défauts rédhibitoires dans un premier tome. Ca a fonctionné pour d'autres, et tant mieux pour eux, mais moi, je passe mon tour pour la suite.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 3 -<br />
le meilleur roman PKJ lu cette année.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilXtswVXlbPhRjkhjp_aDczc3qmtlMUDWv76U-KFC7KvWfOgdPnEYQEEyuR5yA0frLzZo9JbRESOYeITcgBxwsHxP_8b4WlaTDRF5fHj_GdBA4-ZfrCsnCXki4L2oWj2g4gcZzTaSXOqQ/s1600/CHERRY.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="210" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilXtswVXlbPhRjkhjp_aDczc3qmtlMUDWv76U-KFC7KvWfOgdPnEYQEEyuR5yA0frLzZo9JbRESOYeITcgBxwsHxP_8b4WlaTDRF5fHj_GdBA4-ZfrCsnCXki4L2oWj2g4gcZzTaSXOqQ/s200/CHERRY.jpg" width="131" /></a></div>
<br />
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>The Chocolate Box Girls, book 1 : Cherry Crush</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
(<i>Les filles au chocolat, tome 1 : Coeur Cerise</i> en VF)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Ce n'est pas vraiment un roman PKJ parce que je l'ai lu en VO (mais il a été édité chez eux en VF poche) et ce n'est pas vraiment le meilleur, puisque c'est le seul (bon d'accord, en fait je ne réponds pas du tout à la question xD) mais cela reste une chouette découverte, et une agréable surprise, puisque ce n'est pas du tout le genre de roman que je m'attendais à lire, et encore moins à aimer. Sans un item éphémère de la Coupe des Quatre Maisons, je ne l'aurais sans doute jamais ouvert, et j'aurais eu tort, car c'est un petit bonbon tout mignon et très rafraîchissant. J'ai tellement apprécié ma lecture que le tome 2 a déjà rejoint ma PAL :D </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 4 -<br />
le livre que vous attendiez le plus en 2017.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge-gWLxy7QeiLYDJEAr_w0v19GAERUXfz0SQkgcMaB5kjOQE868s2Ckbmpu10f1nHu6mkbv1-cq-No92KhtFgCyrMaOf6Wk23PIC8RpqmVcts8PvgP82jrx2IabFZ79olJ8BfBkNEwfHU/s1600/61f7iyJLzGL._SX322_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="324" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge-gWLxy7QeiLYDJEAr_w0v19GAERUXfz0SQkgcMaB5kjOQE868s2Ckbmpu10f1nHu6mkbv1-cq-No92KhtFgCyrMaOf6Wk23PIC8RpqmVcts8PvgP82jrx2IabFZ79olJ8BfBkNEwfHU/s200/61f7iyJLzGL._SX322_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="129" /></a></div>
<br />
<div class="article" style="text-align: center;">
Dans les livres lus<br />
<b>The Book of Dust, book 1 : La Belle Sauvage de Philip Pullman</b><br />
Depuis le temps que j'attendais un nouveau roman de Philip Pullman, en voilà un qui se déroule en plus dans le même univers que la <i>Croisée des Mondes</i> ! On y croise des personnages bien connus, comme Lord Asriel, Mrs Coulter, Farder Coram ou Lyra, bien évidemment (même si ce n'est qu'un bébé) et le héros de l'histoire, Malcolm, est un garçon intelligent et débrouillard que l'on a plaisir à suivre tout au long de ses aventures, parfois un peu rocambolesque, mais qui laissent une plus grande place au merveilleux et à la féerie que dans la première trilogie, en tout cas. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0AcLK3YWd5HSgxPGqrHTtqZaj-KnSi9D2QNSk2mgbjKGEsiE9Q_1LwnpxxfGHk8Fun3Ccq-MkmLoE86_HCNCz1sum6OG0cwJ_17cLzvV610RPquracV7GpZhiUkoNwxoCI9RzpGre5h0/s1600/12190060_1633475990245226_3093532243733168949_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="682" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0AcLK3YWd5HSgxPGqrHTtqZaj-KnSi9D2QNSk2mgbjKGEsiE9Q_1LwnpxxfGHk8Fun3Ccq-MkmLoE86_HCNCz1sum6OG0cwJ_17cLzvV610RPquracV7GpZhiUkoNwxoCI9RzpGre5h0/s200/12190060_1633475990245226_3093532243733168949_n.jpg" width="141" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
dans la PAL <br />
<b>Darryl Ouvremonde, d'Oliver Peru</b><br />
Le roman publié via le financement participatif sur Ulule. La campagne de financement s'était achevée en 2015, j'attendais déjà le roman en 2016, et finalement il est arrivé en 2017. Autant dire que l'attente a été longue (mais pas autant que pour le tome 3 de <i>Martyrs</i>, mouahaha !) mais qu'elle en valait la peine car l'objet est absolument splendide (couverture reliée, illustrations en couleur, marque-page en tissu… et en plus c'est un beau pavé, ce qui est toujours plaisant ^^)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 5 -<br />
La meilleure suite.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Je n'ai pas lu beaucoup de suites, cette année (quasi pas du tout, en fait), donc pour ne pas citer une deuxième fois la trilogie <i>Fitz and the Fool</i> et <i>The Book of Dust</i> (parce que duh!) je vais piocher dans les autres suites lues en 2017.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQnWkimVBPLfekggvXvkQsjtG12bZv4ORW-GQpUP05dFRfXnfKv-ozilG-_z5rNMYUR95pKTLyQFR4FQPuqo62sLU2_sumTff4lnqocRPC4LQc35ZW0M6NsPGX4wWp7mxs5_91Cpk5x2k/s1600/scorch-trials.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="325" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQnWkimVBPLfekggvXvkQsjtG12bZv4ORW-GQpUP05dFRfXnfKv-ozilG-_z5rNMYUR95pKTLyQFR4FQPuqo62sLU2_sumTff4lnqocRPC4LQc35ZW0M6NsPGX4wWp7mxs5_91Cpk5x2k/s200/scorch-trials.jpg" width="130" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>The Scorch Trials (la terre Brûlée) de James Dashner. </b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Une suite que j'ai trouvée plus prenante que le premier tome, même si elle nous laisse finalement sur encore plus de questions que de réponses. Peut-être une lecture du tome 3 prévue pour 2018 ^^. </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
(l'autre suite, était<i> <a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/2017/04/the-long-earth-book-2-long-war-terry.html">The Long War</a></i>, le deuxième tome de la série<i> The Long Earth</i> de Terry Pratchett et Stephen Baxter, mais pour celle-ci, même si j'ai adoré, j'ai quand même trouvé ce deuxième tome en dessous du premier.)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 6 - <br />
le premier livre lu en 2017.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwyHaLf_dWeniIFduIa7If2QC68RKv3o5T0jimoFrzLCiElNJ0JSkGQ3zA9kJ1uCHn2rnpdRlW24wviFO_waBmkIa9uNdFUWFgiJ8rj-6YtfVGSMX4_AKUsSY_yHr_7Z4wE3LhOuox2t8/s1600/f5491c6d-c9e7-4914-98c7-993d7b3984e6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1064" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwyHaLf_dWeniIFduIa7If2QC68RKv3o5T0jimoFrzLCiElNJ0JSkGQ3zA9kJ1uCHn2rnpdRlW24wviFO_waBmkIa9uNdFUWFgiJ8rj-6YtfVGSMX4_AKUsSY_yHr_7Z4wE3LhOuox2t8/s200/f5491c6d-c9e7-4914-98c7-993d7b3984e6.jpg" width="132" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>Prenez le temps d'e-penser, tome 2 de Bruce Benamran</b><br />
<a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/search/label/Notes%20de%20Lecture">(Note de lecture)</a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Parce que, quoi de mieux qu'un peu de physique quantique pour commencer l'année en beauté ? (réponse : rien.) </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 7 -<br />
le dernier livre lu en 2017.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Sq9beFhrjccyGEOFbZbrbVQ46VME4UghAThG9JQP6uVVD-cB4I4QashVE9QPsHXdRNpetMpQtqPHo5WAnCm25bbAuhDGchyRxdKKQMMnQ2W1DBAe0uCvGp9oVdyUD0JTrv9r7nv_Pt0/s1600/couv61464350.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="231" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Sq9beFhrjccyGEOFbZbrbVQ46VME4UghAThG9JQP6uVVD-cB4I4QashVE9QPsHXdRNpetMpQtqPHo5WAnCm25bbAuhDGchyRxdKKQMMnQ2W1DBAe0uCvGp9oVdyUD0JTrv9r7nv_Pt0/s200/couv61464350.gif.jpg" width="131" /></a></div>
<br />
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>Planète à louer de Yoss. </b><br />
Et c'est une excellente lecture pour terminer l'année. J'ai adoré la variété de styles et la galerie de personnages que l'on découvre dans toutes les nouvelles, la manière dont les récits s'entrecroisent pour peindre un monde où la Terre n'appartient plus aux humains, où tous les moyens sont bons pour fuir et refaire sa vie dans un univers où notre espèce n'a plus aucun droit. C'est dur, c'est sombre, et malgré tout pas dénué de poésie et d'espoir. Une excellente découverte grâce au challenge ABC - Littératures de l'Imaginaire.</div>
<br />
<br />
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 8 -<br />
Le livre dont vous avez le plus entendu parler (lu ou non)</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaRxtbdDI2KsI_FM6OLzkSi7wzXKohyphenhyphenskZ0iUasM2wep5opnwfPPy661Ohyphenhyphenpa5j_DcLfLUIuqkecP0vgMugwLwpHe693rkQSpfQF0qruvTwG1AOGmHr1fbAUyAEzknj11PGv5MF1ROw9w/s1600/couv17749348.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="226" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaRxtbdDI2KsI_FM6OLzkSi7wzXKohyphenhyphenskZ0iUasM2wep5opnwfPPy661Ohyphenhyphenpa5j_DcLfLUIuqkecP0vgMugwLwpHe693rkQSpfQF0qruvTwG1AOGmHr1fbAUyAEzknj11PGv5MF1ROw9w/s200/couv17749348.jpg" width="128" /></a></div>
<br />
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>The Handmaid's Tale (La Servante Ecarlate) de Margaret Atwood</b><br />
Je ne l'ai pas encore lu, donc, mais il est dans ma liste du challenge ABC Imaginaire 2018, et il sera donc lu cette année. J'ai dit!</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 9 -<br />
la maison d'édition la plus lue.<br />
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Alors là, j'ai fait des stats <span style="background-color: transparent; color: black; display: inline; float: none; font-family: "times new roman"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: center; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;">(oui, moi je suis comme <a href="https://www.youtube.com/user/LinksTheSun">LinksTheSun</a>, j'aime les stats :p) </span>et c'est HarperCollins (et déclinaisons, HarperTeens, HarperVoyager etc...) qui arrive en tête avec 6 livres lus (dont 3 Robin Hobb). Histoire que mes chiffres ne se perdent pas, notons que j'ai lu des romans de 39 maisons d'édition différentes, dont 24 maisons d'édition françaises (à titre indicatif, sur 64 romans lus, 35 étaient en français, et parmi ces 35, 8 étaient des traductions, de l'anglais, de l'espagnol, ou du grec ancien.)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 10 -<br />
Un roman qui vous a particulièrement ému.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'ai envie de dire encore <i>Le Coeur Cousu</i>, mais comme je ne veux pas citer douze mille fois les mêmes livres, je parlerai plutôt de <b>Beloved de Toni Morrison.</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq14MJOko9-GaMmaRU0OHx7YxRZ-6ZHiZAdh3CycM3WEpsFoukqpKbaa9axBdapVExg8heJxgeVzoZADj2ASeyEljbNhGhLD0gKlxXGjyOwUQh8j3Kl2331SdFZ3N7gbIqOAr0Q7Azhas/s1600/couv75532274.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq14MJOko9-GaMmaRU0OHx7YxRZ-6ZHiZAdh3CycM3WEpsFoukqpKbaa9axBdapVExg8heJxgeVzoZADj2ASeyEljbNhGhLD0gKlxXGjyOwUQh8j3Kl2331SdFZ3N7gbIqOAr0Q7Azhas/s200/couv75532274.jpg" width="135" /></a><b></b></div>
Je ne sais pas si touchant est le mot juste, mais en tout cas, ce roman est bouleversant, très dur et mené de bout en bout par une plume magnifique. </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 11 -<br />
Un roman que vous avez beaucoup conseillé.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Encore une fois <i>Le Coeur Cousu</i> (sans blague) (ça se voit que j'ai aimé ce livre, ou bien ?) mais à part ça, je n'ai pas vraiment recommandé mes lectures de l'année (en dehors des classique que je recommande tout le temps : Robin Hobb, Jaworski, etc). Si je devais le faire, je pense que j'opterais pour deux titres en particulier<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLGWkEIKfMF6vS8u4XFWhoidnxkBIiVViFDLfgPMhBZVwQioQ0y3yTtv8xMJtW-Oq4Oc31xgb6FGWRxMVTV3yArod8OxmzPUWfwO_sCu47hB3Cghbg1nrnTwQXVC8fLXMC1_nz2sQxFOU/s1600/couv57301351.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="716" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLGWkEIKfMF6vS8u4XFWhoidnxkBIiVViFDLfgPMhBZVwQioQ0y3yTtv8xMJtW-Oq4Oc31xgb6FGWRxMVTV3yArod8OxmzPUWfwO_sCu47hB3Cghbg1nrnTwQXVC8fLXMC1_nz2sQxFOU/s200/couv57301351.jpg" width="139" /></a></div>
<b> Les Neiges de l'Eternel de Claire Krust</b><br />
Cinq récits entrecroisés qui nous font voyager dans le Japon féodal à travers les génération, avec une galerie de personnages divers et variés, parfois touchants, parfois cruels, parfois simplement pas humains, porté par une plume délicate et poétique.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjycr30gajhYVB746Tc8zFwdFTl6xrXH74BI2BsDpZe67vLA6XjteJcqWapZp6DcFJ49GOxmwbBgcd0rR0ueM3f6u0OcpKKc0KFiO0QQ_J03qwfktXKMXiTaUwxhaRsVITxsZdqqRO027s/s1600/couv6126485.png.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="277" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjycr30gajhYVB746Tc8zFwdFTl6xrXH74BI2BsDpZe67vLA6XjteJcqWapZp6DcFJ49GOxmwbBgcd0rR0ueM3f6u0OcpKKc0KFiO0QQ_J03qwfktXKMXiTaUwxhaRsVITxsZdqqRO027s/s200/couv6126485.png.jpg" width="130" /></a></div>
<b>The Girl with all the Gifts de M.R. Carey</b><br />
C'est un thriller, qui se déroule dans un univers où un champignon parasite a transformé la population en zombies (ce n'est pas le mot utilisé, mais c'est clairement ça) et que l'on suit à travers le regard d'une petite fille infectée, qui malgré tout tente par tous les moyens de faire les bons choix et de ne pas faire de mal à ceux qui l'entourent, même ceux qui la considèrent comme un monstre. Une véritable aventure humaine dans un contexte apocalyptique. <br />
<br />
Deux livres dont je n'ai pas forcément beaucoup entendu parler, mais que j'ai personnellement adorés, et dont je pense qu'ils mériteraient d'être plus connus.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 12 -<br />
Votre "auteur de l'année".</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Je ne sais pas ce que ça veut dire. Si c'est ma découverte "bonne surprise" de l'année, je dirais Yoss (pour les raisons évoquées plus haut) mais aussi, dans la catégorie "redécouverte" :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj83hEmr8-__IIosyXIZ4I8CAVz60qRNw9rs6gKgxYMYJ-UGNZQlUN8Y3cnDMBuA6CtsYyy3B6RkJIOaIpobY_K2kyB20SEIdBvJMFkouPG800akvTbDr5T0kDhEGBVz1US9hMKtQ6xvlI/s1600/ss_uk.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="359" data-original-width="233" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj83hEmr8-__IIosyXIZ4I8CAVz60qRNw9rs6gKgxYMYJ-UGNZQlUN8Y3cnDMBuA6CtsYyy3B6RkJIOaIpobY_K2kyB20SEIdBvJMFkouPG800akvTbDr5T0kDhEGBVz1US9hMKtQ6xvlI/s200/ss_uk.jpg" width="129" /></a> </div>
<b>Jonathan Stroud, avec Lockwood & Co, book 1 : The Screaming Staircase.</b> </div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'avais oublié à quel point j'avais adoré cet auteur lorsque j'avais lu le premier tome de la trilogie Bartiméus, du coup j'ai été enchantée de le redécouvrir avec cette nouvelle saga palpitante, dont j'ai dévoré le premier tome avec autant de plaisir qu'un <b>Harry Potter</b> (et ce n'est pas peu dire !)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Si on parle de l'auteur le plus lu, je pense que c'est Robin Hobb, avec la trilogie <i>Fitz and the Fool </i>(techniquement, c'est une égalité avec Jean-Philippe Jaworski, mais les 3 Robin Hobb étaient des pavés, alors deux des livres de Jaworski étaient de petits recueils de nouvelles. Donc en termes de pages lues, c'est bien Robin Hobb qui m'a le plus occupée cette année ^^. C'est plutôt rigolo, parce que c'était déjà le cas en 2016 !)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 13 -<br />
Votre meilleur souvenir lié aux livres.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Les salons, comme souvent, particulièrement cette année Trolls et Légendes et Les Halliennales. J'ai eu l'occasion lors de ces dernières de rencontrer Clément Bouhélier, auteur du Prix Halliennales 2017, à savoir <i>Chaos, tome 1 : Ceux qui n'oublient pas</i> que je n'ai pas encore lu, mais que j'ai d'autant plus envie de dévorer que je garde un excellent souvenir de cette rencontre avec l'auteur.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8qNVIy8Cyf4clMnn0RXAt1IUm_kNI5Tj2K_cKS21frfo05AvIvBTe_rz00yIO3IP10spnLu18pggp8gbUFxm8lrPlassewH56uhRxCJgpOYfvSq5GwtS56elJ84sLCUWvz9J0djHqfoI/s1600/CVT_Chaos-Tome-1--Ceux-qui-noublient-pas_4132.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="381" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8qNVIy8Cyf4clMnn0RXAt1IUm_kNI5Tj2K_cKS21frfo05AvIvBTe_rz00yIO3IP10spnLu18pggp8gbUFxm8lrPlassewH56uhRxCJgpOYfvSq5GwtS56elJ84sLCUWvz9J0djHqfoI/s200/CVT_Chaos-Tome-1--Ceux-qui-noublient-pas_4132.jpg" width="130" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 14 -<br />
Le livre avec la plus belle couverture.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9O_RaqZ5Rgi7R5LBn50Wpk-G3zl33_uDTJ7tg5w4SLUD3zBthqeAamWoebpONHUuWb71hGHfl_PR36qd1k8W57Pek9eUrKiaKVfvIBX6lVthTSkVlaUFHi5LGEy6qp9_AsMuWf07ReQ/s1600/Fitz_fool.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="498" data-original-width="976" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9O_RaqZ5Rgi7R5LBn50Wpk-G3zl33_uDTJ7tg5w4SLUD3zBthqeAamWoebpONHUuWb71hGHfl_PR36qd1k8W57Pek9eUrKiaKVfvIBX6lVthTSkVlaUFHi5LGEy6qp9_AsMuWf07ReQ/s400/Fitz_fool.png" width="400" /></a></div>
(oui, ça fait trois livres, mais impossible de choisir, elles sont toutes splendides.)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 15 -<br />
Le livre que vous attendez le plus en 2018.</div>
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDEgfo-vUwXdsokok9tAS9LXnP7BFNf2Xd7j3Q4uZGH5u2YcvZGgIA3vTtfc99J9vBx4hMyC_2zP23PeyyiLbeZgjq2dC1H7wg7gHyuFzg9vRhU9hrHS6wrsYsa1hKYmV0oRRwY1kZAb0/s1600/13976980._SY540_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="355" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDEgfo-vUwXdsokok9tAS9LXnP7BFNf2Xd7j3Q4uZGH5u2YcvZGgIA3vTtfc99J9vBx4hMyC_2zP23PeyyiLbeZgjq2dC1H7wg7gHyuFzg9vRhU9hrHS6wrsYsa1hKYmV0oRRwY1kZAb0/s320/13976980._SY540_.jpg" width="210" /></a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>The Gentleman Bastard Sequence, book 4 : The Thorn of Emberlain de Scott Lynch</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
(Paraît-il qu'il devrait sortir en septembre 2018… je demande à voir =p)</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article">
Parce que je fais ce que je veux, j'ajoute également quelques questions tirées des tags précédents et que j'aime bien ^^.</div>
<div class="article">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 16 -<br />
La meilleure adaptation cinématographique/en série.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgMftZGH3tZsQrmj_xCAv7INHoxhjh20KHZ_nDnuIltKnNqZ5EHRpdTXNXq6igyjbVQXW7fj_gHKCmeTP8uWFvNe6fclhJeBDpqUxbDz6XCA49kiCAAAGPr_lBsF-en7GZPLu_8RZbNbo/s1600/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgMftZGH3tZsQrmj_xCAv7INHoxhjh20KHZ_nDnuIltKnNqZ5EHRpdTXNXq6igyjbVQXW7fj_gHKCmeTP8uWFvNe6fclhJeBDpqUxbDz6XCA49kiCAAAGPr_lBsF-en7GZPLu_8RZbNbo/s320/maxresdefault.jpg" width="320" /></a></div>
Je ne peux pas ne pas mentionner l'excellente adaptation Netflix de <b>A Series of Unfortunate Events</b> <b>(Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire) de Lemony Snicket</b> qui réussissent le pari de conserver le côté à la fois cynique et humoristique des romans, tout en rendant les personnages attachants ou détestables à souhait, en prenant des libertés avec certains aspects du livre pour surprendre le spectateur tout en conservant le ton particulier de Lemony Snicket dans sa narration (narration qui est elle-même incluse dans la série et qu'il aurait été dommage de supprimer ^^) Bref, c'est une réussite pour moi, et j'attends avec impatience la saison 2. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1JYA7OaHlYbwE4VtGiO43RHeSN9o9-UHq1l6x-17T2aTGla8eeyI5qXo17mwq2bNXkAiu2Xg5cTWRerikentdBHfl25fsmYhBxuGTPlsBmIhQrVv_nDchIMCNWO98YEzISpwOXFCbAik/s1600/298842.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1JYA7OaHlYbwE4VtGiO43RHeSN9o9-UHq1l6x-17T2aTGla8eeyI5qXo17mwq2bNXkAiu2Xg5cTWRerikentdBHfl25fsmYhBxuGTPlsBmIhQrVv_nDchIMCNWO98YEzISpwOXFCbAik/s1600/298842.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg" /></a></div>
Et je mentionne également <b>The Last Girl</b>, adaptation de <i>The Girl with all the Gifts</i>, à la fois excellente adaptation et excellent film tout court (j'ai vu le film avant de lire le livre, et c'est un des meilleurs que j'ai vus cette année. L'adaptation est également très fidèle, probablement parce que l'auteur a écrit les deux, du coup, voir le film avant enlève un peu la surprise de la lecture, mais cela n'empêche pas les deux d'être très bons !)<br />
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="resume" style="text-align: center;">
- 17 - <br />
Votre plus belle surprise.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
J'ai eu quelques bonnes surprises en 2017, avec des romans appartenant à des genres que je lis peu, voire pas du tout, dont je n'attendais pas grand chose et que j'ai, contre toute attente, beaucoup appréciés.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIIoftAxbUmwmVAY0IEYBLSiG-jMxatMwwl_30unrWTOIsBIpvElkeye32E62NgVKBHFM1KJDg3LNAgud4cE8gIcvFgqTgohnG2uRYMnoYIa13IxrJjnkYquaggYVoNA7y9w4aA1hAOVE/s1600/couv45627483.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="231" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIIoftAxbUmwmVAY0IEYBLSiG-jMxatMwwl_30unrWTOIsBIpvElkeye32E62NgVKBHFM1KJDg3LNAgud4cE8gIcvFgqTgohnG2uRYMnoYIa13IxrJjnkYquaggYVoNA7y9w4aA1hAOVE/s200/couv45627483.jpg" width="131" /></a></div>
<b>The Selection de Kiera Cass</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/2017/06/the-selection-book-1-kiera-cass.html">(chronique)</a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Un roman dont le concept me rebutait légèrement à la base, et que je n'aurais jamais eu l'idée de lire sans le challenge Coupe des Quatre Maisons. J'y suis allée à reculons, bien décidée à ronchonner et à pointer du doigt tous les défauts, mais finalement, je me suis rapidement prise au jeu, j'ai bien aimé cette romance fluffy et sans prétention, sans le côté crispant que je m'étais attendue à y trouver, vu le contexte de la "compétition". Il y a des défauts (au hasard, Aspen qui me casse vraiment les pieds) mais j'ai finalement passé un trop bon moment pour avoir envie de m'attarder dessus.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl8VNGkfm_Ufa0rCtKvgyHZ_IT_QPOvgBFkzXRrBY3Jm2uRmMzOmWIsdNctr0GkQbLv4e_a4-ernD8svP_g9PxU_amDyn2lGjjc9ysPS7Zk55KEneyXd8xpvAe3Wqeksd1WfrcK9TQvjg/s1600/51OcPEMtk-L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="333" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl8VNGkfm_Ufa0rCtKvgyHZ_IT_QPOvgBFkzXRrBY3Jm2uRmMzOmWIsdNctr0GkQbLv4e_a4-ernD8svP_g9PxU_amDyn2lGjjc9ysPS7Zk55KEneyXd8xpvAe3Wqeksd1WfrcK9TQvjg/s200/51OcPEMtk-L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="133" /></a></div>
</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<b>Vampire Academy, tome 1 : Sœurs de sang de Richelle Mead.</b></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<a href="https://return-the-pages.blogspot.fr/2017/04/vampire-academy-tome-1-soeurs-de-sang.html">(chronique)</a></div>
<div class="article" style="text-align: center;">
Encore une fois, je ne suis pas très fan de tout ce qui est urban fantasy/young adult, mais ce premier tome a su piquer ma curiosité, en dépit de quelques défauts qui ne m'ont pas empêchée d'apprécier le roman. Les personnages sont attachants, le suspense bien géré, et j'ai vraiment envie, également, de lire la suite de cette saga.</div>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<h3 class="article" style="text-align: center;">
Bilan des challenges 2017</h3>
<div class="article" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
Il y a plusieurs challenges personnels pour lesquels je n'ai pas avancé du tout cette année et que je pense bien laisser tomber l'année prochaine, mais il y en a quelques autres pour lesquels je suis assez fière de moi. Voici donc le détail.</div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="article" style="text-align: justify;">
<b>Challenge Marmotte :</b> + 2 au compteur avec <b>Le Déchronologue</b> de Stéphane Beauverger, et <b>Le vieux qui lisait des romans d'amour</b> de Luis Sepùlveda, ce qui m'amène à un 27/62. Ca avance doucement, mais sûrement ^^ (j'ai quand même triché un peu en enlevant certains livres traduits que je préfèrerais vraiment lire en VO, par contre.)<br />
<br />
<b>Challenge Légende Arthurienne :</b> premier challenge que je vais abandonner en 2018, étant donné qu'il semble avoir disparu de la surface de la Toile (?) et que cela fait déjà bien longtemps que je ne mets plus à jour mes lectures de toute façon. Pourtant, cette année, j'arrive à +2 pour ce challenge avec <b>The Mists of Avalon</b> de Marion Zimmer Bradley, et <b>The Once and Future King</b> de T.H. White. Mais je n'ai pas besoin de ce challenge, finalement, pour me motiver à lire des romans sur la légende Arthurienne, alors autant ne pas se mettre de contraintes (surtout si c'est pour ne pas les respecter xD)<br />
<br />
<b>Challenge La Face Cachée des Disney :</b> Là, par contre, je continue, même si j'avance tout doucement. + 1, cette année, avec <b>The Once and Future King</b> de T.H. White également, ce qui me fait un total de 5 livres lus.<br />
<br />
<b>Challenge ABC - Littératures de l'Imaginaire :</b> C'est ma petite victoire de l'année, avec ma première médaille d'argent ET ma première médaille de platine en 7 ans de challenge (24/26 et seulement 2 changements au cours de l'année.) *manifestation de joie*. On va essayer de faire aussi bien, voire mieux en 2018 !<br />
<br />
<b>Challenge Le Printemps des Défis :</b> je découvre à ma grande surprise que j'ai tout de même +1 pour ce challenge a<b></b><b></b><b></b>vec <b>Le vieux qui lisait des romans d'amour</b> de Luis Sepùlveda (auteur chilien, donc) Il n'empêche que vu mon investissement dans ce challenge, je préfère le laisser tomber en 2018.<br />
<b><br />
</b> <b>Challenge Dumas pour tous :</b> Je n'ai pas avancé du tout en 2017, mais ce challenge reste tout de mê<b></b><b></b><b></b><b></b><b></b>me sur ma liste, d'abord parce que Dumas c'est bien, et ensuite parce que j'ai au moins <i>Les Quarante-Cinq</i> et <i>Le Comte de Monte Cristo</i> dans ma PAL.<br />
<br />
<b>Challenge À l'abordage :</b> Encore une fois, je découvre que j'ai +1 sur ce challenge avec <b>Le Déchronologue.</b> Mais dans la mesure où j'avais oublié son existence (et que, comme pour le challenge Légende Arthurienne, je n'ai pas besoin de ça pour lire des livres sur la piraterie), je pense quand même l'abandonner en 2018 (surtout qu'il n'a plus l'air très actif depuis un moment.)<br />
<br />
<b>Challenge Bonnes Résolutions :</b> J'ai l'intention de garder celui-ci, mais avec un petit changement. Plutôt que de garder les mêmes résolutions que les années précédentes (que je n'arrive jamais à tenir, de toute façon) je vais reprendre encore une fois le dernier TTT que j'ai fait, dans lequel je liste <a href="http://return-the-pages.blogspot.fr/2017/11/top-ten-tuesday-12.html">les 10 livres que j'ai énormément envie de lire mais qui traînent depuis (trop) longtemps sur mes étagères</a>. Le but étant donc de lire ces 10 livres en 2018, évidemment. Tel quel, j'ai deux objectifs atteints pour mes bonnes résolutions de 2017 : le challenge Goodreads, que j'avais fixé à 40, et pour lequel j'ai finalement lu 64 livres, et ma PAL, qui a (pour la première fois !) baissé en un an, passant de 351 à 322 livres (soit une baisse de 29 !!!) (oui, d'accord, le fait que je n'aie pas de sous pour m'acheter des livres joue aussi, mais quand même !) Du coup, on continue sur cette belle lancée en 2018 ! (on essaye, en tout cas.)<br />
<br />
<b>Challenge Les Deux Font la PAL :</b> Celui là est annulé pour cause d'abandon des deux participantes xD.<br />
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<b>Challenge Gilmore Girls :</b> +2 cette année, avec <b>Beloved</b> de Toni Morrison et <b>Little Women</b> de Louisa May Alcott. Deux excellentes lectures, très touchantes chacune à leur manière.<br />
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<b>Challenge Coupe des Quatre Maisons :</b> la première année s'est achevée en juin, avec une victoire de Poufsouffle (et une très honorable deuxième place pour Serdaigle), plusieurs découvertes et excellentes surprises grâces aux items permanents et éphémères (<i>Beloved</i>, par exemple, lu pour l'item éphémère de la Fête des Mères, mais aussi plein d'autres que je n'aurais probablement jamais lu sans cela) Bilan de l'année : 45 romans lus pour le challenge pour un total de 2155 points en tout. <br />
<br />
<b>Challenge Do you speak manga :</b> C'était un peu inégal, cette année, avec des périodes où je lisais beaucoup de mangas (notamment pour les battles) et d'autres où je n'en ouvrais pas un seul. J'ai quand même fait des découvertes et redécouvertes intéressantes, cette année. Pour commencer, j'ai enfin terminé le manga <i>Fullmetal Alchemist</i>, que j'avais commencé en 2007. J'ai redécouvert le manga <i>Host Club</i>, dont je n'avais vu que l'anime. J'ai lu les premiers tomes de <i>Erased</i>, <i>Silver Spoon</i> et <i>Akatsuki no Yona</i>, que j'ai beaucoup apprécié et dont j'ai hâte de lire la suite. J'ai lu l'intégralité des tomes parus de <i>Nana</i>, même si je n'ai pas du tout accroché à cette série (je me suis forcée pour la battle), et j'ai lu un bon morceau de <i>Hunter X Hunter</i>, que je trouve sympathique, quoique très classique. En fin de compte, je marque 126 points (99 + 27 points bonus) ce qui est douze fois plus que ce que j'imaginais (merci les battles xD) et je compte bien faire d'autres chouettes découvertes en 2018 !<br />
<br />
Et voilà pour le bilan (j'ai l'impression qu'il est encore plus long que d'habitude.) J'espère que l'année 2018 sera aussi riche en belles découvertes !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhggxuhrM6LsiEPzFwUIH5cpEzB5kgbr2BTT0ssfiPZmcOzTcqgEkbRLvvk0p18tJ8tgKU6q5JMBjUo3Vk1MZvLSyrztBNkzhEkPqhXXrNYE89fPZR5kgKWMUKxkDgAUjhwXRSpXG_NPgo/s1600/tumblr_o097csPobS1r6smkso1_500.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="420" data-original-width="420" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhggxuhrM6LsiEPzFwUIH5cpEzB5kgbr2BTT0ssfiPZmcOzTcqgEkbRLvvk0p18tJ8tgKU6q5JMBjUo3Vk1MZvLSyrztBNkzhEkPqhXXrNYE89fPZR5kgKWMUKxkDgAUjhwXRSpXG_NPgo/s320/tumblr_o097csPobS1r6smkso1_500.gif" width="320" /></a></div>
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<span style="font-size: x-small;">Et un petit Misha pour commencer l'année en beauté :P</span></div>
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<div class="article">
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-83260535460424146732017-11-28T11:00:00.000+01:002018-01-01T21:25:12.575+01:00Top Ten Tuesday #12<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib4dQzrOUS6y8ywMuvcVY4eNQkhStFOr9izKjyN_WKFjh3FWRr_cn3B2ETWPQ3DPJvHXQFWhu2SQTtttnwXtGv9lyxxUMPbfZ2SMlnDfXxUfH4BXmg2o6XIceCWqVZMAv3rFbYYx-w0YQ/s1600/f6420-t10t.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib4dQzrOUS6y8ywMuvcVY4eNQkhStFOr9izKjyN_WKFjh3FWRr_cn3B2ETWPQ3DPJvHXQFWhu2SQTtttnwXtGv9lyxxUMPbfZ2SMlnDfXxUfH4BXmg2o6XIceCWqVZMAv3rFbYYx-w0YQ/s320/f6420-t10t.png" width="320" /></a></div><div class="article"><br />
</div><div class="article">[disclaimer]Pour ceux qui débarquent, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire (hum hum...) initié par le blog <a href="http://www.brokeandbookish.com/">The Broke and the Bookish</a> et repris en français par <a href="http://lectures-iani.blogspot.fr/">Iani</a>, puis par <a href="http://frogzine.weebly.com/">Froggy</a>[disclaimer]</div><div class="article"><br />
</div><div class="article">Et on est repartis pour un petit TTT, ça faisait longtemps. En plus cette semaine, je ne fais même pas le thème de la semaine (je ne sais même pas ce que c'est, pour tout dire xD) mais je reprends un thème sorti il y a quelques semaines (avec un léger twist) </div><div class="article"><br />
</div><h3 class="article" style="text-align: center;">Les dix livres que j'ai énormément envie de lire mais qui traînent depuis longtemps sur mes étagères.</h3><div class="article"><br />
</div><div class="article">Voilà quelque chose qui m'arrive très souvent. J'aime beaucoup acheter les livres qui me font très très envie dès leur sortie (parfois même en précommande), mais il est fréquent qu'ils restent malgré tout très longtemps dans ma PAL. Pas parce qu'ils ne me font plus envie, mais au contraire, pare que j'aime faire durer le plaisir et me dire que ces livres sont encore pleins de possibilités et de promesses. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à lire un livre directement après l'avoir acheté. Même si je meurs d'envie de le commencer immédiatement, je ressens presque toujours le besoin de le faire "vieillir" un peu dans ma PAL, un peu comme un bon vin (je sais que ça n'a pas beaucoup de sens, mais c'est plus fort que moi.)</div><div class="article">Bref, tout ça pour dire que des livres que j'ai furieusement envie de lire et qui traînent toujours dans ma PAL, il y en a un paquet.<br />
<br />
Voilà ma liste (pas forcément dans l'ordre, je les ai mis comme ils me venaient.)</div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-WDhiqhhBjOGO7vEUKX2CW4HHkF1lCRt81wdVISJfHEwCLjRwGFdj2U37yZfuDk9PEDnzxA-49IphtAgqvRABeTeh7uzRfvTCO4Zf4xkMyi5ZtFChqiPgwWcXaBaDdsEhm94fJtUk1mI/s1600/10209909.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="261" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-WDhiqhhBjOGO7vEUKX2CW4HHkF1lCRt81wdVISJfHEwCLjRwGFdj2U37yZfuDk9PEDnzxA-49IphtAgqvRABeTeh7uzRfvTCO4Zf4xkMyi5ZtFChqiPgwWcXaBaDdsEhm94fJtUk1mI/s200/10209909.jpg" width="130" /></a></div></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>Neversuch House</i> - Elliot Skell</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">Depuis le temps que j'entends parler de ce roman qui me fait terriblement envie, je ne comprends vraiment pas pourquoi il n'est toujours pas lu. Et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dit : "Ce sera ma prochaine lecture", avant de finalement, le moment venu, choisir un livre complètement différent (parce qu'entre ce que je dis et ce que je fais, il y a loin de la coupe aux lèvres xD)</div><div class="article"><br />
</div><div class="article"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="676" data-original-width="446" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhccJhpBNRaOcgRwWnAL5eUK4-qpIaEHZ3KqhfI8asccGAMlvScBxOWrhqzyDprj6Pb1hx317CqJFYTSru3vi7hobtrr8Byxblq4W9VENUAu2krE7eOxRVe8B4YgohXMdaxasjawpfRsig/s200/C1-de-bois-et-de-ruines.jpg" width="131" /></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Sylvain, Détective Privé, tome 4 : De Bois et de Ruines</i> - Raphaël Albert.</b> </div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
</div><div class="article">J'adore la saga de Sylvo Sylvain : son univers, ses personnages, l'écriture de l'auteur, son humour. J'ai reçu le dernier tome relativement récemment (en septembre, je crois) et je suis impatiente de connaître la suite et la fin des Enquêtes de Sylvo. Mais j'aimerais relire toute la saga, pour bien profiter de la conclusion, donc à mon avis, il va rester dans ma PAL encore un petit moment ^^.</div><div class="article"><br />
</div><div class="article"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixUWbjTBqcXHpQAO22nb9qIp1ThpBoWpW3aI7QeDs47Lc01421QmP-dRftlY7t4-UOnXaApipMWAY3CKzGk3Mr_20BA8_Ck7QvsU854sMaMeaKUtEkNWR1xMgp1_ol25cqfBYNsBcKfss/s1600/625c6c_4c716cf13ace4de6aff92f0bf45afa63%257Emv2_d_1307_2128_s_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixUWbjTBqcXHpQAO22nb9qIp1ThpBoWpW3aI7QeDs47Lc01421QmP-dRftlY7t4-UOnXaApipMWAY3CKzGk3Mr_20BA8_Ck7QvsU854sMaMeaKUtEkNWR1xMgp1_ol25cqfBYNsBcKfss/s200/625c6c_4c716cf13ace4de6aff92f0bf45afa63%257Emv2_d_1307_2128_s_2.jpg" width="133" /></a></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>Les étrangers du Temps, tome 4 : Ainsi sois-tu</i> - Corinne Gatel-Chol</b></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><br />
</b></div><div class="article">Même combat que pour Sylvo : c'est une suite de saga que j'attends depuis longtemps, mais du coup, il va falloir que je relise tous les tomes précédents avant de pouvoir me mettre à la suite. Ca risque de prendre un petit peu de temps.</div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin5B3fgwgjckfM7jbGKnAfVWbxtfbhf2rscxT7Cyut0TthheBHfnMkLM09KoGoN_UGtwr_cuxPGFAo1tLdR4jiC82LseWEe8a5PfmWYB8WxiHGI2UAAAtccITk5fqVYPmssthp07L0XrA/s1600/51VHe12RxJL._SX324_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="326" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin5B3fgwgjckfM7jbGKnAfVWbxtfbhf2rscxT7Cyut0TthheBHfnMkLM09KoGoN_UGtwr_cuxPGFAo1tLdR4jiC82LseWEe8a5PfmWYB8WxiHGI2UAAAtccITk5fqVYPmssthp07L0XrA/s200/51VHe12RxJL._SX324_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="130" /></a></div></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>The Handmaid's Tale</i> - Margaret Atwood</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">Je n'ai même pas acheté ce roman à cause de la série TV puisque, lorsque je l'ai trouvé à la Bouquinerie Oxfam, je n'étais pas au courant qu'il allait être adapté. Maintenant, j'ai d'autant plus envie de le lire, histoire de pouvoir ensuite regarder la série (je l'ai mis dans ma liste de l'ABC Imaginaire 2018, donc il sera sûrement lu l'année prochaine ^^)</div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWZc3Sm2E8dQxY6QDei78gzQhSTaATOVlxKe-8_swRak40RHf0D8pTZ7VnBn9_SU_EkLFKC99Lhgmj3RWx4t4IM-Zaj4L2fT5a_Uwe-wcbVv-fJQPTJVaf3n974Pgt0iediBATzo0kFWE/s1600/51DMn9ZRdfL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="296" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWZc3Sm2E8dQxY6QDei78gzQhSTaATOVlxKe-8_swRak40RHf0D8pTZ7VnBn9_SU_EkLFKC99Lhgmj3RWx4t4IM-Zaj4L2fT5a_Uwe-wcbVv-fJQPTJVaf3n974Pgt0iediBATzo0kFWE/s200/51DMn9ZRdfL.jpg" width="118" /></a></div><b><i>La saga Malaussène</i> - Daniel Pennac</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">Aucune excuse. J'ai adoré tous les romans pour enfants de Pennac (<i>Kamo, L'œil du Loup, Cabot-Caboche</i>) mais je n'ai jamais lu ses textes plus adultes. J'ai les quatre premiers tomes de la saga Malaussène dans ma PAL depuis des années, et je n'ai aucune explication quant au fait qu'elle ne soit pas encore lue.<br />
<br />
</div><div class="article"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="676" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh50hz-4eUYE2oO_0itjfhtqrWLrcNfNyQ5-13KvurquXkcMV7eKhRl4L-J5c2-c_X25wRLzZRvN3CHz5U8LdEBypOyg6Oc6wtuiyoKvlTjwvmNWgZrMRd12y5u1W854LwFLYd_629wOCk/s200/La_Horde_du_Contrevent.jpg" width="118" /></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>La Horde du Contrevent</i> - Alain Damasio</b></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><br />
</b></div><div class="article">Ce livre me fait de l'oeil depuis des temps immémoriaux, mais je n'ai encore jamais pris le temps de le commencer, principalement parce qu'il me fait un peu peur, et je me dis qu'il faudrait que je le lise à un moment assez calme, où je pourrais me concentrer correctement sur ma lecture. J'ai quand même mis <i>La Zone du Dehors</i> dans mon ABC Imaginaire 2018, histoire de découvrir l'auteur, et peut-être enchaîner avec ce titre, qui sait ?</div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYqJLEOx8wFtDuj09rjQ2F_qSdhkO58HWVl7_tIWSigRIZtq1W0nYsfUcrxRiLI2pRCF38mo9op3jwoqcErS3ZaK7fyHvPio4BQzksYL_L4BFCySPiYkYr6bycsEYDGU4qPDMlCJkEiws/s1600/18619684.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="467" data-original-width="318" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYqJLEOx8wFtDuj09rjQ2F_qSdhkO58HWVl7_tIWSigRIZtq1W0nYsfUcrxRiLI2pRCF38mo9op3jwoqcErS3ZaK7fyHvPio4BQzksYL_L4BFCySPiYkYr6bycsEYDGU4qPDMlCJkEiws/s200/18619684.jpg" width="135" /></a></div></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>The Time Traveler's Wife</i> - Audrey Niffenegger</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">A une époque, j'avais tellement envie de lire ce livre que je le cherchais dans toutes les librairies où je passais. Le jour où je l'ai trouvé, je l'ai immédiatement acheté... et depuis, il m'attend, sur mon étagère, j'ai toujours envie de le lire... mais je ne m'y mets jamais. Allez comprendre.</div><div class="article"><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0wkIkYfvQEZVaGzs2tXRzFs2b9JwIY3Bf8uQoez8STV6HN1zovXlCVokNt1HBi4RdKKV-HDF1FNsCiE6pU9M-A5XSAMwE_bx2oz-Gv2c6DwC9qp5wJobFvA7BLE_rhcJXv656NnScPMo/s1600/cloud-atlas-high-res-cover.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1181" data-original-width="769" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0wkIkYfvQEZVaGzs2tXRzFs2b9JwIY3Bf8uQoez8STV6HN1zovXlCVokNt1HBi4RdKKV-HDF1FNsCiE6pU9M-A5XSAMwE_bx2oz-Gv2c6DwC9qp5wJobFvA7BLE_rhcJXv656NnScPMo/s200/cloud-atlas-high-res-cover.jpg" width="130" /></a></div></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>Cloud Atlas</i> - David Mitchell</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">On me le recommande de tous les côtés, la couverture est splendide, et je suis certaine que j'adorerais ce livre, mais... encore une fois, aucune explication. </div><div class="article" style="text-align: center;"><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZhtxpdKvcIDlXEXAo5RBgLwVKE8Y4OuCPfqlSqGh3FqJ8M_OqzBkQNHc8d_6azUYN7ShyfL_8LfRUPBy_gG6_MsMCRtzVboa78KqA5hVLUSxY-A03USiBo6Kk9YEEELUoBeS81YlF8TA/s1600/10803709.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="310" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZhtxpdKvcIDlXEXAo5RBgLwVKE8Y4OuCPfqlSqGh3FqJ8M_OqzBkQNHc8d_6azUYN7ShyfL_8LfRUPBy_gG6_MsMCRtzVboa78KqA5hVLUSxY-A03USiBo6Kk9YEEELUoBeS81YlF8TA/s200/10803709.jpg" width="130" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiETz5QucCb7wrWLFj5bmTvMFK70lGynE6c9AUiI2hcsuNr_LWZN3VGb_6SJM2X0yXrbm6oTF8dTqYzYwlINlQlXljc1O4SEwLB_TOEnKFtaWP1-WykhtRKkii71xmSGbq9njK6ZbK9Uh0/s1600/13343734.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="310" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiETz5QucCb7wrWLFj5bmTvMFK70lGynE6c9AUiI2hcsuNr_LWZN3VGb_6SJM2X0yXrbm6oTF8dTqYzYwlINlQlXljc1O4SEwLB_TOEnKFtaWP1-WykhtRKkii71xmSGbq9njK6ZbK9Uh0/s200/13343734.jpg" width="130" /></a></div></div><div class="article" style="text-align: center;"><b><i>Elantris</i> & <i>Warbreaker</i> - Brandon Sanderson</b><br />
<b><br />
</b></div><div class="article">J'ai adoré la trilogie <i>Mistborn</i>, et connaissant le bonhomme, je sais que je peux plus ou moins y aller les yeux fermés (enfin, peut-être pas pour lire, ça peut poser problème.) Mais je ne me suis pas encore décidée à ouvrir ces deux one-shot qui me font pourtant de l'œil constamment depuis leur étagère.</div><div class="article"><br />
</div><div class="article"><br />
</div>Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-1149412967097648002017-10-08T15:49:00.001+02:002017-10-08T15:49:46.930+02:00Les Etoiles s'en balancent - Laurent Whale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL_33Ou1xBhdYNluDF4I_ffud2wSS6_79sS0BSHEuzVyx-HZY4uCxKRtxI1wruOQmH4qRj6V0F8y68_fUI7Ql0TwRlo1oIs4xG5tH5hVvpF8QL5FR5Om8FQKfErk_Kc4JFw0MLjeM5tcI/s1600/critic8-2012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="228" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL_33Ou1xBhdYNluDF4I_ffud2wSS6_79sS0BSHEuzVyx-HZY4uCxKRtxI1wruOQmH4qRj6V0F8y68_fUI7Ql0TwRlo1oIs4xG5tH5hVvpF8QL5FR5Om8FQKfErk_Kc4JFw0MLjeM5tcI/s320/critic8-2012.jpg" width="208" /></a></div>
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<div class="resume">
Tom Costa est troqueur. Mais pas un rampant, non. En ce futur troublé, il survit. D’une ville-état à l’autre, à bord de son ULM, il chine et glane sa subsistance.<br />
Et puis, il y a San, la douce, la lionne. La famille aussi.<br />
Pourtant, venu du nord, un péril plus grand que les bandes de chiens sauvages, les hors-murs, la famine et les parias le guette.<br />
Agir, pour ne pas mourir. Tandis que, de là-haut, LES ETOILES S’EN BALANCENT...</div>
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<div class="article">
Après <i>Les Pilleurs d'âmes</i> et <i>Le chant des psychomorphes</i>, deux romans du même auteur que j'avais adorés, il m'a fallu beaucoup de temps pour me plonger dans <i>Les étoiles s'en balancent</i>. Pourtant, vu mes expériences précédentes, j'aurais dû partir plutôt confiante, mais le côté post-apocalyptique de ce roman-ci me parlait beaucoup moins que la SF historique ou le space-opera des deux autres romans. Je l'ai finalement sorti de ma PAL pour le challenge de la Coupe des Quatre Maisons et... même si j'y ai retrouvé ce que j'aimais chez Laurent Whale, j'ai été, dans l'ensemble, un peu moins enthousiaste que pour ces deux précédents romans.<br />
<a name='more'></a><br />
Je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, pourtant. Comme toujours, la plume de Laurent Whale est vive et incisive, et c'est en grande partie ce qui rend son personnage principal furieusement attachant. On se sent très proche de Tom Costa, on partage ses sentiments, ses doutes, ses peurs mais aussi ses amours et ses haines. C'est lui qui porte tout le roman, passant d'un homme un peu anarchiste et individualiste à un véritable chef d'escadrille, et l'on suit sa progression avec plaisir, on tremble aussi pour lui parfois, et on ne peut s'empêcher, par extension, d'éprouver de l'affection pour son entourage (à part peut-être San, mais j'y reviendrai.)<br />
<br />
L'univers, même s'il faut reconstruire petit à petit au fil du roman comment on en est arrivé là, est plutôt intéressant. Les différentes villes-états, les hors-murs et la menace qu'ils représentent, les jeux de pouvoirs auxquels se livrent les différents dirigeants ainsi que la menace anonyme qui pèse sur cette France post-apocalyptique... tout est fait pour maintenir la tension, pour créer un univers sombre, dur, où l'espoir est une denrée rare. Tout cela est un peu contrebalancé, pourtant, par Tom Costa lui-même et son métier d'aviateur, qui lui confère une liberté de mouvement presque luxueuse dans cet univers où, en dehors des murs de la ville, le danger règne. Mais il y a quelques moments très tendus, où Tom Costa se retrouve dans des situations pas très reluisantes, sans son engin volant sous la main, et où l'on craint vraiment pour sa vie.<br />
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D'une manière générale, l'intrigue est plutôt bien équilibrée entre les moments d'action et les moments de pause. On ne s'ennuie jamais à la lecture sans pour autant être submergé par un enchaînement de péripéties qui ne permettent pas de reprendre son souffle. La où le bât blesse un peu, pour moi, c'est au niveau des enjeux de l'intrigue, qui sont restés un peu flous, notamment dans la deuxième partie du roman. La menace des "noirs", même une fois identifiée, reste relativement anonyme. Certains retournements de situation sont prévisibles très tôt, d'autres restent imprévisibles principalement parce qu'ils ne sont pas très cohérents (je n'ai pas cru une seconde, par exemple, à cette histoire du "Khan", à la fin du roman...) D'une manière générale, dans la deuxième partie du roman, Tom Costa se retrouve malgré lui pris dans un engrenage qui le dépasse, et qui d'une certaine manière nous dépasse aussi. Il est un peu difficile de s'intéresser vraiment aux enjeux principaux du récit, une fois qu'il est admis que le héros ne pouvait rien y changer.<br />
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Enfin, le plus gros reproche que j'aie à faire à ce roman est son traitement des personnages féminins (je pourrais même dire "du" personnage féminin, parce qu'il n'y en a qu'un seul, vraiment, qui soit nommé et qui ait un minimum de répliques.) On pourrait arguer que San est le moteur du héros, sa raison de vivre, et que par conséquent, elle est essentielle à l'intrigue, ou encore que les autres personnages féminins, même s'ils sont anonymes, occupent des positions d'autorité dans leur camp... mais voilà le problème : il n'y a aucun vrai personnage féminin dans ce roman. San est la seule à être nommée, elle est présente sur une dizaine de pages en tout, durant lesquelles elle est d'une passivité désolante, et le reste du temps, elle passe par tous les clichés possibles et imaginables : femme-féline, femme-enfant, demoiselle en détresse... Et les femmes-leaders auxquelles est "confronté" Tom Costa ne rattrapent pas cet aspect du roman, car... elles n'ont aucun rôle dans le récit. Littéralement, la seule chose que l'on sache sur elles, c'est que ce sont des femmes (ce qui est assez léger, quand même.) Il est par conséquent difficile de s'attacher au personnage de San, qui reste un fantasme dans la quasi-totalité du roman, et les états d'âme de Tom Costa la concernant m'ont vraiment laissée de marbre (ce qui est un peu gênant si l'on considère qu'elle est sa principale motivation durant toute la dernière partie du livre.)<br />
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Bref, j'ai apprécié ma lecture notamment toute la première partie durant laquelle on découvre l'univers de Laurent Whale, on observe les différents jeux de pouvoir entre ville-états, on essaye d'identifier un ennemi encore inconnu. Les personnages qui entourent Tom Costa sont attachants et j'ai principalement eu un faible pour Miki, Armand et Cheyenne. Mais je suis restée un peu confuse face à quelques éléments de l'intrigue, et j'ai eu du mal à avoir autant d'intérêt pour la dernière partie du roman, où Tom Costa est un peu forcé à la passivité. Enfin, c'est peut-être moi qui ai loupé des informations, mais j'ai eu l'impression que les intentions des antagonistes n'étaient jamais vraiment très claires, que leurs motivations restaient très vagues (du type "dominer le monde") et cela m'a un peu perturbée. Malgré tout, je compte bien lire la suite, Les Damnés de l'asphalte, ne serait-ce que pour retrouver cette galerie de personnages si sympathiques et la plume de Laurent Whale! </div>
Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-34949424164937830502017-09-30T21:45:00.002+02:002017-10-01T00:00:41.478+02:00The Once and Future King - Terence Hanbury White<div align="center" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioS1GIbIrfOqNhAjluhrOMXGPvjUnERzfCAxc_i6jrX8HDOpEDpXGLMifwj4D36c_mdHyUOTXMIRmDUHmByWKrCpPwLK8z_n8oSoPBtT8EOqoIgw3bKlpuvUxYDJrmuxhMssXQrNuSNDY/s1600/10571.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="311" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioS1GIbIrfOqNhAjluhrOMXGPvjUnERzfCAxc_i6jrX8HDOpEDpXGLMifwj4D36c_mdHyUOTXMIRmDUHmByWKrCpPwLK8z_n8oSoPBtT8EOqoIgw3bKlpuvUxYDJrmuxhMssXQrNuSNDY/s320/10571.jpg" width="210" /></a></div>
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<div class="resume">
En pays de Grimoirie, le tout jeune Arthur rencontre un jour Merlin et commence auprès de lui un apprentissage des plus anticonformistes... Moins qu'à la politique et aux armes, le futur roi s'initie aux secrets de la nature et aux mystères du monde animal dans une cascade de métamorphoses : il est ainsi changé en poisson, en blaireau ; il apprend le langage des faucons et leurs règles de vie ; se trouve confronté à la société guerrière et totalitaire des fourmis, face à l'univers pacifiste et libre des oies sauvages ! Autant d'initiations à la liberté, à l'indépendance et à l'adresse, en attendant de trouver Excalibur, la fameuse épée dans la pierre...</div>
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<div class="article">
J'ai déjà lu, et <a href="http://return-the-pages.blogspot.fr/2010/10/la-quete-du-roi-arthur-tome-1-excalibur.html">chroniqué ici</a>, le premier tome de cette intégrale qui en compte cinq. A l'époque je l'avais lu en français, cela fait donc un petit moment. Cette fois, j'ai relu ce premier tome, et enchaîné les suites dans leur version originale, et je pense avoir encore plus apprécié cette lecture que lors de ma première découverte. <br />
<a name='more'></a><br />
Je ne vais pas revenir sur mon avis sur le premier tome, car mes remarques restent à peu de choses près les mêmes, si ce n'est que les digressions techniques ou historiques qui m'avaient semblé ralentir le rythme du récit à l'époque, m'ont beaucoup moins dérangée ici. Elles me semblent faire partie intégrante de la manière de raconter de White, qui aime bien les digressions d'une part, et qui souvent (un peu comme Jules Verne, d'une certaine façon) donne beaucoup de détails sur les us et coutumes de l'époque qu'il décrit, afin que l'on saisisse bien tous les enjeux de l'intrigue. Par ailleurs, il se sert beaucoup de la légende arthurienne (notamment dans le premier et le dernier tome) pour introduire une réflexion sur la société de son époque et l'homme en général, ce qui s'explique aussi par le fait qu'une grande partie de la saga ait été composée durant la Seconde Guerre Mondiale. Le cinquième tome, tout particulièrement, représente moins un chapitre de l'histoire d'Arthur qu'une parenthèse réflexive sur la nature humaine, menée par Merlin et les animaux que l'on a croisé dans le premier tome.<br />
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Si les premier et dernier tome se démarquent du reste de la saga (par leur composition, plutôt que par leurs thèmes, car cette question de la nature humaine et de la difficulté à dompter ses tendances belliqueuses sous-tend l'intégralité de la série), les trois autres, en revanche, sont un peu plus homogènes, et relatent de manière relativement chronologique les règne d'Arthur, depuis ses débuts, avec les réflexions (largement inspirées par Merlyn) qui ont mené à l'instauration de la Table Ronde, jusqu'à la déchéance et la chute finale, dont les graines sont semées dès les premiers chapitres, à l'image d'une tragédie grecque. On suit principalement les conflits causés par la faction d'Orkney et les fils de Morgause (parmi lesquels Gawaine et Agravaine, le premier étant un personnage un peu rustre mais que l'on apprend à apprécier au fil des tomes, et le second un pervers méprisable dès le début) mais aussi et surtout les heurs et malheurs de Lancelot, un personnage que l'on suit de très près tout au long du troisième tome, <i>The Ill-Made Knight</i>, qui lui est consacré (et qui est le plus long des cinq.)<br />
<br />
Lancelot est, par ailleurs, un personnage que je n'apprécie pas plus que cela dans la légende. Dans la plupart des versions que je connais, il est représenté soit comme le chevalier parfait et sans défaut (à part ce petit chapitre malheureux avec la reine Guenièvre, donc...) soit comme un traître détestable (ce qui est un peu exagéré à mon avis). J'ai beaucoup aimé en revanche, la représentation qu'en fait White : chez lui, Lancelot n'est pas un personnage parfait, ni même totalement condamnable, mais il est au contraire un homme torturé, avec des pulsions sadiques qu'il s'efforce de gouverner et de faire taire en tâchant d'appliquer ses principes de chevalerie avec d'autant plus de rigueur que cela ne lui vient pas naturellement. On s'attache énormément au Lancelot de White, pour lequel on ressent très facilement de l'empathie (j'ai cru comprendre en lisant la postface que White lui-même avait prêté au personnage des traits de son propre caractère, ce qui explique peut-être la tendresse sous-jacente que l'on peut ressentir pour lui à la lecture).<br />
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Ce qui m'avait marquée, à la lecture du premier tome, était principalement l'humour qui imprégnait tout le récit, un humour qui allait parfois jusqu'à l'absurde et qui rappelait irrésistiblement par moments celui de Pratchett. Il est intéressant de noter que cet humour, s'il est toujours présent dans la suite, disparaît peu à peu au fur et à mesure que la tragédie arthurienne se met en place. Le second tome, qui pose les bases de la destinée d'Arthur, est également le théâtre d'une comédie hilarante durant laquelle, entre autre choses, les chevaliers Grummore et Palomides se déguisent en Bête Glatissante pour remonter le moral du roi Pellinore (ce qui donne bien évidemment lieu à des situations de pure bouffonnerie.) Dès le troisième tome, ces interludes cocasses disparaissent, l'humour devient plus diffus, moins absurde, et l'on sent bien que les choses deviennent plus sérieuses pour Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde.<br />
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Le tout dernier tome est celui qui m'a vraiment laissée le plus perplexe, notamment parce qu'il reprend des passages du premier (les métamorphoses animales de la Verrue/Arthur). Ces passages étaient à l'origine absents du premier tome, mais y ont été intégrés par la suite, ce qui rend un peu confus le déroulement des événements (sachant que la place de ces passages ne donne pas le même sens à l'histoire d'Arthur selon qu'il ait vécu ces métamorphoses avant de devenir roi, ou à la fin de sa vie : cela signifierait soit qu'il a reçu l'éducation de Merlyn dans son enfance, mais n'en a pas tiré les enseignements nécessaires, soit que cette partie de son éducation lui a manqué pour gouverner, et que Merlyn y remédie, mais trop tard...) C'est un peu dommage car, il s'agit justement des passages que je trouvais les plus intéressants dans le premier tome, la société orwellienne des fourmis, et le mode de vie utopique des oies sauvages. Mais d'un autre côté, le lecteur peut décider lui-même laquelle de ces deux versions fait le plus sens. Dans le dernier tome, cela donne en tout cas lieu à des réflexions très intéressantes (quoique parfois un peu fantaisistes) et cela apporte une assez bonne conclusion à l'ensemble, même si c'est un peu pessimiste.<br />
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Bref, je suis contente d'avoir lu l'intégrale de ce classique de la fantasy. Si j'avais trouvé le premier tome plutôt sympathique, j'ai vraiment été conquise par l'oeuvre dans son ensemble où l'on assiste de bout en bout à la grandeur et à la chute d'Arthur, dont le premier tome ne constitue qu'un prélude, finalement. Le seul bémol est cette confusion apportée par le cinquième tome, qui donne un peu l'impression d'une oeuvre pas totalement achevée, mais qui ouvre en tout cas sur des réflexions plus générales, expliquées notamment par le contexte d'écriture. J'ai aimé que l'on y trouve un mélange d'un peu tous les styles : essai, tragédie, comédie, épopée, science-fiction même, et l'écriture de White, directe et souvent incisive, est plaisante du début à la fin. <br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge La Face cachée des Disney </div>
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(Merlin l'Enchanteur est une adaptation du premier tome : <i>The Sword in the Stone</i>.)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSZLt5pNF5ZQiDqzhjl0sA6htJlpmQNA5HQ9yxHFjE2D8ERIyDKzpiqd7w6RAKu5rReOH-KhxJMsZAGwBccH0e7tT12xAfcTYnyO-HZEMqQVdtA1L3zhOaWlesEns-1RcbSSOhCBsFTGo/s1600/disney.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="242" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSZLt5pNF5ZQiDqzhjl0sA6htJlpmQNA5HQ9yxHFjE2D8ERIyDKzpiqd7w6RAKu5rReOH-KhxJMsZAGwBccH0e7tT12xAfcTYnyO-HZEMqQVdtA1L3zhOaWlesEns-1RcbSSOhCBsFTGo/s200/disney.jpg" width="139" /></a></div>
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Et dans le cadre du challenge ABC - Littératures de l'Imaginaire</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ZfjYvAAtu0FvdezXUbR5WCYDowXGhmNtaOR_lwGPPSmKO_JMYHWMn9YUQRD9qlqyj-TfrcKaVbXpO8UNon2CyQsdBvJjOnKxVVilDpnMiZgntDBJXDqNARbZ_jxlMK4yTKaIIisjjIc/s1600/113302632.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="461" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ZfjYvAAtu0FvdezXUbR5WCYDowXGhmNtaOR_lwGPPSmKO_JMYHWMn9YUQRD9qlqyj-TfrcKaVbXpO8UNon2CyQsdBvJjOnKxVVilDpnMiZgntDBJXDqNARbZ_jxlMK4yTKaIIisjjIc/s200/113302632.jpg" width="200" /></a></div>
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<br />Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-19385306972690161492017-06-08T00:35:00.000+02:002017-06-10T11:37:07.364+02:00The Selection, book 1 : Kiera Cass<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxXjd5mDEVRUhyphenhyphen7azgHMM_sTrogFh5LZsBoH2u8rm7ZKdPiDd4WnqrT8G6EPyJNciMPOpeqqe_gmWrkjYYS5wxiVTA0_I25VbafHppsUDcedoZWrXfG4_zcYYvFCndcd6N0LzPBZwHUVs/s1600/couv45627483.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="231" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxXjd5mDEVRUhyphenhyphen7azgHMM_sTrogFh5LZsBoH2u8rm7ZKdPiDd4WnqrT8G6EPyJNciMPOpeqqe_gmWrkjYYS5wxiVTA0_I25VbafHppsUDcedoZWrXfG4_zcYYvFCndcd6N0LzPBZwHUVs/s320/couv45627483.jpg" width="211" /></a></div>
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<div class="resume">
Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne... Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, qui appartient à la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...</div>
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<div class="article">
A la base, je ne voulais lire ce livre que pour valider un item du challenge des Quatre Maisons : un live commencé avec des préjugés. Et autant dire que des préjugés sur ce livre, j'en avais une pleine brouettée : un prince censé choisir sa princesse parmi 35 candidates d'un jeu de télé-réalité, ça m'avait l'air gnan-gnan, superficiel, sans intérêt, dégoulinant de mièvrerie et puis bonjour l'image de la femme dans tout ça. Bref, ça partait mal, et sans le challenge, et Vashta qui m'a prêté le roman (merci Vashta) je n'y aurais probablement jamais mis le nez. Finalement je l'ai entamé, en me disant que c'était juste un mauvais moment à passer... et je l'ai refermé deux jours plus tard, à quatre heures du matin après avoir dévoré les deux derniers tiers d'une seule traite. Autant dire que mes préjugés sont gentiment allés se faire voir à grands coups de pieds dans le train.<br />
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Je n'avais pas tort sur tout, cela dit. On y trouve bien quelques gros clichés de romance YA (le triangle amoureux, inévitable pour commencer, cette agaçante manie de l'héroïne de refuser de croire qu'elle est jolie alors que la terre entière le lui chante sur tous les tons, etc...) et la plupart des personnages, principalement les filles de la Sélection, sont brossés de manière très superficielle (pour certaines on ne sait rien d'autre que leur nom, mais c'est un peu normal avec un groupe aussi important. La suite devrait s'améliorer de ce côté là). Mais si cela m'a un peu agacée au départ, je me suis très vite prise au jeu, et j'ai été, en définitive, très agréablement surprise.<br />
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Vu le pitch de départ, je m'attendais à un récit très crispant, à base de rivalités et de pestes prêtes à tout pour gagner les faveurs du prince Maxon, le tout entrecoupé des jérémiades de l'héroïne incapable de choisir entre deux prétendants aussi parfaits l'un que l'autre. Mais en réalité, America a la partie relativement facile avec Maxon dès le début, et loin de rendre le récit ennuyeux, j'ai trouvé au contraire que cette facilité le rendait reposant, charmant et souvent même amusant.C'est fluffy, c'est tout mignon, et la bienveillance est de mise, même entre les participantes (à quelques exceptions près). Cela m'a rappelé l'ambiance de certaines fanfictions "feel good" qui parviennent à être mignonnes sans tomber dans la mièvrerie, et j'ai beaucoup apprécié (même si l'on peut arguer, pas totalement à tort, qu'il ne se passe rien pendant une bonne partie du roman. Il est vrai qu'il n'y a pas à proprement parler d'élément perturbateur avant les quelques cinquante dernières pages, mais ça ne m'a pas manqué.)<br />
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D'une manière générale, America est une héroïne plutôt attachante, volontaire, avec la tête sur les épaules et en même temps sensible et pleine de compassion. Elle m'a évidemment rappelé Katniss Everdeen, sans doute parce que les deux filles se retrouvent plus ou moins dans la même situation : issues de familles modestes, elles sont propulsées du jour au lendemain sur le devant de la scène, dans un contexte social auquel elles ne sont pas habituées et dont elles doivent rapidement apprendre les codes, mais c'est leur simplicité et leur détachement même qui les fait remarquer et apprécier de tous... on ne va pas se mentir, la Sélection, c'est une reprise légère de la première partie de Hunger Games, sans les Jeux de la Faim au bout. Mais encore une fois, cela ne m'a pas gênée. J'ai également beaucoup aimé la manière dont America gère ce fameux triangle amoureux, ce qui a rendu ce cliché un peu moins rédhibitoire à mes yeux. (peut-être aidée aussi par le fait que je n'ai aucune sympathie pour Aspen, alors que j'ai envie d'adopter Maxon. Mais c'est un autre débat.)<br />
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Enfin, même si l'univers n'est pas très approfondi, et que l'on n'aborde que très brièvement l'histoire d'Illéa et les problèmes politiques du royaume, plusieurs indices laissent entendre que tout n'est pas aussi rose que l'on voudrait le faire croire, et que les dirigeants du royaume ont tout intérêt à entretenir l'ignorance de la population sur certaines choses. Sous couvert de romance mignonnette, on sent que la société d'Illéa tremble un peu sur ses bases, et les quelques attaques rebelles qui émaillent le récit n'en sont qu'un avant goût.<br />
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Bref, malgré mes appréhensions initiales, et en dépit de pas mal de clichés et d'une certaine prévisibilité de l'intrigue, je suis assez surprise d'admettre que j'ai beaucoup aimé suivre America et son ascension inattendue. C'est un livre parfois un peu naïf, léger dans tous les sens du terme, sachant qu'il n'y a pas vraiment d'enjeu crucial à première vue dans cette Sélection, et il ne faut pas y chercher de la tension, des romances torturées, des secrets inavouables et des trahisons. Mais c'est une lecture qui devient très vite addictive. Une grande partie du roman m'a fait le même effet qu'une vidéo de chatons : c'est mignon, c'est adorablement maladroit, ça fait sourire, et d'une manière générale, ça met de bonne humeur. D'autres aspects de l'intrigue, traités de manière sous-jacente dans ce premier tome, laissent pourtant penser que la première caste d'Illéa nous cache des secrets bien plus sombres qu'elle le laisse croire, et que l'apparente naïveté de ce premier tome n'est peut-être qu'une façade, mais ce ne sont que des conjectures de ma part, et je suis donc assez curieuse de lire la suite, pour en savoir plus à ce sujet!<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s1600/hp5-8110.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="479" data-original-width="800" height="119" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s200/hp5-8110.jpg" width="200" /></a></div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-19878289099096115392017-05-31T23:21:00.001+02:002017-05-31T23:21:49.636+02:00Phèdre's trilogy, book 1 : Kushiel's Dart - Jacqueline Carey<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd18d24qgQqCoevFSWpp13Frs_ftsUaRZc1WhHWY4-YE7bLcc-Q9LcDYB7FaDxQZGP8fyrg1z8Axm0JQfJ95avpfGoyh5izSl4PhwmB_0524nun6S8ODYhJ4W4ldXU-uvON1U1kiOutkY/s1600/couv59120511.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="220" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd18d24qgQqCoevFSWpp13Frs_ftsUaRZc1WhHWY4-YE7bLcc-Q9LcDYB7FaDxQZGP8fyrg1z8Axm0JQfJ95avpfGoyh5izSl4PhwmB_0524nun6S8ODYhJ4W4ldXU-uvON1U1kiOutkY/s320/couv59120511.jpg" width="201" /></a></div>
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<div class="resume">
Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant.<br />
Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout...<br />
les arts du plaisir.<br />
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.<br />
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.<br />
Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action.<br />
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.</div>
<br />
<div class="article">
Il m'a fallu très longtemps pour enfin m'intéresser à cette série. J'en entend pourtant parler depuis plusieurs années, et ce premier tome a rejoint ma PAL, un peu par hasard, en 2014, mais le résumé me tentait moyennement. Finalement, je me suis lancée, et j'ai bien fait, car je frôle le coup de coeur pour ce premier tome des aventures de Phèdre nó Delaunay (j'ai d'ailleurs offert le tome 1 à ma maman pour la fête des mères ^^) <br />
<br />
<a name='more'></a><br />
Je dis "frôle", car il y a tout de même quelques petits bémols dont je vais me débarrasser tout de suite pour être tranquille : en premier lieu, il y a le début, qui est très TRÈS long. J'avoue franchement que pendant toute la première partie du livre je n'ai retenu qu'à moitié tous les noms et les relations des personnages entre eux, ce qui est un peu gênant quand ils commencent tous à comploter en rond et qu'on doit se demander qui est du côté de qui. Le récit est entièrement raconté du point de vue de Phèdre, et elle passe un long moment à nous faire un cours d'histoire de Terre d'Ange. Lorsque cela intervient au tout début du récit, alors que l'on connaît à peine l'univers et que l'on se familiarise tout juste avec les personnages principaux, il est un peu difficile de prêter attention à des choses qui se sont produites des années auparavant, et dans lesquelles le personnage principal n'a aucune implication.<br />
<br />
Un deuxième petit point qui m'a un peu chagrinée (mais beaucoup moins, quand même) : j'ai trouvé que les talents de Phèdre étaient parfois un sésame un peu trop facile pour dénouer des situations compliquées. Je me suis fait cette réflexion à une ou deux reprises, pas assez pour gâcher mon plaisir de lecture (loin de là!) mais suffisamment pour que cela continue de me trotter dans la tête une fois le live refermé.<br />
<br />
Mais c'est à peu près tout pour les points négatifs. Dans l'ensemble, une fois passé les 150 - 200 premières pages (à la louche) on entre vraiment dans le récit, et à partir de là, c'est un régal. Les personnages sont crédibles et attachants (mention spéciale pour Hyacinthe et Joscelin... c'est d'ailleurs à l'apparition de ce dernier que j'ai été définitivement happée dans l'histoire) et j'ai particulièrement aimé le personnage de Phèdre, sa complexité, ses contradictions, et surtout la conscience qu'elle a de ses forces aussi bien que de ses faiblesses. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il s'agisse d'une narration rétrospective, et qu'elle partage ses réflexions a posteriori sur les événements, même si le stratagème pour faire monter le suspense est parfois un peu cousu de fil blanc (à plusieurs reprise, elle introduit sa narration d'un événement par des formules du genre "si j'avais su ce qui allait se passer...." ou "si j'avais su quelles conséquences tel événement allait avoir, bla bla..." ce qui évidemment fait monter l'anticipation... ce n'est pas un moyen très subtil, mais il faut admettre que c'est plutôt efficace.) D'une manière générale, cette narration permet au personnage de s'exprimer sur son propre ressenti, d'avoir une distance avec elle-même qui lui donne une certaine lucidité sur ses actions et ses sentiments, et cela ne lui donne que plus de profondeur.<br />
<br />
J'ai également beaucoup aimé que les antagonistes soient ne soient pas présentés uniquement comme des antagonistes , justement. Les Skaldi, tous barbares qu'ils puissent paraître aux yeux des D'Angelines, ne sont pas présentés comme des monstres sanguinaires (ce qui les rendrait facile à haïr) mais au contraire comme un peuple avec sa propre culture, ses propres coutumes et sa propre sensibilité. Malgré leur caractère belliqueux, on finit même par éprouver de la sympathie pour certains d'entre eux, et cela ne peut que susciter des sentiments contradictoires, lorsque leurs intérêts et ceux de nos héros finissent, inévitablement, par diverger.<br />
<br />
Un autre aspect intéressant de cette série est son univers, qui emprunte très clairement à l'histoire, à la géographie, aux mythologies européennes, ainsi qu'à la religion judéo-chrétienne, tout en les déguisant suffisamment pour en faire un univers à part entière. Si au début, je trouvais que c'était un peu facile de la part de l'auteur, je me suis finalement prise au jeu, et je trouve cette manière d'utiliser ces diverses références assez astucieuse. En effet, tout en nous ancrant dans un univers de fantasy à part entière, Jacqueline Carey nous amène à convoquer des connaissances historiques personnelles qui nous permettent d'enrichir de nous même la toile de fond du récit qu'elle nous présente. Cela rend son univers d'autant plus tangible, tout en lui assurant la liberté nécessaire au développement de sa propre mythologie et de son intrigue.<br />
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Bref, un premier tome très riche, et finalement très addictif, une fois que l'on a passé les quelques 200 premières pages, qui posent les bases de l'intrigue, mais de manière assez longue et peu engageante. Il ne faut pas se laisser décourager, cependant, car les choses s'accélèrent par la suite, et cette exposition un peu touffue prend tout son sens. Entre les complots, les trahisons, les intrigues de cour, et les machinations de personnages machiavéliques, on est finalement happé dans cet univers à la fois très proche du nôtre et pourtant très différent, et une fois entré dans le récit, on ne s'y ennuie pas une seule seconde. Certains retournements de situation sont un peu prévisibles, mais cela n'enlève rien à la tension et aux émotions que l'on peut ressentir à la lecture. Malgré mes appréhensions initiales, je suis conquise et je compte bien continuer cette saga très prometteuse.<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s1600/113302632.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="461" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s200/113302632.jpg" width="200" /></a></div>
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Et dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-37853336123915469202017-04-22T14:17:00.000+02:002017-04-22T14:17:24.730+02:00La Passe-Miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver - Christelle Dabos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHWs53ECh9h2hgsoS64AQTdGGE83OO1szDzErMYfI2jSe8fXgRopgoEI-LTYb3xynyJw9UT-6NPfJLnQjMiXFqkOSDn3tSrvRVQ74J6QXZWuR7Nd9BjQ3dGuXE1WJePf3fTUYZSvYvFqE/s1600/couv52429656.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHWs53ECh9h2hgsoS64AQTdGGE83OO1szDzErMYfI2jSe8fXgRopgoEI-LTYb3xynyJw9UT-6NPfJLnQjMiXFqkOSDn3tSrvRVQ74J6QXZWuR7Nd9BjQ3dGuXE1WJePf3fTUYZSvYvFqE/s320/couv52429656.jpg" width="219" /></a></div>
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<div class="resume">
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.</div>
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<div class="article">
Voilà encore un livre que j'ai envie de lire depuis très très longtemps et qui est dans ma PAL depuis des temps immémoriaux (comprendre depuis 2014.) D'ordinaire, la popularité d'un livre ne me fait pas peur, et je crains rarement d'être déçue par un livre trop encensé (peut-être que cela a quelque chose à voir avec ma manie de rechercher les avis négatifs sur un livre avant les avis positifs?) Mais pour ce livre, il faut admettre que j'ai vu passer pléthore d'avis dithyrambiques et pas une seule critique négative (il faut dire que je n'en ai pas vraiment cherché) ce qui a fait grimper mes attentes en conséquence, et craindre d'autant plus la déception. Heureusement, ces craintes étaient infondées, et j'ai dévoré ce roman avec énormément de plaisir.<br />
<a name='more'></a><br />
L'univers de Christelle Dabos est immédiatement dépaysant, puisque l'on se retrouve sur Anima, une Arche, autrement dit un "débris" de l'Ancien Monde (le nôtre ou en tout cas, quelque chose qui y ressemble) sur laquelle les gens descendent tous d'un même Esprit de famille, et ont des affinités avec les objets d'une manière ou d'une autre. Dès le départ, j'ai été fascinée par la nature des pouvoirs d'Ophélie. Ses lunettes qui changent de couleur selon son humeur, son écharpe-golem dotée d'une volonté propre (et je sais qu'elle est tricolore, mais dans ma tête, elle s'est toujours présentée avec les couleurs de l'écharpe de Tom Baker dans Doctor Who. Tais-toi, cerveau!) son pouvoir de voyager à travers les miroirs qui donne son titre au livre, et surtout ses talents de <i>liseuse</i>, qui lui permettent de retracer l'histoire d'un objet jusque très loin dans le passé. Malheureusement, on ne reste que très peu de temps sur cette Arche d'Anima, puisqu'Ophélie est très rapidement fiancée à Thorn, un homme sec et renfermé, et obligée de le suivre chez lui, au Pôle.<br />
<br />
C'est à partir de là que l'intrigue prend toute son ampleur. La Citacielle, où Ophélie et sa tante qui la chaperonne, sont obligées de se cacher de tous, est un lieu d'illusions, un endroit où personne ne montre son vrai visage, et si le lecteur arrive là avec la même naïveté qu'Ophélie, on se rend bien vite compte que l'on ne peut faire confiance à rien ni personne. Les personnages qui semblent de prime abord sympathiques sont souvent ceux dont il faut le plus se méfier, et à l'inverse, il faut longtemps pour apprendre à faire confiance à certains autres. J'avoue avoir été charmée par le plus énigmatique et, clairement, à première vue, l'un des moins sympathiques d'entre eux, à savoir Thorn lui-même. Il est difficile de savoir exactement ce qu'il pense, et de véritablement le percer à jour, mais ses entrevues avec Ophélie sont toujours un prétexte à gratter un peu le vernis d'austérité qu'il présente et à essayer de comprendre ses véritables sentiments. Même à la fin du roman, ce personnage est loin d'être totalement élucidé, et cette ambiguïté le rend passionnant (et, il faut bien le dire, parfois assez touchant).<br />
<br />
L'intrigue elle-même est pleine de tensions qui rendent très difficile de lâcher le livre avant la dernière page. Dès son arrivée au Pôle, Ophélie se retrouve dans un univers dont elle ne comprend pas toutes les règles et qui ne lui est expliqué que par bribes. Elle se voit obligée de ne compter que sur elle-même pour comprendre quelle est sa place dans ce monde de faux-semblants, et elle va vite comprendre que le fonctionnement de cette société et les relations entre les gens sont bien différentes de celles qu'entretiennent les habitants d'Anima. Heureusement pour elle, elle est débrouillarde et vive d'esprit, même si elle fait parfois des erreurs de jugement qui ne la rendent malgré tout que plus humaine et sympathique. Ophélie est une héroïne profondément attachante et loin des clichés de l'héroïne de romans pour adolescents. Pas particulièrement jolie, pas particulièrement douée non plus en dehors de ses talents de liseuse, pas du tout intéressée par les hommes et le mariage, elle ne demande pas mieux que de passer inaperçue et d'être laissée en paix (ce qui évidemment ne va pas être aussi simple.) Et sa relation avec Thorn est délicieusement ambiguë. Je suis assez curieuse de voir comment les choses vont tourner dans la suite, parce qu'ils ont beau être fiancés, il ne faut pas s'attendre à de la romance dégoulinante dans ce livre (voire à de la romance tout court. Pour moi qui aime mes histoires bien compliquées et complètement improbables, je suis servie!) <br />
<br />
Bref, ce premier tome a été un vrai régal, et j'ai été complètement convaincue par la plume de Christellle Dabos. Le décor qu'elle plante est fascinant,complexe et crédible, la société du Pôle avec tous ses faux-semblants est le théâtre idéal de cette intrigue tendue, où l'on ne sait pas qui croire et de qui se méfier, et où Ophélie risque sans cesse de se compromettre. Les personnages, s'ils ne sont pas tous forcément attachants, sont du moins complexes et équivoques, et l'ont se surprend, comme Ophélie, à faire confiance presque aveuglément au début, et ensuite à questionner les motivations de chacun. L'héroïne enfin, est un personnage très agréable à suivre, et l'on ne peut que souhaiter qu'elle parvienne à tirer son épingle du jeu. J'ai refermé le livre en regrettant de ne pas avoir la suite sous la main, et j'espère qu'elle ne tardera pas à rejoindre ma PAL.<br />
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Un livre lu dans le cadre du Challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s1600/hp5-8110.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s200/hp5-8110.jpg" width="200" /></a></div>
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<br />Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-37665041902186726812017-04-17T23:56:00.001+02:002017-04-18T00:34:59.740+02:00Vampire Academy, tome 1 : Soeurs de Sang - Richelle Mead<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZzWyOh-GsOA4RlsOIjo3v6HpZaxcymR5Be2kuUlDAFxxi5vBK6QCogqGng5_SIH-9gptbOrpahUNd4YIlSbtxCIahgBiwqL6PYS6TE07sBP00tqdzt4Tc10iqsIIV49TIlPx2BggLQuQ/s1600/51OcPEMtk-L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZzWyOh-GsOA4RlsOIjo3v6HpZaxcymR5Be2kuUlDAFxxi5vBK6QCogqGng5_SIH-9gptbOrpahUNd4YIlSbtxCIahgBiwqL6PYS6TE07sBP00tqdzt4Tc10iqsIIV49TIlPx2BggLQuQ/s320/51OcPEMtk-L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="214" /></a></div>
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<div class="resume">
Peut-on vraiment garder des secrets au sein de la Vampire Academy ?<br />
La Vampire Academy est en émoi. Dans ce lycée pour les vampires, les rumeurs les plus folles courent sur les raisons de la fugue de Lissa et Rose.<br />
Lissa et Rose ont toujours été inséparables : Rose doit repousser les attaques des Strigoïs, vampires féroces et immortels, à l’encontre de son amie Moroï, une race de vampires mortels qui puisent leur magie de la terre. Qu’a-t-il bien pu leur arriver avant d’être ramenées de force ?</div>
<br />
<div class="article">
Cela fait des années que ce livre traîne dans ma PAL, depuis le swap Lecture, Thé et Chocolat de... 2011 (oui, ça commence à remonter.) J'ai laissé un peu passer la folie autour de la bit-lit avant de le commencer, et je pense que j'ai bien fait, car je ne pense pas que j'aurais autant apprécié ce livre si je l'avais lu il y a quelques années. Ici, je l'ai lu sans trop me prendre la tête, et j'ai vraiment passé un très bon moment.<br />
<a name='more'></a><br />
Ce qui m'a plu tout d'abord est l'univers de Richelle Mead, que l'on découvre petit à petit à mesure qu'il nous est présenté par son héroïne, Rose. Moroï, Strigoï, dhampirs, gardiens, on apprend peu à peu à connaître ces différentes castes et les jeux de pouvoir qui les régissent au sein de l'Académie Saint Vladimir. L'Académie elle-même se présente un peu comme un huis clos ou un rien suffit à faire ou à ruiner une réputation, et où les dynamiques de groupe mènent la vie dure à Lissa, une Moroï et Rose, sa gardienne dhampir, ramenées de force après une fugue de deux ans, et qui peinent à se réintégrer pleinement. <br />
<br />
Le mode de narration maintient le suspense de façon très efficace : le récit des mésaventures de Rose à l'Académie est ponctué par des réminiscences d'événements passés qui nous permettent petit à petit de comprendre les raisons qui ont mené à la fuite de Rose et Lissa deux ans auparavant, ainsi que par les incursions de Rose dans l'esprit de Lissa, une manière ingénieuse de suivre la jeune Moroï sans pour autant changer le point de vue de la narration (tout en introduisant un autre facteur de tension dans le récit, puisque Rose voit des choses auxquelles elle n'est pas censée assister, ce qui lui permet d'utiliser ces informations à plus ou moins bon escient.<br />
<br />
Le récit est rythmé par des intrigues qu peuvent sembler assez triviales : querelles de lycéens, histoires amoureuses en tous genres, petites manigances plus ou moins mesquines. Ce qui les rend intéressantes est le contexte dans laquelle elles se déroulent, c'est à dire dans l'univers très rigide de la royauté Moroï, où le moindre faux pas peut signifier la mort sociale, et où le scandale guette constamment nos héroïnes à la réputation déjà compromise. Outre cela, on est également très intrigué par le mystère qui entoure les pouvoirs de Lissa et son lien avec Rose, ainsi que par les étranges menaces dont elle semble faire l'objet. La tension est constante, et d'autant mieux maintenue que l'auteur nous distille ses informations au compte-goutte.<br />
<br />
Enfin, l'élément pivot du roman est la relation entre Rose et Lissa, et leur caractère complémentaire : d'un côté Lissa, la jeune Moroï, douce et effacée qui fait de son mieux pour être à la hauteur de son rang, et dont l'apparente fragilité dissimule des pouvoirs parfois effrayants, et de l'autre Rose, une impulsive passionnée qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui est prête à tout pour protéger Lissa. C'est sur cette dualité que repose le coeur de l'intrigue et ces deux personnages sont vraiment attachants et agréable à suivre. Ils sont entourés d'une palette de personnages plus ou moins sympathique, parfois un peu cliché, mais qu'il est plaisant d'apprendre à connaître au fil des pages.<br />
<br />
J'ai tout de même quelques reproches à faire à ce roman, notamment le sens des priorité de Rose qui est parfois un peu étrange (dans la mesure où le roman accorde pas mal d'importance aux romances adolescentes qui personnellement me laissent de marbre, on se dit parfois que Rose a quand même d'autres chats à fouetter. Sans compter que je ne suis pas absolument convaincue par la relation qui se profile de son côté. J'ai en revanche beaucoup aimé le rapprochement progressif entre Lissa et Christian, un personnage que j'apprécie beaucoup, pour côté marginal, et son regard assez cynique sur la société Moroï.) D'autre part, la fin est bouclée de façon un peu expéditive. Puisqu'il s'agit d'une saga, j'imagine que les choses de rentrent pas dans l'ordre de manière aussi simple, mais le résumé des événements par Rose m'a paru un peu artificiel.<br />
<br />
Malgré tout, j'ai passé un bon moment avec cette lecture, et je ne me suis pas ennuyée. Je ne pensais pas accrocher autant, mais il faut bien admettre que j'ai bien envie de continuer la saga et de connaître la suite des aventures de Rose et Lissa. Merci Mypianocanta pour cet excellent choix lors du swap Lecture Thé et Chocolat, c'était une chouette découverte dans un genre qui pourtant ne m'attire pas particulièrement, une bonne lecture addictive et sans prise de tête!<br />
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Lecture faite dans le cadre du challenge ABC Littératures de l'Imaginaire</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s1600/113302632.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s200/113302632.jpg" width="200" /> </a></div>
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Et dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s1600/hp5-8110.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="119" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s200/hp5-8110.jpg" width="200" /></a></div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-88319126717068184992017-04-12T14:26:00.000+02:002017-04-12T14:26:13.152+02:00Le Puits des âmes - Christian Léourier<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="resume">
Le jour où Henwen meurt, Gald et son frère aîné Finn apprennent, stupéfaits, que le corps chétif de la vieille femme abritait l’Âme du monde.<br />
Pour restaurer l’Harmonie menacée par cette disparition, il faut aller jeter l’urne contenant les cendres d’Henwen dans le Puits des origines, d’où l’Âme du monde resurgira pour se réincarner. Et c’est à Finn que revient cet honneur. Mais à peine s’est-il mis en route que surgissent de mystérieux cavaliers sans visages…</div>
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<div class="article">
C'est la première fois que je lis un roman de Christian Léourier (même si j'ai plusieurs de ses romans dans ma PAL et dans ma wish-list - c'est un auteur que j'ai envie de découvrir depuis un certain temps) et ma première incursion dans son univers avec Le Puits des âmes me semble plutôt prometteuse, malgré quelques petits points qui m'ont un peu chagrinée.<br />
<a name='more'></a><br />
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La première moitié du roman m'a parue assez classique, avec une quête pour aller jeter les cendres d'Henwen dans le Puits des âmes, le voyage de Gald, qui se montre tour à tour d'une naïveté désarmante, ou d'une assurance presque orgueilleuse, et ses rencontres avec divers personnages parfois hostiles, parfois bienveillants, et même souvent les deux. Mais elle trouve sa résolution assez rapidement, et ce n'est finalement qu'après l'accomplissement de cette quête que la véritable aventure semble commencer (du coup, ça va être difficile d'en parler sans spoiler.)<br />
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D'une certaine manière, si j'ai trouvé très sympathiques toutes ces rencontres et que je me suis attachée rapidement à certains des compagnons que Gald rencontre sur son chemin (les compagnons d'aventure, notamment) j'ai parfois trouvé que Gald avait la partie un peu facile et trouvait parfois de l'aide par pure chance plutôt que par son mérite (finalement, aucune des créatures qu'il rencontre sur sa route n'est réellement une menace pour lui.) Mais cette facilité a aussi quelque chose de rafraîchissant, car c'est la charmante franchise et la curiosité naïve de Gald qui lui permettent de se sortir de bien des mauvais pas, et l'on est curieux à chaque fois de voir comment la situation va se retourner en sa faveur. Les monstres qui croisent sa route, et pourraient lui donner du fil à retordre s'avèrent en réalité des créatures sinon pacifiques, du moins raisonnables, et parfois même plutôt sympathiques, malgré leur aspect terrifiant. Ce qui pourrait passer pour de la facilité, peut en fait être perçu comme des retournements de situation parfois assez inattendus, et dans l'ensemble cela m'a beaucoup plu. <br />
<br />
L'écriture de Christian Léourier est efficace, et se lit avec plaisir. Son univers est suffisamment développé pour nous donner à voir la diversité des peuples qui constituent le monde qu'il nous décrit et ses croyances (notamment celles autour des différentes âmes, qui sont partagées par Gald et les Compagnons d'aventure, mais pas par les Fils du Vent, par exemple, mais aussi d'autres forces plus obscures ou énigmatiques, comme le Peuple, et bien évidemment les mystérieux envahisseurs du Trévad) Mais il en reste à l'essentiel, sans se perdre dans des explications sans fin, ce qui est d'autant plus appréciable qu'il s'agit d'un one-shot (même si c'est parfois frustrant, il faut bien l'admettre.) <br />
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J'avoue avoir ressenti un petit coup de mou dans la deuxième partie car elle prend une tournure plus globale, en opposition avec la quête personnelle de Gald dans la première partie. Gald est toujours au coeur du récit, mais il est entouré de forces bien plus imposantes, qui rendent l'attachement et l'implication un chouïa plus difficile, à mon avis. On est beaucoup plus dans la stratégie militaire et politique, ce qui a son intérêt mais distancie énormément le regard que l'on porte sur les événements. Résultat, si j'ai dévoré la première partie relativement rapidement, j'ai traîné comme un escargot sur la deuxième, car je ne me sentais pas du tout concernée par ce qui arrivait.<br />
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Un des points intéressants de cette deuxième partie est le changement que l'on voit s'opérer chez Gald, du gamin un peu naïf du début, en un vrai chef de guerre, fin stratège, mais un poil arrogant. C'est finalement cet aspect qui donne tout son intérêt à cette partie du récit, j'ai donc trouvé dommage qu'il soit noyé sous des considérations stratégiques un peu froides. J'aurais aimé rester un peu plus proche des personnages et de leur point de vue, car cette vision globale et distanciée rend vraiment difficile de s'impliquer émotionnellement, même si personnellement, j'ai aimé les tous derniers chapitres qui retrouvent un peu cet aspect plus "humain" du récit.<br />
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Bref, globalement, j'ai bien aimé cette découverte, même si la deuxième partie m'a moins enthousiasmée que la première, principalement car elle est souvent assez impersonnelle. Il y a de grandes batailles qui pourraient passer pour des climax mais n'en sont pas, ce qui est parfois déroutant, et ce sont finalement les escarmouches et les petites opérations à taille humaine qui parviennent tout de même à conserver de l'intérêt pour le récit. L'évolution de Gald, qui est un aspect important de la deuxième partie du livre, se fait un peu avec de gros sabots, et d'une manière générale, il a parfois la partie un peu facile. Malgré tout, c'est un roman que j'ai pris plaisir à lire, dont j'ai apprécié découvrir les personnages et suivre les aventures du héros. Comme pour tout one-shot, j'imagine qu'il y aurait encore beaucoup à dire sur l'univers de ces Cinq Royaumes, et bien des questions sont toujours sans réponses, mais l'aperçu que l'on en a ici est déjà très fourni et fascinant. Et puis, j'ai bien aimé la toute fin, qui rattrape un peu l'ennui que j'ai pu ressentir parfois pendant la deuxième partie du roman. Même si ce n'est pas un coup de coeur, je compte bien poursuive ma découverte des oeuvres de cet auteur.<br />
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11e livre lu dans le cadre du challenge ABC Littératures de L'Imaginaire</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s1600/113302632.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s200/113302632.jpg" width="200" /></a></div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-65929271432070791892017-04-06T21:50:00.002+02:002017-06-11T19:01:08.294+02:00Les enfants d'Erebus, tome 1 - Jean-Luc Marcastel<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNJSYGmXW3jTH74KnJ7aSjap1t4fMjhR7o7KNuazwYDzafwT28PFQOQviRmD8vOX7O5k7CVKS100xLv6taBtfS2aswua4iDABmACAyqIJM21vYVu8AFmiTkjXwNVTwfbM2wqA9d0Stz7k/s1600/Les-enfants-d-Erebus-T1-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNJSYGmXW3jTH74KnJ7aSjap1t4fMjhR7o7KNuazwYDzafwT28PFQOQviRmD8vOX7O5k7CVKS100xLv6taBtfS2aswua4iDABmACAyqIJM21vYVu8AFmiTkjXwNVTwfbM2wqA9d0Stz7k/s320/Les-enfants-d-Erebus-T1-1.jpg" width="219" /></a></div>
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<div class="resume">
Paris, 1935.<br />
Lorsqu'un inconnu débarque chez l'explorateur Armand de Carsac dans l'intention de voir un étrange obélisque, Jade, âgée de 16 ans, comprend que son père ne lui a pas tout dit de l'expédition Antarctique qui se solda par un échec cuisant quelques années auparavant.<br />
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Quels secrets cache la mystérieuse relique ? Quelle est la motivation de ces redoutables poursuivants, prêts à tout pour se l'approprier ? Et surtout, surtout, qui sont les enfants d'Erebus ?</div>
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<div class="article">
Après Louis le Galoup, donc j'avais beaucoup aimé le premier tome, et Le Dernier Hiver, dont j'avais adoré une bonne partie mais dont les multiples histoires d'amour m'avaient laissé de marbre, je me suis lancée dans le premier tome des enfants d'Erebus avec bon espoir, mais malgré tout un chouïa d'appréhension (sans doute la raison pour laquelle il m'a fallu autant de temps pour le sortir de ma PAL, bien qu'il y soit depuis 2014.) Heureusement, j'ai beaucoup aimé ce premier tome, malgré quelques défauts impossibles à ignorer et j'espère que la suite ne tardera pas à rejoindre ma PAL, car ce roman a réussi à piquer ma curiosité.<br />
<a name='more'></a><br />
Comme dans tous ses romans, Jean-Luc Marcastel fait preuve de ses talents de conteur, et il est difficile de lâcher le livre une fois commencé. Il a quelques tics d'écriture qui peuvent être irritants (une tendance à répéter constamment les mêmes formules, une tendance générale à la grandiloquence et à la juxtaposition de propositions qui peut s'avérer un peu lourde parfois) mais ces petits défauts qui pourraient me faire jeter le livre chez un autre auteur me dérangent à peine ici, tant il excelle à tenir son lecteur en haleine, poser une atmosphère, planter un décor et faire vivre ses personnages sous nos yeux. <br />
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Au niveau de l'intrigue, si elle ne brille pas par son originalité, elle est néanmoins efficace et menée tambour battant. J'ai été un peu mieux convaincue par la première partie qui plantait un décor passionnant et mystérieux, au coeur du manoir De Carsac et de son étrange musée, avec le récit de l'expédition Antarctique de William Dyer et l'énigme qui plane sur son sort. C'est un moment du roman où j'étais littéralement scotchée au livre, et où j'avais bien du mal à le lâcher. La deuxième partie, après un petit coup de mou vers le milieu du livre, est plus portée sur l'action pure et m'a parue un peu plus classique, mais elle débouche sur un épilogue qui laisse présager d'un beau méli-mélo pour la suite et qui m'intrigue énormément!<br />
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Au niveau des personnages, on reste quand même dans pas mal de clichés, notamment avec l'héroïne, Jade l'Eurasienne, qui est naturellement douée en tout, jolie, parfaite qui porte du 34 et du 85B (ce n'est pas une blague, c'est précisé dans le roman et cela m'a agacée. Ne serait-ce que, encore une fois, parce que cela continue de véhiculer le cliché de l'héroïne toujours exactement conforme aux canons de beauté et de minceur occidentaux. Sans compter l'idée reçue selon laquelle une femme serait automatiquement jalouse à la vue d'une autre jolie femme, comme si elle était automatiquement une rivale. Bref, quelques clichés un chouïa sexistes et un brin irritants.)<br />
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J'ai en revanche beaucoup aimé le personnage d'Arsène (j'ai un faible pour les durs au coeur tendre, de toute façon ^^) le colosse à moitié mécanique, qui a sans nul doute une histoire tragique que je suis curieuse de connaître. Difficile d'en dire plus sans spoiler, mais d'une manière générale, je suis intriguée par les personnages qui gravitent autour de Jade et qui semblent en savoir bien plus qu'ils ne veulent bien le dire. <br />
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Bref, un premier tome qui a ses défauts, mais qui plante le décor d'une intrigue prometteuse, sur fond de fantastique lovecraftien. En dépit de quelques clichés et toujours quelques tics d'écriture propres à Marcastel, on se laisse sans difficulté happer dans ce roman mystérieux et haletant, et j'ai pour ma part passé un très bon moment de lecture.<br />
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Un livre lu dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons (item éphémère Strangulot : Un livre avec une créature marine en couverture pour 100 points)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s1600/hp5-8110.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVEaRdoRBt6R6QVvfdXzaIxNljq_v6a4oJnC-HWUijIPiPX7sM_Ec1cRtK6FiolzQJi9C7w8Lmo6IWXReWoJtuHuVE4LTdkE9iLbOqyvu_Ais8iiAasAML7rEKOg8n-zfsw6qQrsU9J1g/s200/hp5-8110.jpg" width="200" /></a></div>
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1230021709619929588.post-21091763233705322372017-04-02T21:02:00.000+02:002017-04-02T21:02:00.138+02:00The Long Earth, book 2 : The Long War - Terry Pratchett & Stephen Baxter<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvxa-dmCxS7JIr0Bia-ZL7z42QG-VjFffgAEV3BHeK9IqaoU9QXznbe2ROwVVMDiKV2tpei5wrYLASAalKC5E41LlnIA2B9EJl_jTjaw2O0Q4baCQsU8iIJnQO-8X5CQ0hDLSULpiGMUA/s1600/couv72494673.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvxa-dmCxS7JIr0Bia-ZL7z42QG-VjFffgAEV3BHeK9IqaoU9QXznbe2ROwVVMDiKV2tpei5wrYLASAalKC5E41LlnIA2B9EJl_jTjaw2O0Q4baCQsU8iIJnQO-8X5CQ0hDLSULpiGMUA/s320/couv72494673.jpg" width="208" /></a></div>
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<div class="resume">
Dix ans ont passé depuis que Josué Valienté est revenu des profondeurs de la Longue Terre. Il mène désormais une existence paisible dans une jeune colonie à plus d'un million de mondes de sa Terre d'origine et n'aspire plus qu'à vivre en famille sans se mêler des problèmes du multivers.<br />
C'est alors que surgit sa vieille amie Sally Linsay porteuse de graves nouvelles. Les trolls, nos cousins pacifiques, sont de plus en plus souvent victimes de la maltraitance des hommes. Josué restera-t-il longtemps les bras croisés ?<br />
D'autant que la tension monte entre les mondes lointains et la Primeterre, où l'inquiétant Brian Cowley, le nouveau président des États-Unis, ne cesse de durcir sa politique à l'égard des colonies. Exaspérés par les spoliations et les abus dont ils font l'objet, les pionniers déclarent leur indépendance. Il n'en fallait pas plus pour décider l'administration Cowley à lancer une expédition punitive censée ramener les brebis égarées dans le droit chemin.</div>
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<div class="article">
Il m'a fallu deux ans pour lire la suite de <i>The Long Earth</i>, et si je me rappelle avoir adoré ce premier tome, il m'en restait des souvenirs assez flous, et j'avais un peu peur de ne pas réussir à me replonger dans la suite. Heureusement, une fois quelques ajustements opérés, on reprend bien vite ses marques dans ce foisonnement de mondes parallèles, et en dépit de la diversité des questions soulevées et de la quantité d'intrigues qui se déroulent en même temps, on s'y retrouve relativement facilement.<br />
<a name='more'></a><br />
Il m'a tout de même fallu un petit moment pour être totalement à l'aise, et le premier tiers du livre s'est avéré un peu laborieux (principalement parce que, en dehors de Joshua et Lobsang, j'avais quasiment oublié tous les personnages du premier tome, et qu'on rencontre assez vite pas mal de nouveaux... il y a de quoi s'y perdre.) Il se déroule une dizaine d'années après le voyage de Joshua relaté dans The Long Earth, et entre temps, beaucoup de choses ont changé. En un sens, cela aide à se replonger dans l'univers, car les événements de ce tome ne réclament pas une connaissance immédiate de ceux du tome précédent, ce qui permet de s'y remettre en douceur, tandis que l'on apprend tous les bouleversements qui ont eu lieu pendant cette décennie.<br />
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D'une manière générale, la crise autour des pionniers et des nouvelles possibilités engendrées par la Longue Terre que l'on commençait à voir poindre dans le premier tome se cristallise ici autour de la question des "trolls", des humanoïdes pacifiques habitants de la Longue Terre et capables de passer naturellement d'un monde à l'autre. Incompris par les humains qui ne voient en eux que des animaux et non des êtres doués de conscience et d'intelligence, ils se retrouvent (bien malgré eux) les figures autour desquelles se concentrent toutes les tensions, entre ceux qui veulent les comprendre et militent pour leurs droits en arguant de leur rôle primordial au sein de l'écosystème de la Longue Terre, ceux qui veulent simplement les utiliser comme main d'oeuvre facile à exploiter, ou ceux qui s'en méfient purement et simplement et s'en servent pour démontrer à la population les perversions de la Longue Terre. <br />
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Car la véritable question de fond derrière tout cela est toujours la polarisation de la société (notamment américaine, ici) entre les pionniers, à des millions de mondes de la Terre (ou Datum) qui ne se reconnaissent plus dans le gouvernement en place, lequel les traite comme des parasites vivant sous la protection du gouvernement sans apporter de contribution valable à la société, et les citoyens américains restés sur Datum, parce qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas passer d'une Terre à l'autre. Vingt-cinq ans après Step Day, les colonies devenues complètement autosuffisantes commencent à réclamer leur indépendance, et cela ne se fait pas sans douleur. Le titre de ce roman est particulièrement judicieux, car on a bien affaire ici à une longue guerre, une sorte de bras de fer entre ces différentes conceptions de la Longue Terre, qui n'attend qu'une toute petite poussée pour basculer dans l'affrontement militaire pur et simple.<br />
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Une bonne partie du roman est donc assez aride, principalement axée sur des questions politiques, suivant plusieurs trames narratives qui donnent l'impression de faire avancer l'intrigue assez lentement. Et en effet, en termes d'action pure, il ne se passe pas énormément de choses, même si les problématiques soulevées et approfondies par La Longue Terre sont toujours aussi fascinantes. J'ai regretté en revanche, que l'on n'accorde pas plus d'importance aux personnages comme Rod Green, celui-là même qui avait été abandonné par sa famille partie conquérir la Longue Terre alors qu'il était enfant. D'une manière générale, on accorde assez peu de place à cette minorité silencieuse dont l'amertume est, somme toute, bien compréhensible. Je me réjouissais, à la fin du premier tome, d'en apprendre un peu plus sur ces cas particuliers, qui sont apparemment assez nombreux (au point d'avoir un terme bien à eux, les homealones) Mais que nenni. Dans ce deuxième tome, Rod Green est à peine mentionné, les homealones sont jetés au coin d'une phrase sans aucun développement, et l'on n'en reparle plus par la suite. <br />
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En revanche, dans la deuxième partie du roman, on retrouve un peu plus l'aspect "aventure/exploration" qui m'avait plu dans le premier tome, et l'on découvre d'autres secrets de la Longue Terre, non pas celle colonisée par les humains, mais d'autres "Jokers" autrement dit des mondes présentant des particularités inattendues au sein d'une chaîne de mondes homogènes (souvent hostiles à l'homme ou ravagés par un cataclysme). On explore quelques uns de ces mondes ou l'évolution a parfois pris une tournure bien différente de celle que nous connaissons et c'est vraiment fascinant tout en apportant enfin un vrai souffle d'aventure au roman. Le seul point qui me chagrine est que cela arrive assez tard, et cela donne une impression de déséquilibre entre ces deux pans du roman. Cela oblige à traverser toute une première moitié très "bavarde", pour enfin arriver à un peu d'action. Cela ne m'a pas dérangée personnellement, car j'ai beaucoup aimé toutes les discussions autour de la question des trolls, de l'indépendance des colons, etc, mais j'ai tout de même ressenti ce déséquilibre et je pense qu'il y a des lecteurs que cela pourrait rebuter.<br />
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Enfin, un petit mot sur la fin, car (sans spoiler) elle m'a laissée un peu perplexe. Pas dans le sens où les choses sont compliquées à comprendre (quoique?) mais plutôt dans le sens où elle m'a semblé légèrement... bâclée? En gros elle donne l'impression que toutes les problématiques de ce tome se résolvent en deux temps trois mouvements, ce qui ne justifiait donc pas forcément que l'on s'y attarde pendant 400 pages... mais cette résolution (qui n'est peut-être finalement pas si simple, mais il faudra lire le tome 3 pour le savoir) est un élément essentiel compte tenu du bouleversement inattendu de la toute fin... qui promet de nouveaux défis à relever pour les humains et la Longue Terre dans la suite de la série. <br />
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Bref, un deuxième tome un peu plus fouillis que le premier, un peu déséquilibré au niveau de l'action proprement dite (probablement dû à ce choix de faire démarrer le tome 2 dix ans après les événements du tome 1, ce qui oblige à une exposition assez longue et touffue) avec un foisonnement de personnages, anciens comme nouveaux, qui donnent parfois l'impression de faire du surplace. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, car on y découvre tout de même plein de choses, on a le plaisir de retrouver des personnages que l'on connaît bien (à commencer par Joshua et Lobsang, évidemment) et l'aventure n'est pas totalement absente de ce deuxième tome, malgré sa tonalité plus politique. La cristallisation du conflit entre Datum et les colonies est passionnante et compense efficacement la lenteur relative de la première partie. J'ai regretté en revanche que, en dépit des multiples personnages, les points de vue et les opinions ne soient pas plus variés, et que l'on soit toujours du côté des "défenseurs" de la Longue Terre. J'aurais aimé que les opinions soient plus nuancées, et surtout avoir le point de vue de ceux qui ont vraiment tout perdu à cause de cette ouverture, à savoir les "homealones", comme Rod Green, grand oublié du roman. En dépit de la complexité des problématiques engendrées par la Longue Terre, les clivages restent très tranchés, et le lecteur très "guidé" dans ses opinions. Enfin, je réserve mon avis sur la toute fin du roman, car si certaines questions semblent résolues, je pense tout de même que les choses ne sont pas aussi simples, et que la suite montrera si c'est le cas ou non. Mais cela reste tout de même un très agréable moment de lecture même si un chouïa en dessous du premier, à mon avis.<br />
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10e lecture faite dans le cadre du challenge ABC Littératures de L'Imaginaire<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s1600/113302632.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3bZt2qkUWj2Fvme66btpkEdv0jIQ84D-rPOxWP0wH-mHMPkszKTDKO9r0nTsKE_xbdnrGHZZiP9NzLwhOkcXbVNZktGxmtjXj_G453UcHZcD9omZnH4H94OtsLdeLYlWfnPdxuR_Dvyw/s200/113302632.jpg" width="200" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
Et lecture faite également dans le cadre du challenge Coupe des Quatre Maisons</div>
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(item Batteurs : un livre écrit à quatre mains, pour 25 points!)<br />
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Minidouhttp://www.blogger.com/profile/02544692651751593619noreply@blogger.com0